exécutées avec une Comédie d'un autre Auteur, intitulée Le Pélerin: THE PILGRIM. Mais je ne les ai vûës qu'indépendamment de cette Comédie, dans le Recueil des Oeuvres de Dryden, dont elles font la clôture. Le titre de Mafcarade Séculaire, les noms des Perfonnages, & les Paroles qu'ils chantent, font reconnoître une Piéce qui doit avoir été portée fur le Théâtre au commencement de la première année du Siécle, c'est-àdire après le vingt-cinq de Mars MDCCI, felon le nouveau ftile, en cas que les Comédiens ayent suivi le vieux. Ils fuivirent vraisemblablement le nouveau, & prirent pour la Mafcarade Séculaire le mois de Janvier MDCCI, qui eft Janvier MDCC. par rapport à ce Catalogue, où j'ai été obligé de fuivre conftamment le vieux ftile, pour éviter la confufion. Ajoutez que Jean Dryden, Auteur de cette Mafcarade, mourut en MDCC. Gildon au refte ne la cite pas, non plus que les trois Piéces précedentes: ce qui me fait croire que fon Livre, dont le titre ne marque point l'année, fut publié dans le cours de MDCXCIX.

Après l'impreffion de la première Partie de ce Catalogue, j'ai encore trouvé les Articles fuivans qui auroient dû y entrer, & que j'ajoute ici, pour que le Lecteur puiffe les rapporter à leur place naturelle.

MDCLIV.

MDCLIV.

I. COMÉDIE PASTORALE, imprimée in 4o. cette année, ayant pour titre, Le Berger Extravagant: THE EXTRAVAGANT SHEPHERD &c.

II.,, MASCARADE ET COMÉDIE, por,, tant pour titre Les Nôces de Pélée & de Thétis: Imprimée in 4o. cette année, fe,,lon Gildon: Repréfentée à Paris, par ,, le Roi François [c. à. d. par le Roi de ,, France] le Duc d'Tork, le Duc d'An,, jou, la Princeffe Royale Henriette Marie, ,, la Princeffe de Conti &c ". Comme je n'ai aucun éclairciffement à donner für cette Piéce, dont la fingularité doit cependant piquer la curiofité des Lecteurs, je leur en offrirai au moins le titre en Anglois tel que je le trouve dans Jacob, & peu différent de ce qu'il eft dans Gildon, Article Jaques Howel, Auteur de la Piéce. THE NUPTIALS OF PELEUS AND THETIS; a Mafque and Comedy, acted at Paris, 1654. by the French King, the Duke of Tork, Duke of Anjou, Henrietta Maria the Princess Royal, the Princess of Conti &c.

MDCLV.

PASTORALE, par J. S. imprimée in 4°. cette année, felon Gildon, dans fa Lifte des Auteurs Suppofez. La Piéce eft

intitu

intitulée PHILLIS OF SCYROS. C'est une Traduction de l'Italien.

JE TERMINE ici mon Catalogue. Je ne renonce pas à en donner quelque jour la continuation pour les Piéces du Siécle courant: mais je crains de la promettre. Les difficultez perpétuelles que j'ai rencontrées dans ce qui eft fait, m'ont mis en état de prévoir celles qui fe préfenteroient dans ce qui refte à faire: Et l'Ouvrage d'ailleurs eft peut-être de nature à n'intéreffer que bien médiocrement le grand nombre des Lecteurs. Je me flate cependant que cette partie du Public qui à des vûës publiques, qui eft par-là la plus refpectable, & qui eft même plus nombreuse que certaines gens ne s'imaginent, ne me fçaura_pas_plus mauvais gré de cet Effai, qu'à Mr. RICCOBONI de fon Catalogue des Piéces du Théâtre Italien. Le champ eft fertile: il deviendroit utile & agréable s'il étoit bien cultivé. J'ai commencé à le défricher, & je l'ai fait avec foin; on me permettra de compter cela pour quelque chose. Je n'ai été devancé par perfonne. J'ai travaillé pour les Anglois autant que pour les Lecteurs de-delà la Mer. Ce que j'ai fait, fervira peut-être de Canevas à quelque habile homme pour nous donner fur le fujet en question un Tome XV. Part. II.

T

Ition Ow

Ouvrage tel qu'on peut le fouhaiter. Les. imperfections que je fuis obligé de laiffer dans le mien, pourront faire naître des Critiques inftructives. Il y a plus. Les Livres de Langbaine, de Gildon & de Jacob, en attendant que nous ayons quelque chofe de meilleur, font des Ouvrages importans, dont ne peuvent prefque pas fe paffer ceux qui s'intéreffent à l'Hiftoire de la Vie & des Ouvrages des Poètes Dramatiques d'Angleterre. Il ne doit point du tout leur être indifférent de connoître ces Livres, leurs différens ufages, leurs différens degrez de mérite. Or que ce Catalogue contribue à les faire connoitre, c'eft de quoi je prens pour garans tous les Lecteurs qui auront eu la patience de le parcourir. Je ne dis rien de quelques Remarques générales que j'y ai jettées çà & là: non qu'elles me paroiffent tout-à-fait à meprifer, mais parce qu'elles n'y font peut-être pas en affez grand nombre pour faire un objet. La crainte de donner dans une longueur exceffive, m'a fouvent fait fupprimer mes Refléxions; & c'est cette crainte encore qui m'a empêché de fatisfaire la curiofité de ceux qui auroient fouhaité (comme cela étoit fort naturel) que je leur offriffe des plans détaillez dé quelques-unes des différentes fortes de Piéces dont je n'ai tracé l'idée qu'en ter

mes

mes vagues & généraux, Mais fi on l'exige,& que j'en aye le loifir, je pourrai fatisfaire cette curiofité une autre fois. Je n'ai plus à préfent qu'un mot à dire. C'est que je viens de découvrir la véritable année d'une des trois Piéces de d'Avenant, dont j'ai parlé fous l'an MDCLXXIII, & qui a pour titre, La Cruauté des Espagnols au Pérou. Elle eft datée de MDCLVIII En voici le titre original, tel que je le trouve, bien loin de fa place naturelle, dans Jacob, Lettre C. des Piéces écrites par des Auteurs Anonymes: THE CRUELTY OF THE SPANIARDS IN PERU; expreft by Inftrumental and Vocal Mufick, and by Art of PerSpective in Scenes, &c. Reprefented daily at the Cockpit in Drury-Lane at thrée Afternoon punctually. 1658.

ARTICLE III.

Philofophical Tranfactions, &c. C'eftà-dire Mémoires Philofophiques de la Societé Royale de Londres. Tome XXXIX. pour les Années 1735, 1736, Troifième & dernier Extrait. (On peut voir le premier dans le XIIIe Tome de cette Bibliothèque, pag. 324,