Siècles. AÉTION, stat. THEOCRITE; Anth. Pal., t. 1, p. 296, HHc No. 337. Il fit en bois de cèdre une très-belle statue d'Esculape que consacra à Milet Nicias, habile médecin et poète, qui florissait du temps de Théocrite. Voy. Nicias, p. 595. le * AÉTION, A¤TIWNOC, gr.f. Tête de Priam, bu, debout, ACTION; cornaline intaille apparnant à M. Pétrée à Paris, acquise par lui en Egypte. Selon M. Dubois, cette figure, dont l'antiquité est douteuse, a de l'analogie avec un Mercure barbu gravé sur une hyacinthe de la collection de lord Algernon-Percy. RASPE, No. 1397, pl. 30; MILLIN, Gal. Myth., pl. 50, No. 205, et avec le Mercure du putéal du Capitole. Une pierre du cabinet de M. le Bon, Bengnot porte UNITÇA. Siècles. AGAMÈDE, arch. M. Sillig le place avec raison parmi AAA? les artistes des temps mythologiques. Au reste, ce n'est ni dans l'Iliade ni dans l'Odyssée qu'il en est question, mais dans l'hymne à Apollon, v. 296; et comme les hymnes attribués à Homère ne sont pas de lui, on ne peut lui imputer ni AGAMÈDE, ni ERGINUS, ni TROPHONIUS, que l'hymne donne pour père et pour frère à AGAMÈDE. Cependant ces architectes, qu'on disait avoir construit le temple de Tégée et l'Hereum on temple de Junon à Olympie, pourraient bien avoir existé à des époques incertaines. Selon Pausanias, Boot., c. 37, 3, 5, ils auraient érigé un temple à Neptune, celui d'Apollon, en marbre, à Delphes, ainsi que le trésor d'Hyriæus, et bâti le palais d'Amphitryon, ce qui les rejette encore dans les temps fabuleux. AGAPTUS, arch. Voy. AGNAPTUS. *AGASIAS, fils de Dosithér; stat. d'Éphèse. A ̃AZIAΣ ΔΩΣΙΘΕΟΥ ΕΦΕΣΙΟΣ ΕΠΟΙΕΙ, Auteur du H 6 ros combattant ou Gladiateur Borghese. M. Sillig veut en faire un HÉGÉSIAS; mais pourquoi changer ce nom, écrit AGASIAS en dialecte dorien sur la statue, que ce statuaire portait certainement et sous lequel il était connu? V WINCKELM., H. A., t. 1, p. 292 et seq., et les notes; THIERSCH, Epochen, etc., 2de, édit., p. 132; BECKI, C. Inser., t. 2, p. 237. Une statue de Mars du Musée Royal, No. 411, porte le nom d'Héraclide d'Ephese, fils d'Agasias; et Visconti, Notice du Musée Royal, ex Op. var., t. 4, p. 321, est porté à regarder cet AGASTAS comme le même que celui du Héros combattant. Voy. AGNEIUS et HERACLIDE. #AGASIAS, fils de Ménophile d'Ephèse. Il travailla à Délos pour les Romains. Son nom, dans l'inscription qui en parle, est écrit Agasias. SPOŇ, Misc., p. ver, ? IV? P. 579. d'après J.-F. GRONOVIUS, notes sur Pline; BŒCKH, Corp. Inscrip., t. 2, p. 238, No. 2285 b, ÁƑAZIAZ ΜΗΝΟΦΙΛΟΥ ΕΦΕΣΙΟΣ ΕΠΟΙΕΙ; cette inscription était celle de la statue élevée à Délos au legatus romain C. Billienus, peut-être celui dont parle Cicéron, ce qui placerait ce statuaire vers 105 avant J.-C. BRACCI, t. 2, p. 259. Voyez HEGESIAS, et SILL., Catalog. artif., p. 223–225. *AGASIUS (SEXT. POMPEIUS), arch. de S. Pompée. Inscription trouvée à Rome par J. Lipse. Grut., p. 633, 3; omis par M. R.-Rochette. * AGATHANGELUS, gr.f. ???. AгA@ANгe^ЛOY au lieu de ArАOAггeñoy. Tête de S. Pompée, cornaline très-belle, ressemblant à un rubis, intaille, caboch., 0,018m. sur 0,025m. ANT. BORIONI, Col. rom. antiq., pl. 68, p. 48. De son temps cette pierre appartenait à un gentilhomme polonais. VINCKELM., H.A., t. 5, p. 124, t. 6, p. 212; Catalog. STOSCH, p. 437, No. 186. Il dit, et De Murr, p. 42, répète après lui, qu'elle avait été trouvée dans un tombeau, près de celui de CECILIA METELLA à Rome (elle était montée sur un anneau d'or d'une once), et qu'elle appartenait à Sabbatini, après la mort duquel on la vendit 200 écus romains à la Dsse. de Lunéville Calabritto, qui la donna au peintre Hackert. BRACCI, pl. 5, 54; RASPE, Νο. 1079, ΑΓΑΘΑΝΓΕΛΟΥ (sic). - Vettori dit la pierre antique et le nom moderne. Lessing, Kollekt., etc., t. 1, p. 276, est disposé à regarder comme moderne cette pierre, dont il paraît ne parler que de ouï-dire. Visconti, Op. var., t. 2, p. 121 et 327, pense qu'elle est d'ALESSANDRO CESARI. M. Meyer n'en parle pas dans son Hist. de l'Art. Winckelmann, H.A.,Î. 11, c. 1, 12, t. 6, p. 200, 202, cite encore AGATH ANGELUS sans exprimer de doute; et même, p. 212, il fait remarquer la manière dont ce nom est écrit: ΑΓΑΘΑΝΓΕΛΟΥ pour ArА Arг.Y. Plus bas il certifie, d'après une médaille d'or, l'exactitude de la ressemblance de la tête de Sextus Pompée. Il donne quelques détails sur la figure, la barbe, etc. Le même volume, pl. 8 c, de cet auteur, présente encore cette tête. M. Raoul-Rochette, Let. Sch., p. 20, reproche à M. Sillig d'avoir admis ce nom dans son Catalogue. D'autres peuvent penser qu'il aurait eu tort de l'omettre, mais qu'il aurait dû, d'après Vettori et Visconti, exprimer quelque doute sur Siècles. son authenticité. Raspe, No. 10795, cite une autre AGATHARQUE. Il se pourrait qu'il y eût eu deux *+ AGATHÉGLOLUS, gr.f. ???. AгAÐHг^O^OY. Siècles. Voc et c PP. 527, 530, 53, 539. Siècles. Millin, Intr., p. 183, t. 2, p. 117, le croit postérieur à l'époque d'Alexandré- RASPE, Nos. 10240 et 10241, * AGATHOCLES, stat. Il était l'auteur de l'anathéma, ou de l'offrande consacrée par un Philoxene dans le Parthenon, et qui pouvait être une statue. Bocкй, C. Inscr., t. 1, No. 480. * AGATHON, AгAOWN. Bacchus, béril, intaille, * AGATHOPUS, gr.f. Tête de Romain in- On cite parmi les différens états attachés à la maison des empereurs un GAMUS (GRUT., p. 582, 8); un M. ULPIUS ERIDANUS (p. 532, 9); un M. ULPIUS DIONYSIUS ? |