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Siècles.

AÉTION, stat. THEOCRITE; Anth. Pal., t. 1, p. 296, HHc No. 337. Il fit en bois de cèdre une très-belle statue d'Esculape que consacra à Milet Nicias, habile médecin et poète, qui florissait du temps de Théocrite. Voy. Nicias, p. 595.

le

* AÉTION, A¤TIWNOC, gr.f. Tête de Priam,
avec le bonnet phrygien, profil à droite, sard., int.,
ovale, légèrement caboch., 0,024m, sur 0,018m. Léon.
Agostini, p. 39, appelle cette tête Massinissa;
nom du graveur n'est pas sur sa planche. Sros., pl. 3;
GRAVELLE, t. II, 103; LIPP., II, 116; DE MURR,
P. 41; DENI, p. 56, No. 6; BRACCI, pl. 4; RASPE,
No. 9106; MILLIN, Dictionn. B.-A., t. i
, P. 712,
Intr., p. 183; Gal. Myth., pl. 171 bis, No. 588. Raspe,
d'après Winckelmann, Cat. Stosch., p. 354, No. 191,
dit que de chez M. Masson cette pierre passa dans la
collection du duc de Devonshire. C'est aussi l'opinion
de Visconti, Op. var., t. 2, p. 169. Il n'est pas de
l'avis de Bracci, qui pensé que cet AETION pouvait
être le peintre qui peignit Alexandre et Roxane. Du
No. 9105 à 9114, Raspe donne plusieurs copies de
cette belle pierre; une, No. 9107, en cornaline, avec
le nom écrit ACITON, était du cabinet Tassie; celle
du No. 9112, aussi en cornaline, de la collection d'Or-
léans (LIPP. II, 116). Selon Raspe, ce n'aurait pas été
la pierre originale. Il paraît que, copie ou non, elle
n'en a pas fait partie d'après
:
une note de M. Dubois,
tirée de Gassendi, cette pierre aurait appartenu à Pey-
resc, et l'on ignore ce qu'elle est devenue. Une copie
dans le cabinet de La Haye, DEJONGE, p. 175, No. 9.
Gravelle, t. 2, p. 103, donne une tête de vieillard cas-
qué, et dans le champ un hermès de Priape avec le
nom d'AETION, JOKITJA (AETIWNOC), sans in-
diquer d'où il l'a tirée. Ce ne peut pas être celle de
Stosch ni de Bracci, et elle n'est même pas de la
même grandeur. Du reste, elle est aussi mal gravée
que toutes les planches de Gravelle, et l'on ne conçoit
rien aux éloges donnés par Mariette à la manière dont
est exécuté cet ouvrage.
Une Bacchanale de
neuf paysans sacrifiant. AETIONOC (Lipp. I, p. 322,
914) paraît à Raspe, No. 4393, dans le style du gra-
veur moderne Dorsch, qui, selon lui, à gravé la
plupart des pierres, prétendues antiques, du cabinet
d'Ebermayer, publié à Nuremberg, 2 vol. in-fol., 1720-
22, et qui a passé en Portugal. Mercure bar-

bu, debout, ACTION; cornaline intaille apparnant à M. Pétrée à Paris, acquise par lui en Egypte. Selon M. Dubois, cette figure, dont l'antiquité est douteuse, a de l'analogie avec un Mercure barbu gravé sur une hyacinthe de la collection de lord Algernon-Percy. RASPE, No. 1397, pl. 30; MILLIN, Gal. Myth., pl. 50, No. 205, et avec le Mercure du putéal du Capitole. Une pierre du cabinet de M. le Bon, Bengnot porte UNITÇA.

Siècles.

AGAMÈDE, arch. M. Sillig le place avec raison parmi AAA? les artistes des temps mythologiques. Au reste, ce n'est ni dans l'Iliade ni dans l'Odyssée qu'il en est question, mais dans l'hymne à Apollon, v. 296; et comme les hymnes attribués à Homère ne sont pas de lui, on ne peut lui imputer ni AGAMÈDE, ni ERGINUS, ni TROPHONIUS, que l'hymne donne pour père et pour frère à AGAMÈDE. Cependant ces architectes, qu'on disait avoir construit le temple de Tégée et l'Hereum on temple de Junon à Olympie, pourraient bien avoir existé à des époques incertaines. Selon Pausanias, Boot., c. 37, 3, 5, ils auraient érigé un temple à Neptune, celui d'Apollon, en marbre, à Delphes, ainsi que le trésor d'Hyriæus, et bâti le palais d'Amphitryon, ce qui les rejette encore dans les temps fabuleux.

AGAPTUS, arch. Voy. AGNAPTUS.

*AGASIAS, fils de Dosithér; stat. d'Éphèse. A ̃AZIAΣ ΔΩΣΙΘΕΟΥ ΕΦΕΣΙΟΣ ΕΠΟΙΕΙ, Auteur du H 6 ros combattant ou Gladiateur Borghese. M. Sillig veut en faire un HÉGÉSIAS; mais pourquoi changer ce nom, écrit AGASIAS en dialecte dorien sur la statue, que ce statuaire portait certainement et sous lequel il était connu? V WINCKELM., H. A., t. 1, p. 292 et seq., et les notes; THIERSCH, Epochen, etc., 2de, édit., p. 132; BECKI, C. Inser., t. 2, p. 237. Une statue de Mars du Musée Royal, No. 411, porte le nom d'Héraclide d'Ephese, fils d'Agasias; et Visconti, Notice du Musée Royal, ex Op. var., t. 4, p. 321, est porté à regarder cet AGASTAS comme le même que celui du Héros combattant. Voy. AGNEIUS et HERACLIDE.

#AGASIAS, fils de Ménophile d'Ephèse. Il travailla à Délos pour les Romains. Son nom, dans l'inscription qui en parle, est écrit Agasias. SPOŇ, Misc., p. ver,

? IV?

P. 579.

d'après J.-F. GRONOVIUS, notes sur Pline; BŒCKH, Corp. Inscrip., t. 2, p. 238, No. 2285 b, ÁƑAZIAZ ΜΗΝΟΦΙΛΟΥ ΕΦΕΣΙΟΣ ΕΠΟΙΕΙ; cette inscription était celle de la statue élevée à Délos au legatus romain C. Billienus, peut-être celui dont parle Cicéron, ce qui placerait ce statuaire vers 105 avant J.-C. BRACCI, t. 2, p. 259. Voyez HEGESIAS, et SILL., Catalog. artif., p. 223–225.

*AGASIUS (SEXT. POMPEIUS), arch. de S. Pompée. Inscription trouvée à Rome par J. Lipse. Grut., p. 633, 3; omis par M. R.-Rochette.

* AGATHANGELUS, gr.f. ???. AгA@ANгe^ЛOY au lieu de ArАOAггeñoy. Tête de S. Pompée, cornaline très-belle, ressemblant à un rubis, intaille,

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caboch., 0,018m. sur 0,025m. ANT. BORIONI, Col. rom. antiq., pl. 68, p. 48. De son temps cette pierre appartenait à un gentilhomme polonais. VINCKELM., H.A., t. 5, p. 124, t. 6, p. 212; Catalog. STOSCH, p. 437, No. 186. Il dit, et De Murr, p. 42, répète après lui, qu'elle avait été trouvée dans un tombeau, près de celui de CECILIA METELLA à Rome (elle était montée sur un anneau d'or d'une once), et qu'elle appartenait à Sabbatini, après la mort duquel on la vendit 200 écus romains à la Dsse. de Lunéville Calabritto, qui la donna au peintre Hackert. BRACCI, pl. 5, 54; RASPE, Νο. 1079, ΑΓΑΘΑΝΓΕΛΟΥ (sic). - Vettori dit la pierre antique et le nom moderne. Lessing, Kollekt., etc., t. 1, p. 276, est disposé à regarder comme moderne cette pierre, dont il paraît ne parler que de ouï-dire. Visconti, Op. var., t. 2, p. 121 et 327, pense qu'elle est d'ALESSANDRO CESARI. M. Meyer n'en parle pas dans son Hist. de l'Art. Winckelmann, H.A.,Î. 11, c. 1, 12, t. 6, p. 200, 202, cite encore AGATH ANGELUS sans exprimer de doute; et même, p. 212, il fait remarquer la manière dont ce nom est écrit: ΑΓΑΘΑΝΓΕΛΟΥ pour ArА Arг.Y. Plus bas il certifie, d'après une médaille d'or, l'exactitude de la ressemblance de la tête de Sextus Pompée. Il donne quelques détails sur la figure, la barbe, etc. Le même volume, pl. 8 c, de cet auteur, présente encore cette tête. M. Raoul-Rochette, Let. Sch., p. 20, reproche à M. Sillig d'avoir admis ce nom dans son Catalogue. D'autres peuvent penser qu'il aurait eu tort de l'omettre, mais qu'il aurait dû, d'après Vettori et Visconti, exprimer quelque doute sur

Siècles.

son authenticité. Raspe, No. 10795, cite une autre
tête de S. Pompée, soufre de Stosch, très-belle, avec
l'inscription ΑΓΑΘΑΝΓΕΛΟΥ MACINOC ΕΠΟΙΕΙ,
qui doit être de la même fabrique que l'autre. Au reste,
si Vettori était certain que ce nom fùt d'une main mo-
derne, on ne peut pas aller contre un fait, mais le nom
d'AGATHAngelus n'en est pas moins antique, et se
trouve dans une inscription du Columbarium de Livie
(GORI, t. 2, pl. 1, No. 161), et il pouvait très-bien être
celui d'un graveur. Ce nom, selon M. Dubois, se trouve
sous un sacrifice, pierre moderne. V. AGATHE-
GLOLUS.

AGATHARQUE. Il se pourrait qu'il y eût eu deux
peintres de ce nom, dont l'un était fils d'Eudème de
Samos, et apprit sans maître. Le plus ancien travailla
sous la direction d'Eschyle à ses décorations; le se-
cond, contemporain de Zeuxis, qui estimait peu sa
célérité de main, fut employé par Alcibiade. L'un de
ces peintres, probablement le premier, écrivit sur la
perspective théâtrale. Ni l'un ni l'autre ne laissa une
grande réputation, et l'on n'en cite aucun ouvrage.
Voy. SILLIG; MEYER, H. A., t. 2, p. 150; VŒLKEL,
Archaeol. nachlass, etc., p. 103, et les addit. de K.-O.
MULLER, p. 149; et surtout LETRONNE, Lettres d'un
Antiquaire à un Artiste, etc., 1835, p. 269–402.
*+ AGATHE, , gr.f. ???. Bracci, t. 2, p. 284, dit que
c'est le faux ALTHÉES de Dolce; AGATHE n'est pas
plus certain.

*+ AGATHÉGLOLUS, gr.f. ???. AгAÐHг^O^OY.
Amaduzzi, Acad. de Cort., t. 9, p. 146, et Nov. Thes.,
t. 1, p. 15, lit de cette manière barbare le nom
d'AGATHANGELUS de la tête de Sext. Pompée.
* AGATHÉMÈRE, gr.f. AПAOHMEPOC. Tête de
Socrate, sard., int., ovale, cabochon, fragmentée,
autrefois 0,014m. sur 0,011m. Cette tête, d'abord de
la collection Vandermarck, à Harlem, passa au duc
de Devonshire; Wordlige, pl. 54, la donne comme
de la collection Portland; elle est aujourd'hui dans
celle du duc de Blacas. STOSCH, pl. 4; BRACCI, pl. 6;
LIPP., II, p. 100, No. 344; DENH, p. 85, No. 16;
R.-ROCHETTE, Lett. Sch., p. 21. — De Murr, p. 43,
fait ce graveur à peu près contemporain de Polyclète.
-D'après la forme de l'E et du C, Visconti, Op. var.,

Siècles.

Voc

et c

PP. 527, 530, 53,

539.

Siècles.

Millin, Intr., p. 183,

t. 2, p. 117, le croit postérieur à l'époque d'Alexandré-
le-Grand; voy. aussi p. 293.
met E au lieu d'€.
copies.

RASPE, Nos. 10240 et 10241,

* AGATHOCLES, stat. Il était l'auteur de l'anathéma, ou de l'offrande consacrée par un Philoxene dans le Parthenon, et qui pouvait être une statue. Bocкй, C. Inscr., t. 1, No. 480.

* AGATHON, AгAOWN. Bacchus, béril, intaille,
collect. Algernon-Percy. RASPE, No. 4273.

* AGATHOPUS, gr.f. Tête de Romain in-
connu, prétendu Sextus Pompée (DENÉ,
III, p. 21, No. 51), intaille, profil à droite, héril,
ovale, caboch., 1,021 m. sur 0,015m. AƑÃOП°VC
€ПOIEI. D'abord à l'abbé Andreini, à Florence, en-
suite au grand-duc de Toscane. STOSCH, pl. 5; GORI,
t. II, pl. 1, No. 2; LIPP., II, p. 167, No. 516; DE
MURR, p. 43; BRACCI, pl. 7. Raspe, No. 10772, dit
cette pierre une cornaline; MILLIN, Introd., p. 173.
Le nom de ce graveur est sur une copie de cette pierre
et sur un mauvais enlèvement des Sabines. RASPE, No.
10773.-AAOTTOAVC (sic). Tête d'éléphant,
empreinte de Stosch. RASPE, No. 12947. AGA
THOPI. Deux mains jointes, cornaline de
Stosch. WINCKELMANN, Cabin. Stosch, p. 513, No,
221; DE MURR, p. 43; RASPE, No. 8120; il ne le
porte pas comme nom de graveur dans son Catalogue.
* AGATHOPUS (M.-JULIUS); AGATOPVS (sic),
AVRIFEX, orfév., eis. ou grav. sur or et arg., attaché
à quelque impératrice, probablement à Livie d'après
une inscription de son Columbarium et des serviteurs
des premiers Césars (GORI, Col., p. 151, No. 16).
L'inscription porte M. JVLIO AGATOPODI pour
AGATHOPODI, et l'on voit que ce nom avait con-
servé sa forme grecque AGATHOPOVS. Aux Nos, 117,
119 de Gori, on retrouve le même personnage AGA-
THOPODIS AVR., et au No. 118, p. 152, le nom
est sous la forme latine AGATHOPVS AVRIFEX.
On trouve ce nom d'AGATOPVS (sic) sur des lampes
en terre cuite de la collection Durand.

On cite parmi les différens états attachés à la maison des empereurs un GAMUS (GRUT., p. 582, 8); un M. ULPIUS ERIDANUS (p. 532, 9); un M. ULPIUS DIONYSIUS

?

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