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Tribunal de police correctionnelle de Rochechouart. Jean-Baptiste Gonneau, président de ce tribunal en septembre 1795, timbre ses lettres d'un cachet ovale de 0,029 sur 0,026. Au milieu, écusson ovale portant sur un fond d'azur le chiffre J. B. G. Cet écusson, surmonté du bonnet, est posé sur un fusil et une épée croisés et entouré des attributs suivants : à droite, un soleil rayonnant; à gauche, la lune et une étoile; en pointe, un compas et une équerre. Légende: VERITATI ET PATRIE DEVOTUS.

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Direction des postes de Limoges. Sceau ovale de 0,026 sur 0,023, portant un faisceau soutenu d'une pique surmontée du bonnet. Légende: DIRECTION DES POSTES DE LIMOGES. Juillet 1794.

Evêché de la Haute-Vienne.

Sceau ovale de 0,026 sur 0,023. Au milieu, un écusson ovale portant les mots : Euang. et Constit. (Evangile et Constitution). Cet écusson est entouré d'une étole et surmonté de la crosse et de la mitre. Légende: DIOCÈSE DU DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-VIENNE.

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Bataillons de volontaires.

I. Sceau ovale de 0,030 sur

0,026. Du type « à la Liberté ». En exergue: 5me bataillon de la Haute-Vienne. Légende: RÉPUBLIQUE FRANÇOISE. - Novembre 1793. II. Le commandant Masfrand, du 3 bataillon, timbre ses lettres. d'un cachet ovale de 0,027 sur 0,023, portant au milieu, sur un écusson ovale qu'entourent deux branches de laurier, le chiffre L. M. Légende COMD' DU 3 BATAILLON DE LA HAUTE-VIENNE.

1793.

Septembre

A. FRAY-FOURNIER.

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L'ÉGLISE DES SALLES-LAVAUGUYON

Il est toujours assez embarrassant d'avoir à se répéter, quand on a à décrire un monument. Tel est cependant mon cas. Au moment de parler de l'église des Salles-Lavauguyon, je me souviens fort à propos que j'ai eu, il y a une dizaine d'années, l'occasion d'en entretenir les lecteurs des « Récits de l'histoire du Limousin ». Je pourrais donc me contenter de copier ce que je disais, dans cette belle publication de la Société archéologique, et risquer le seul genre de plagiat qui soit permis honnêtement. Mais, bien que le monument soit toujours le même, à quelques dégradations près et aussi à quelques moisissures verdâtres des murs intérieurs qui, depuis quelques années, ont fait beaucoup de progrès, je tiens, tout en disant les mêmes choses, à ne pas les dire dans les mêmes termes.

C'est à l'extrémité occidentale du canton de Saint-Mathieu, non loin des ruines du grand château des seigneurs des Cars La Vauguyon, et dans le voisinage presqu'immédiat de l'Angoumois, qu'est située la belle église des Salles. Le Guide Joanne assure qu'elle est classée comme monument historique. Par ses dimensions, par son architecture, par le soin avec lequel elle est construite presqu'entièrement en pierre de taille de granit, elle méritait cette flatteuse distinction qui, d'ailleurs, ne s'est jamais traduite, que je sache, par des secours de l'Etat et n'a pas empêché le prodigieux acte de vandalisme dont elle fut victime il y a une trentaine d'années. La façade du monument semble s'être inspirée de l'art angoumoisin, tout au moins pour les dispositions architecturales; car, à l'exception de trois statues de pierre calcaire d'un faible relief, appliquées à droite et à gauche et au dessus de la porte d'entrée et de deux consoles, il n'y a pas l'ombre d'une sculpture, alors que les églises angoumoisines sont d'une richesse d'ornementation exubérante.

Mais l'architecture du portail n'en est pas moins bonne et suffisamment décorative. Cinq arcades, légèrement ogivales, couronnées par un bandeau à modillons que surmonte un pignon peu aigu en forme de fronton, ornent cette façade, qui, dans le bas, s'appuie sur un vigoureux soubassement. Le pignon, qui a été surélevé, est percée d'une baie cintrée; trois autres fenêtres assez petites, également cintrées, s'ouvrent dans les arcades, et enfin la porte d'entrée ogivale, accompagnée de colonnettes qui se prolongent dans la voussure et font un excellent effet, occupe, au sommet d'un perron de cinq ou six marches, le centre de l'étage inférieur. Tout cela, en style de transition de la fin du XIe siècle, est fort bien appareillé en pierres de taille comme le reste de l'édifice et est en bon état d'entretien, quoiqu'on n'y voit pas trace de réparations récentes. La surélévation du pignon est seule en moellons, ce qui la rend facile à reconnaître.

L'intérieur de l'église des Salles ne dément pas la bonne opinion qu'on a pu s'en faire d'après l'élégance architecturale de la façade et la bonne construction des murs latéraux, couronnés comme elle par un entablement à modillons, et appuyés par des contreforts plats de peu de saillie. Il se compose d'une nef de quatre travées voutée en berceau et de deux bas côtés assez étroits, presqu'aussi hauts que la nef et dans lesquels s'ouvrent les seules fenêtres qui éclairent l'église. Les voûtes sont cintrées ainsi que les arcades qui rejoignent la nef aux bas côtés. Le chœur, au lieu d'une abside arrondie, est, comme celui de Saint-Junien, terminé par un mur droit percé de trois fenêtres étroites.

Une seule chose à noter, car elle est assez rare, c'est la différence de niveau entre le scuil de l'église et le choeur. A chaque travée, le sol s'élève de deux marches, de telle sorte que du bas de l'église on voit parfaitement le prêtre à l'autel comme s'il était hissé sur un piedestal. Les visiteurs de l'église des Salles s'apercevront aisément qu'elle appartient à un style excellent dans sa sobriété, et qu'elle a été bâtie par un homme de talent. Ils ne se douteront pas, après trente ans écoulés, de l'acte de vandalisme dont elle fut le théâtre et qu'il m'est impossible de passer sous silence. Mais ici je demande la permission de me copier, n'ayant rien à changer à cette étrange histoire.

« L'église des Salles possédait, il y a vingt ans, une mise au tombeau de Notre Seigneur, due probablement aux libéralités des comtes de La Vauguyon et qui faisait honneur à leur goût en attestant leur opulence. Les six ou sept statues de grandeur naturelle qui la composaient étaient de la bonne époque de la Renaissance et admirablement conservées, à l'exception de celle du Christ. Par

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