Les sept journées de la reine de Navarre: suivies de la huitième, Volume 1

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Popular passages

Page xxix - Tous deux aymons à d'aucun ne mesdire, Tous deux aymons un meilleur propos dire; Tous deux aymons à nous trouver en lieux Où ne sont point gens melancolieux ; Tous deux aymons la musique chanter, Tous deux aymons les livres fréquenter.
Page xv - Alors sa sœur, plus mal que morte, Courra baiser le Messager Qui telles nouvelles apporte Que son frère est hors de danger.
Page 110 - ... car l'âme, qui n'est créée que pour retourner à son souverain Bien, ne faict, tant qu'elle est dedans ce corps, que désirer d'y parvenir. Mais à cause que les sens par...
Page xv - Le désir du bien que j'attends Me donne de travail matière; Une heure me dure cent ans, Et me semble que ma litière Ne bouge, ou retourne en arrière; Tant j'ai de m'avancer désir.
Page 13 - ... mais, en lieu de veoir celle dont il esperoit la conservation de sa vie, va veoir la précipitation de sa mort, qui estoit une espée toute nue que le gentil homme avoit tirée, de laquelle il frappa le duc qui estoit tout en chemise...
Page x - ... et totale résolution. Elle les sçavoit fort bien entretenir et contenter de beaux discours, comme elle y estoit fort opulente et fort habile à tirer les vers du nez d'eulx : d'ond le...
Page 7 - LE premier jour de septembre, que les baings des montz Pirenées commencent entrer en leur vertu, se trouvèrent à ceulx de Cauderès1 plusieurs personnes tant de France que d'Espaigne; les ungs pour y boire de l'eaue, les autres pour se y baigner et les autres pour prendre de la fange; qui sont choses si merveilleuses que les malades habandonnez des médecins s'en retournent tout guariz.
Page 17 - ... joie de l'esprit, dont procède le repos et la santé du corps. Et, si vous me demandez quelle recepte me tient si joyeuse et si saine sur ma vieillesse, c'est que, incontinant que je suys levée, je prends la Saincte Escripture et la lys, et, en voiant et contemplant la bonté de Dieu, qui pour nous a...
Page xxx - il y entra, résolu de chastier le ministre, et trouvant que l'on l'avoit fait sauver, les ruines de sa colère tombèrent sur sa femme, qui en reçut un soufflet, lui disant : Madame, vous en voulez trop savoir! et en donna...
Page xxxviii - J'yy ouy conter d'elle: qu'une de ses filles de chambre qu'elle aymoit fort, estant près de la mort, la voulut voir mourir; et tant qu'elle fut aux abois et au rommeau de la mort, elle ne bougea d'auprès d'elle, la regardant si fixement au visage que jamais elle n'en osla le regard jusques après sa mort.

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