Page images
PDF
EPUB

patriote Jean Hesronite, la Géographie arabe, intitulée: Geographia Nubiensis, 1619, in-4°.

GABRIEL (Jacques), archit., né à Paris en 1667, élève de Mansart, com. menca le Pont-Royal, donna le projet de l'Egout de Paris, les plans de l'Hôtelde-ville de Rennes; de la Maison de ville de Dijon; du Pont de Blois, etc. Il fut inspect. gén. des bâtimens, jardins, art et manufact., premier archit. et premier ingen. des ponts et chaussées du royaume, m. à Fontainebleau en 1743, à 75 ans.

GABRIEL (Pierre), prêtre du 17e s., né à Montpellier, a donné: une Description de cette ville, 1631, in-12; une Notice chronologique des gouverneurs de Provence; Series præsulum Megalonensium et Montispeliensium ab ann. 451 ad ann. 1652, in fol.

GABRIELI (Gabriel), philos. et med., natif de Padoue, au 16e s. On a de lui: In questionem Hieronymi Boniperti Novariensis de materiæ imminutione in principio morbi, dissolutiones; De totius evacuanda materiæ ratione, explicatio, Patavii, 1550, in-4°. GABRIELI (Triphon), considéré

tems,

viv.

comme le Socrate de son dans le 16. siècle. On a de lui : Dialogo della sfera, et quelques autres ouv.

GABRIELI (Jacob), neveu du précéd., vivait dans le 16 s., a publié, Regole grammaticali non meno utili, che necessarie a coloro che dirittamente scrivere nella nostra lingua si dilettano.

GABRIELI (Charles-Marie), prêtre, né à Bologne en 1667, où il m. en 1745, A l'âge de 78 ans. Il a pub. l'ouv. sur les lois du comte Fontana, int. Amphitheatrum, sive Bibliotheca legalis amplissima, en 5 tom. in fol., Parniæ, 1698. Ses principaux ouvrages sont : Vita della madre dona Maria Gaetana Scolastica Muratori, religiosa del monistero de' $S. Gervasio e Protasio di Bologna, Bologne, 149; Copendio della vita del venerabile servo di dio Cesare Bianchetti, senatore di Bologna, e fondatore della congregazione di S. Gabriello, Bologne, 1731; Notizie della vita del. Gio P. Filippo Certani del oratorio, Bologne, 1737.

GABRIELI (N.), prélat romain, se laissa séduire par un certain docteur Oliva, qui se mêlait de sortilége. Ils furent arrêtés sous le pape Alexandre VIII. La torture leur fit déclarer des choses incroyables. La plupart des partisans d'Oliva furent condamnés à une prison

perpétuelle. Gabrieli fut enfermé dans un château, où il vécut jusqu'à la fin du 17e siècle.

GABRIELIO (Gilles), théolog. Louvain, est auteur de Specimina moralis christianæ et moralis diabolicæ in praxi, 1675, ouvrage condamné par l'inquisition de Romie en 1679, et de celle d'Espagne en 1681.

GABRIELLE DE BOURBON, fille de Louis de Bourbon Ier, comte de Montpensier, épousa, en 1485, Louis de la Trémouille, tué à la bat. de Pavie en 1525, et m. au château de Thouars en Poitou en 1516. On a d'elle : Instruction des jeunes pucelles; Temple du SaintEsprit; le Voyage du pénitent, etc.

dre des clercs-mineurs-réguliers, né à GABRINI (Thomas-Marie), de l'orRome en 1726, où il m. en 1807. Il a donné une Dissertation sur la vingtième proposition du premier livre d'Euclide, Pesaro, 1752, in-8°; beaucoup de Disrément, ou dans les rec. acad., etc. sertations, Mémoires et Lettres, sépa

se

I. GABRINO (Nicolas ), dit Lauren-s tio et Rienzi, ne à Rome. Il forma le Projet de se rendre maître de Rome, fit décerner par le peuple le gouvern. de la ville et le titre de tribun. Il osa faire crier dans les rues de Rome, au son des trompettes, « Que chacun eût à se trouver sans armes, la nuit du 19 mai 1347, dans l'église du chât. St.-Ange. » Après

avoir fait célébrer, presque en même tems, trente messes du St. - Esprit, auxquelles il assista, il sortit de l'égl. et mena le peuple au capitole. Il arbora 3 étendards, sur lesquels étaient peints les symboles de la liberté, de la justice et de la paix, et fit lire quinze réglemens dressés pour parvenir au Bon état; créa un' nouveau conseil nommé Chambre de Justice et de Paix. Son nom répandit la terreur dans l'Italie; il leva une armée, assembla un parl. général, et envoya des courriers à tous les seigneurs et à toutes les républiques, pour les solliciter d'entrer dans la ligue du Bon état, se rendit le tyran de cette même patrie, dont il voulait être, disait-il, le libérateur. Le peuple ouvrit enfin les yeux: Ríenzi abdiqua son autorité, se retira, an commencement de 1348, à Naples. Il vécut deux ans avec des ermites, déguisé sous un habit de pénitent. Dégoûté de cette vie, il rentra secret. dans Rome, excita une sédition, fut obligé de se sauver à Prague, où était Charles de Luxembourg, roi des Romains, qui l'envoya à Avignon à Clement VI. Ce pontife le fit enfermer

dans une tour, et nomma trois cardinaux pour faire son procès. La mort de Clément arrêta les poursuites. Innocent VI, son successeur, le renvoya à Rome avec le titre de sénateur. Rienzi, de captif devenu sénateur, et recu comme en triom. phe à Rome, aliéna bientôt les cœurs par des exécutions cruelles. Les Colonne et les Savelli ameutèrent les Romains; le Capitole fut assiégé. On criait : « Vive le peuple! meure le tyran!« Rienzi fut arrêté, et mené au Péron du Lion, où il avait prononcé tant de sentences de mort, il fut percé de mille coups et traîné dans les rues le 8 octobre 1354. Son Histoire a été écrite en italien par Thomas Fiortifiocca. Le jésuite du Cerceau en a donné une avec des addit. et des notes du P. Brumoy, impr. à Paris 1733, in-12, sous le titre de Conju-, ration de Nicolas Gabrino dit de Rienzi tyran de Rome, en 1347. En 1791 on a joué à Paris une trag. de Rienzi, qui, malgré quelques beaux vers, n'obtint

aucun succès.

GABRINO-FUNDULO a une place dans l'histoire moderne d'Italie, par sa perfidie et sa cruauté. Après la mort de Jean, duc de Milan en 1411, les Cavalcabo, fam. puissante de Crémone, rendirent maîtres de cette ville. Gabrino

se

et contre les arcanes ou remèdes secrets, 1791, in-8".

GACON (François), poète français, très-connu par ses traits satiriques contre Bossuet, Rousseau, La Mothe, etc., né à Lyon en 1667 d'un négociant; il remporta le prix de poésie à l'académie francaise en 1707, m. dans son prieuré de Baillon en 1725. Ses princip. écrits sont: Le Poète sans fard, ouvrage satirique, Cologne, in-12; Traduction des Odes d'Anacréon en vers fr., in-12; L'Anti-Rousseau, etc.; L'Ho mère vengé, 1715, in-12; Les Fables de Houdart de la Mothe, trad. en vers fr., in-12; Plus. Brevets de la Calote, 1752, 4 vol. in-12; Le Secrétaire du Parnasse, 1723, in-8°; Journal satirique intercepté ou Apologie de Voltaire et de La Mothe, Paris, 1719, in-12.

GADDESDEN (Jean de ), autrement appelé Jean l'Anglois, méd. du 14o s. On a de lui: Rosa anglica quatuor libris distincta: de Morbis particularibus, de febribus, de chirurgid, de pharmacoped, Papiæ, 1492, in-folio ; Venetiis, 1506, 1516, in-fol.; Neapoli, 1508, in-folio.

Ses ouvr. sont répandus dans plusieurs villes d'Italie, et surtout à Rome et à Florence.

GADDI ou GADDO (Ange), peintre florentin, m. en 1312, à 73 ans, n'avait fut d'abord un de leurs plus zélés parti-il excella dans la peinture à la mosaïque. point d'égal de son tems pour le dessin; sans; mais ayant depuis aspiré lui-même à l'aut. souver., il invita Charles Cavalcabo, chef de sa fam. à venir à sa maison de campagne, avec neuf à dix de ses parens ; ils les fit tous assassiner dans un festin. Maître du gouvern. de la ville après cette exécution barbare il exerca toutes sortes de cruautés, jusqu'à ce que Philippe Visconti, duc de Milan,

lui fit trancher la tête.

GABRINO (Augustin), né à Bresce, était chef d'une secte, dont les memb. se nommaient les Chevaliers de l'Apocalypse, et se faisait appeler le Prince du nombre septénaire, et le Monarque de la Sainte-Trinité.

GABRON (Guill.), peint. d'Anvers, né en 1625, peignait dans la dernière per fection des Fleurs, des Fruits, des Vases d'or, d'argent, de porcelaine et autres; il voyagea en Italie, et m. en Flandres. Les tableaux de ce peintre sont rares et recherchés.

GACHET (N.), méd. à Paris, où il m. en 1812, a donné: Manuel des goutteux, 1785, 2 vol. in-12; la dern, édit. est de 1792; Tableaux historiques des événemens présens, relativement à leur influence sur la santé, Paris, 1789, in-8°; Problème médico-politique pour

GADDI (Taddeo), fils du précéd., élève du Giotto, peint. et architecte, m. en 1350, âgé de 50 ans. C'est sur ses dessins que fut construit un des ponts de Florence, appelé Ponte Vecchio. Il fut employé à terminer la construction de la tour de Santa-Maria del Fiore, commencée par Le Giotto. Il reste quel Peintures de ce maître. Son fils

ques

Ange, mort en 1387, à 63 ans, laissa

d'assez bons tableaux.

2.

GADHANFER, fils de Calaoun, et le sixième de ses huit enfans, qui se sucla domination des Mamelonks, recut la cédèrent tous au trône d'Egypte, sous couronne de leurs mains en 747 de l'hegire, 1346 de l'ère chrétienne, et n'en jouit que quinze mois,

GADROYS (Claude), né à Paris directeur de l'hôpital de l'armée d'Alle magne, m. en 16-8. On a de lui plus. ouvr. de philosophie : les plus connus sont: Un petit Discours sur l'influence des astres, selon les principes de Descartes, Paris, 1671, in-12; et un Système du monde, 1675, in-12.

GADSDEN (Christophe), lieuten. gouvern. du sud de la Caroline, en 1724, m. en 1805, avec la réputation d'un bon citoyen; en 1780, il montra le plus gr. courage pendant le siége de Charfestown; il s'opposa, avec énergie, à la confiscation des biens de ceux qui tenaient pour le gouvernement anglais.

GAERTNER (Joseph), natural., fils d'un méd. du duc de Wurtemberg, né en 1732 à Calu en Souabe, m. en membre de la société royale de 1791, Lond., parcourut plusieurs contrées de l'Europe. Il fut prof. de botanique à Pétersbourg. Il a donné un mémoire économique sur l'amélioration et la propagation des Conferves. Il parcourut toute l'Ukraine, où il fit des découvertes précieuses en botan. Il retourna en 1770 dans sa patrie; mais en 1778 il revint à Londres où il fit la description et les desseins de certains fruits pour sa Carpologie.

[ocr errors]

GAETA (Ant. de), Napolitain, av. des pauvres et du fisc, régent du conseil suprême d'Italie à Madrid, m. à Naples en 1649, laissa beaucoup d'Allegazioni et un petit ouv. intit. : Breve discorso circa la riformazione della bolla Gregoriana, circa l'immunità ecclesiastica, 1673, in-fol., publié sous le nom d'Omantio Arega.

GAETANO DA BERGAMO, capuc., né en 1660., a écrit des livres ascétiques et théolog. au nombre de 40, et dont on peut voir le catalogue dans les Mémoires de Valois. Il m. en 1753.

GAFFAREL (Jacques), docteur en théol. et en droit canon, né à Mannes en Provence, m. à Sigonce, près de Sisteron, en 1681, à 80 ans, fut bibliothécaire du cardinal de Richelieu, qui l'envoya en Italie en 1626 et en 1632, pour y acheter les meilleurs livres imprimés et m.ss. Il a donné: Curiositates inaudita de figuris Persarum talismanicis, Hambourg, 1676, 1678, 2 vol. in-8°; Curiosités inouïes de Gaffarel, publ. en 1637, in-8°; ouv. censuré par la Sorb., trad. en fr., Paris, 1630, in-8°, et autres ouv. de théologie.

GAFURIO (Franchino), né à Lodi en 1451, enseigna la musique à Vérone, à Gênes, à Naples, à Lodi, et m. Milan en 1520. Il a donné : Teorica della musica, Milan, 1492; Trattato dell' armonia de' musicali stromenti, 1518, etc., etc.

GAGE (Thomas), Irlandais, d'une famille catholique, se fit dominicain en Espagne; en oye, en 1625, missionnaire

aux Philippines, il acquît de grandes richesses, retourna en Angl., renonça à la religion catholique, et devint ministre en 1648. Il conseilla à Cromwel de s'emparer de la Jamaïque sur les Espagnols. Il publia en 1651, en anglais, une Relation curieuse de ses voyages dans la Nouvelle-Espagne et dans les Indes occidentales, que Colbert fit traduire en fr. par Baillet, 2 vol. in-8°, '167€, et Amst., 1699, en 2 vol. in-12; Briès e Instruction pour apprendre la langue indienne, appelée poconchi où pocoman, Paris, 16-6, in-12.

GAGE (Thomas), dernier gouverneur de Massachussetts, nommé par le roi d'Angl., déclaré par les habitans de Boston traitre à sa patrie. Il m. en Angleterre, en 1787.

GAGLIARDI (Achille ), jés., né à Padoue en 1 1:1559, m. à Mantoue en 1607. Il professa à Padoue. Le plus estimé de ses ouv. ascétiques est: Il compendio della perfezion cristiana.

1

GAGLIARDI (Hubert), méd. de Milan, flor. à la fin du 16e s. On a de lui: Della ragione e quantita del viito nelle febri pestifere, maligne ed acute, Milan, 1645, in-4°.

GAGLIARDI (Dominique), prof. de méd. à Rome. Ses princip. ouv. sont:

Anatome ossium novis inventis illustrata, Romæ, 1689, in-8°, Lugduni Batav., 1723, in-8°; L'infermo istruito nella scuola del desiganno; opera composta a beneficio di chi desidera vivere longamente, Rome, 1719, in-8°, rre part.; ibid., 1720, in-80, 2° part.; De educatione filiorum, Romæ, 1723, in-8°.

GAGLIARDI (Paul), chan., né à Brescia en 1675, où il m. en 1742, a écrit: Parere intorno all'antico stato de' Cenomani e a' loro confini, Padoue, 1724, et Brescia, 1750; Veterum Brixix episcoporum S. Philastrii et S. Gaudentii opera, nec non B. Bamperti, et Ven. Adelmanni opuscula, etc., Brescia, 1738. Gagliardi (JeanAnt.), fils du précéd., méd. de Milan, vivait dans le 17 s. On a de lui: Nova ratio universalis medendi febribus humoralibus, Mediolani, 1632, in-40; Consultationes variæ, Coloniæ, 1637; Cognitione e cura di morbi communi æstivi ed autumnali, Milan, 1643; Del acciaio in uso della medicina, Milan, 1645.

en

GAGNA (Gaspard), jés. ital., né en 1686, prof. à Turin, où il m. 1755. Il a laissé: Lettere d'Eugenio apologista ad un collega del P. Daniello

Concina sulle dissertazioni della storia del probabilismo, etc., Lubiana (Venezia), 1745, 3 vol. in-4°.

GAGNIER (Jean), né à Paris, d'a. bord chan. de Sainte-Geneviève. Ayant apostasié, il se retira en Angl. et publ. me brochure en 1706, pour sa justifica tion contre l'Eglise cathol. Il professa les langues orient. dans l'univers. d'Oxford. Ses princip. ouvr. sont : Vie de Mahomet, trad. en fr. et publ. à Amst. en 1730, en 2 vol. in-12; Vie d'Abulfeda, en latin, Oxford, 1723, in-fol.; Traduction lat. du livre hébreu de Jos. Ben Gorion, Oxford, 1706, in-4°, avec notes; Vindicia Kircherianæ, Oxford, 1718, in-fol.

des

GAGUIN (Robert), général des mathurins, né à Colines, près Amiens. Charles VIII et Louis XII l'employèrent dans plus. négociat. en Italie, en Allem., en Angl. Ilm. à Paris en 1501. Ses principaux ouv. sont : Histoire de France, en latin, depuis Pharamond jusqu'àa l'année 1499, in-fol., Lyon, 1524, trad. en fr. par Desrey, 1514, in-fol.; Chronique de l'archevêque Turpin, trad. en fr., Paris, 1627, en gothique, in-4° ou Lyon, 1585, in-8°; des Epitres curieuses, des Harangues et des Poésies en latin, 1498, in-4°; Histoire romaine, en 3 vol. in-fol., goth.', recherchée par les bibliomanes, etc.

[ocr errors]

GAHAGANS (N.), poète anglais, supplicié à Londres pour avoir rogné des guinées, traduisit dans la prison de Newgate, en vers latins, le Temple de la gloire du célèbre Pope,

GAI (Ant.), né en 1686, cél. sculpt., aut. d'un gr. nomb. d'ouv, en bronze et en marbre, envoyés dans différentes villes de l'Europe.

GAICHIES (Jean), oratorien, né à Condom, m. à Paris en 1731, à 83 ans. L'abbé de Lavarde a pub. le recueil de ses OEuvres en 1739, in-12.

GAIGNAT (N.), cél. bibliophile, rec. une immensité de livres rares et curieux, dont le catalogue, composé de 3,542 articles, forme 2 volumes, et fait suite à la Bibliothèque instructive de Debure. 1

GAIGNY ou GANAY (Jean de), Gagnæus, doct. de Sorb., né à Paris, m. en 1549. Il fut chancelier de l'univ., et premier aumônier du roi François Ier. On a de lui des Commentaires sur le Nouveau Testament.

P

GAILL (André), jurisconsulte, né à Cologne en 1526, où il m. en 1587, fut chargé de plus. commissions par les em

|

ner,

pereurs Maximilien II et Rodolphe II. On a de lui divers Traités sur des matières de droit. Le plus connu est: De~ cisiones camera imperialis, avec MeisFrancfort, 1603, in-fol. GAILLARD DE LONGJUMÉAU, d'Apt, où il m. en 1695, forma le projet d'un grand Dictionnaire historique universel, et en confia l'exécution à Moréri son aumônier.

év.

GAILLARD (Honoré), jésuite, bon prédic., né à Aix en 1641, m. à Paris en 1727. On a de lui quatre Oraisons funèbres. Il avait rassemblé ses Sermons quelque tems avant sa mort; mais on ignore ce que ce rec, est devenu.

GAILLARD (Gabriel-Henri), né en 1726 à Ostel, m, à St.-Eirmin près Paris en 1806, membre de l'acad. fr., de celle classe de l'institut. On a de lui un grand des inscript. et belles-lett., et de la 30 torique française, à l'usage des jeunes nombre d'ouvr. Les princip. sont: Rhédemoiselles, Paris, 1746, in-12; Poétique française, 1719, 2 vol.; Parallèle des quatre Electre, de Sophocle, d'Eu1750, in-8°; Mélanges littéraires, 1757, ripide, de Crébillon et de Voltaire, in-12; Hist. de Marie de Bourgogne, 1757, in-12; Histoire de François I, 1769, 7 vol. in-12; idem, en 8 vol.; fiistoire des rivalités de la France et de l'Angleterre, 1802, 11 vol. in-12; M. Auger en a pub. une 2e édit., 1806, 8 vol. in-12; Histoire de Charlemagne, 4 vol. in-12; Observ. sur l'Histoire de France de MM. Velly, Villaret et Garnier, Paris, 1807, 4 vol. in-12; Eloge histor. de Malesherbes.

GAILLARDE (Jeanne), savante, née à Lyon, distinguée par ses poésies daus le 16 s. Marot la comparant à Christine de Pisan, l'a célébrée dans un rondeau qu'il fit à sa louange. Elle y répondit par un autre rondeau.

GAIOT (Marc-Antoine), né à Annonay en Vivarais, profess. d'hébreu à Rome, publia, l'an 1647, in-8°, les Aphorismes d'Hippocrate, en trois langues, à trois colonnes ; et une traduction hébraïque faite par des rabbins.

GAITTE (Jacq.), doct. de Sorb., publia, en latin, à Lyon, en 1678, in-12 et in-4°, un traité sur l'usure, intitulé: Dissertatio de usuraria trium contractuum pravitate.

GAL (St.), natif d'Irlande, et disci ple de St. Colomban, fonda en Suisse le cél. monastère de Saint-Gal, dont il fut le premier abbé en 614. Il mourut vers 646. On a de lui quelques ouvrages peu

connus.

GALADIN (Mahomet), empereur du Mogol dans le 16e s., m. en 1605, illust. par ses belles qualités. Il donnait deux audiences par jour, et fit mettre une clochette à son palais, dont la corde répondait à la rue. Dès qu'il entendait le son de la cloche, il descendait ou faisait monter celui qui avait des demandes ou des plaintes à lui faire.

GALANTHES, roi des anciens Celtes, succéda à sa mère Galathea. Après avoir subjugué plusieurs peuples, il leur donna le nom de Galatie, pays qui fut depuis nommé Gallia (la Gaule). Leurs. descendans s'étendirent jusque dans la Grèce et dans l'Asie mineure, où ils transportèrent le nom de Galates.

GALANTHIS(mythol.), servante d'Alcmène, femme d'Amphitryon, roi de Thèbes, fut métamorphosce en belette par Junon.

GALANUS (Clément), théatin italien, missionnaire en Arménie. De retour à Rome, il publia, en 1650, deux vol. in-fol., en latin et en arménien, sous ce titre : Conciliation de l'Eglise arme`nienne avec l'Eglise romaine, sur les témoignages des pères et des docteurs arméniens. Il avait publié, en 1645, à Rome, une Grammaire arménienne.

GALAS (Matthieu), général des armées impériales, né à Trente en 1589, se signala tellement en Italie et en Allemagne, sous le fameux Tilli, qu'après sa mort, il fut mis à la tête des armées de l'empereur Frédéric II. Ilm. à Vienne en Autriche en 1647, avec la réputation d'un des plus grands généraux de son

tems.

mé), franciscain, savant dans les langues et dans la théol., a donné: Opus de ar canis catholicæ veritatis, Orthone-Maris, 1518, in-fol., contre les juifs. La meilleure édit. est celle de Francfort 1612 in-folio. Galatin vivait encore

en 1532.

[ocr errors]

GALAUP DE CHASTEUIL, né à Aix en 1588, ami du cél. Peiresc, alla cultiver les langues orientales dans le pays même. Il se retira en 1631 sur le mont Liban. Les Maronites, après la mort de voulurent le revêtir de leur patriache, cette dignité. Le solitaire la refusa, et m. en 1644, dans un monastère des carmes déchaussés. Marchetti, prêtre de Marseille, a écrit sa vie.

GALAUP (Franç. et Pierre). Le premier, m. à Verceil en 1658, à 52 ans, cultivait la poésie, la philos. et la littér Il fut d'abord au service de Lascaris, gr.maître de l'ordre de Malte, puis à celui du gr. Condé, qui le fit capit. de ses gardes. Ce prince étant sorti du royaume, Galaup se retira à Toulon, où il arma un vaisseau de guerre sous la bannière de Malte. Après s'être signalé pendant plusieurs années, il fut pris par des Algeriens. Il sortit d'esclavage au bout de deux ans, et passa au service du duc de Savoie. Il avait trad. les petits prophetes, et mis en vers français quelques livres de la Thébaïde de Stace. Le second, en 1727, à 83 ans, faisait des vers provencaux. Il a laissé une Explication in-folio, des arcs de triomphe dressés à Aix pour l'arrivée des ducs de Bourgogne et de Berri, impr. en 1701.

in.

GALBA (Servius Sulpitius), emper. romain, de la famille des Sulpices, féGALATÉO (Antoine), dont le nom conde en grands hommes, né en Italie ? était Ferrari, né en 1444, dans la terre proche Terracine, l'an 750 de Rome av. d'Otrante, à Galatina, d'où il a pris l'ère commune. Il exerça la charge de son nom, était Grec d'origine, m. à Lecce préteur à Rome, puis celle de gouvern. en 1517; il s'attacha à la médecine et à d'Aquitaine, de proconsul d'Afrique, de la littérature grecque et latine. On a de général des armées dans la Germanie, et lui: De situ Japigiæ, Bâle, 1558, in-8°. ensuite dans l'Espagne Tarragonaise. H La meilleure édit. est de 1727; in-8°; était sévère observateur de la justice. Il une Description de Gallipolis; Successi fit dans la Tarragonaise couper les mains dell' armata Turchescanella citta d'Ot-à un banquier infidèle, et ordonna que, tranto dell' anno 1480, in-4o, 1612; un Eloge de la goutte, qu'il composa pour charmer les douleurs de cette maladie cruelle,,etc.

GALATHEE (mythol.), nymphe de la mer, fille de Nérée et de Doris, fut aimée de Polypheme : elle lui préféra Acis, que le géant écrasa sous un rocher qu'il lança sur lui; mais les dieux, tonchés de compassion pour ce berger, le changèrent en fleuve.

GALATIN (Pierre Colonne, surnom

pour l'exemple, on les attachât sur son bureau. Au milieu de ses emplois, Galba se livra à la solitude, pour ne point donner prise aux soupçons inquiets de Néron. Il ne put les éviter. Ayant désapprouvé les vexations cruelles que les intendans exerçaient dans toutes les provinces de l'empire, Néron envoya ordre de le faire mourir. Il échappa au supplice, en se faisant proclamer empereur. Toute la Gaule le reconnut, et Néron fut réduit à se donner la mort, l'an 68

« PreviousContinue »