Religions de l'antiquité: considérées principalement dans leurs formes symboliques et mythologiques, Volume 2, Part 3

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Treuttel et Würtz, 1849 - Art and mythology
 

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Page 822 - Personne ne doute aujourd'hui que les Phéniciens n'appartiennent à la grande famille des peuples sémitiques, et par conséquent à la race caucasique de l'espèce humaine, à la race blanche. Mais en même temps ils semblent se rattacher à la branche la plus ancienne de cette famille de peuples répandue dans toute l'Asie antérieure, des sources de l'Euphrate et du Tigre au fond de l'Arabie, des bords du golfe Persique à ceux delà Méditerranée, et sur les deux rivages du golfe Arabique en...
Page 896 - ... la règle des travaux de l'agriculture et des occupations de la vie civile. Le mouvement propre, si compliqué, et pourtant si régulier, des planètes, les circonstances variées de leur position, soit entre elles, soit par rapport au soleil et à la lune, qu'ils en distinguaient, leur donnèrent, ils le crurent du moins, le secret de la destinée humaine et des accidents de l'histoire.
Page 828 - ... phéniciens en Asie-Mineure, en Grèce , dans les îles et sur les côtes de la Méditerranée, sur celles de la mer Noire, et jusqu'aux extrémités de l'Occident. Ici encore il prend les Phéniciens d'ensemble, les rattache aux Cananéens dont ils faisaient partie , ainsi que nous l'avons vu plus haut , et introduit la distinction importante des établissements réguliers, et relativement récents , que formèrent au dehors les...
Page 827 - ... stations nombreuses qu'ils avaient établies pour leurs navires, soit dans la Méditerranée, soit dans la mer des Indes, indépendamment des comptoirs qu'ils entretenaient dans toutes les grandes villes des pays civilisés d'alors, ils avaient fondé de puissantes colonies , faites pour leur...
Page 1121 - Prométhée, inspiré de la Théogonie d'Hésiode , il prédit à Jupiter lui-même un successeur. Engagés dans le monde, les dieux helléniques devaient en partager les vicissitudes; ils eurent nécessairement une histoire; ils avaient commencé et ils devaient finir, ou du moins céder à d'autres dieux plus puissants l'empire du monde. Des dieux antérieurs avaient existé et régné sur l'univers, qui, détrônés par eux, leur avaient abandonné la place. Tout était ainsi, en définitive,...
Page 906 - ... tous les autres peuples. En rattachant les choses terrestres aux choses d'en haut, et le ciel au monde inférieur, ils ont montré dans cette sympathie mutuelle des parties de l'univers, séparées quant aux lieux mais non pas en elles-mêmes, l'harmonie qui les unit par une sorte d'accord musical. Ils ont conjecturé que le monde qui tombe sous les sens est dieu, ou en soi, ou tout au moins par l'âme universelle qui le vivifie ; et, en consacrant cette âme sous le nom de destinée ou de nécessité...
Page 906 - Il ne faut, du reste, pas plus prendre à la' lettre l'athéisme dont parle Philon et le matérialisme qui en serait la conséquence, que le langage, différent seulement en apparence, de Diodore de Sicile, quand il s'exprime ainsi : « Les Chaldéens disent que le monde par sa nature est éternel , qu'il n'a point eu de commencement et qu'il n'aura pas de fin. Quant à l'ordre et à la beauté qui régnent dans l'univers, ils les attribuent à une Providence divine, et ils prétendent que maintenant...
Page 838 - Clialdéens , aux Perses. Une circulation générale et comme un courant de tribus et de cultes s'était formé de bonne heure entre les deux extrémités du monde sémitique, et avait pris sa direction d'est en ouest, des pays du Tigre et de l'Euphrate vers les bords de la Méditerranée , et du golfe Persique au golfe Arabique, avec les migrations des Cananéens ou Phéniciens, des Hébreux, des Ammonites, des Moabites , des Édomites, et de bien d'autres.
Page 1159 - Homère désigne l'esprit, le principe intellectuel, par les mots ôujjioç, vdoç et [*évoç; mais il ne nous apprend rien de sa destinée au delà du tombeau. Tout donne même à penser qu'il suppose que son anéantissement a lieu en même temps que celui du principe précédent; car, bien qu'il ne confonde pas le principe vital avec l'organisme, cependant il établit entre eux une telle liaison, que la destruction du premier entraîne nécessairement celle du second. Le poëte ne conçoit, en...
Page 1132 - C'est l'influence fâcheuse que va exercer la civilisation sur la nature faible, légère, volage, fausse, amie de la parure et du luxe de ce sexe, qui doit entraîner tous nos maux. Pandore en est la personnification; la boîte qu'elle porte laisse échapper toutes ces maladies morales ou physiques qui vont s'abattre sur terre et sur mer; il ne nous restera que l'espérance ! Ce mythe a, dans les formes sous lesquelles Hésiode et Théognis nous le présentent, observe M.

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