ASI = Index bibliographique'. Archivio storico italiano, Flor. 1842 et suiv. ASL Archivio storico lombardo..., Mil. 1874 et suiv. A S N = Archivio stor. per le prov. nap..., Napl. 1876 et suiv. ASR Arch. d. R. Soc. Rom. di Storia patria, Rome 1878. Ametller y Vinyas (J.), Alfonso V de Aragon en Italia... [ouvr. posthume, publ. p. J. Collell], 2 vol., Gérone 1903 et suiv. Ammirato (S.), Delle famiglie nob. napol..., Flor., 1580. Calmette (J.), Louis XI, Jean II et la révol. catal., Toulouse, 1903. Cipolla (C.), Storia d. Signorie ital..., Mil. 1881. Codice: Voir les explications données dans notre chapitre III. Costanzo (A. di), Istoria del regno di Nap. (3 vol.), Mil. 1805. Dietari del antich consell barceloni..., Barcel. 1892 et suiv. Gabotto (F.), Lettere ined. di Giov. Pontano, Bologne 1893. Giampietro (D.), Un reg. arag. d. B. Naz. di Parigi, dans A S N, IX, 59 et s Giannone, Storia civ. d. regno di Nap. (4 vol.), Napl. 1823 et suiv. Giornali napoletani..., ap. Scriptores, t. XXI. Lecoy (de la Marche A.), Le roi René (2 vol.), Par. 1879. Notar-Giacomo, Cronoca... [éd. Garzelli], Napl. 1845. Nunziante (E.), I primi anni di Ferdinando d'Arag. e l'invas. di Giovanni d'Angio, dans A S N, XVII et suiv. Perret (P.), Hist. des relat. de la France avec Venise (2 vol.), Par. 1896. Pontano (Giov.-Giov.), v. supra, p. LXIII, note 1. Scriptores S. Rerum italic... (Muratori), Mil. 1723 et s. Simonetta (J.), Rer. gest. Franc. Sfortiae..., ap. Scriptores, t. XXI. Summonte (J.-A.), Historia... di Napoli... (4 vol.), Napl. 1675. Tallarigo (C.-M.), Giov. Pontano e i suoi tempi, Napl. 1874. Thesaurus Th. (J.-G. Graevil) Antiq. et histor. Italiae... Torraca (F.), Studj di storia letter. napol., Liv. 1884. Volpicella (S.), Reg. Ferdinandi Instruct. Liber. Napl. 1861. Zurita (G.), Anales de la Corona de Aragon (10 vol.), Sarag. 1610. 1. Dans cet Index ne figurent que les ouvrages d'une portée générale : ils nous ont servi pour la documentation de tous les chapitres. Les sources d'un caractère spécial (auxquelles nous nous sommes référés), ont été l'objet de notices bibliographiques que le lecteur trouvera réparties dans les divers chapitres. FERRAND I (D'ARAGON), roi de Naples D'après le buste en bronze [de Guido Mazzoni ?], conservé au Musée National de Naples PRÉFACE Tutti gli stati sono violenti, ni v'è potestà che sia legittima, ne quella dell' Imperatore, che fu maggiore usurpazione, che nessun' altra. FRANCESCO GUICCIARDINI. Les rivalités mesquines des états souverains du Quattrocento italien (le royaume de Sicile au sud, les fondations d'usurpateurs autochtones au centre et au nord) empêchèrent de s'opérer une cohésion politique assez puissante pour résister à de nouvelles prétentions étrangères, après la disparition de la tutelle germanique. Le régime fédéral (maintenu seulement par des liens abstraits)' ne fit qu'accélérer la perte de cette indépendance à peine conquise. C'est ainsi que l'Italie mûrissait, peu à peu, pour la nouvelle domination étrangère qui la guettait, à partir du moment où les Valois se sentirent délivrés eux-mêmes du péril étranger, et à partir du moment aussi où une Espagne forte et puissante se trouva formée par la réunion des deux grands états rivaux de la péninsule ibérique. Nous examinerons dans notre étude sur Ferrand de Naples, la politique panitalique de ce prince, 1. Ces liens sont la langue, la religion et la haine contre l'étranger. L'analogie de cet état politique vague avec celui de la Grèce antique est frappante: aussi les mêmes fautes entraînérent-elles les mêmes conséquences. |