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quatorze hommes barbus et obscènes, par DORIS; extérieur de la cylix offrant Bacchus et un faune. Coll. Magnoncour.

Ménades (Deux) et homme barbu; revers de la coupe de l'Amazone armée de KACHRYLION. Berlin.

Mercure portant le jeune Bacchus à Nysa; addition moderne au vase de PHRYNUS. Coll. Dur., de WIT., No. 21; = faisant une libation, coupe par HERMÆUS, p. 256;

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et les trois déesses, coupe, par XÉNOCLÈS. Ed. Dur., de WIT., No. 65, voy. Achille.

Minerve naissant armée de la tête de Jupiter. Aurevers, la déesse conduisant Hercule à Neptune, par PHRYNUS. Coll. Ed. Dur.; Cat. de WITTE, No. 21; auj. Coll. Blacas, 620 fr.; disputant avec Neptune, coupe, par AMASIS. Ed. Dur.; de Wrt., No. 33; auj. Coll. de Luynes, 3,200 fr. ?Minerve-Victoire, Athéné-Niké, sur une belle cylix de Vulci. Dur., de WIT., No. 65, depuis à la Coll. Beugnot, voy. Achille.

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cheval en laisse, coupe, par EUPHRONIUS et ONÉSIMUS. Psse. de Canino; DUB., No. 233. Pyrocome, à la crinière de feu; nom d'une jument, amphore de Vulci, par EXEKIAS, voy. Calicome, Caliphora, Sémus.

Quadrige d'Anchipus avec les noms des quatre juments, amphore. par EXÉKIAS. Ed. Dur., de WITTE, No. 296; monté par un jeune homme, etc.; sur la coupe, homme barbu assis, par EUPHRONIUS. Ed. Dur.; auj. Mus. Brit.; = cavalier et gymnasiarque, vase à trois anses, par PANTHEUS. Dur., de WIT., No. 91; auj. Will. Hope.

Satyre ithyphallique accroupi, obscene, petit plat, par EPICTETE. Coll. Ed. Dur., auj. Coll. Pourtales. Satyre ithyphallique jouant de la double flate, coupe,par NICOSTHÈNE. Durand, No. 147; Bibl. royale. -Satyre urinant dans un vase; exter., jeune guerrier nu, casqué, I levant une lance; archer tirant une flèche de son carquois, vase, par PAMAPHIUS, peint par EPICTÈTE. Psse. de Canino; DUBOIS, No. Sa174, voy. ici p. 253. tyre sur une belle coupe Vulci, peut-être par un SATYRUS, voy. ici p. 193.

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Sémus, nom d'un cheval sur une amphore de Vulci, par EXEKIAS. Voyez Calicome, Caliphora, Pyrocome.

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Silene ithyphallique assis, cylix de Vulci; jeune homme tenant un vase, par EPICTÈTE, p. 103; portant une outre, cylix de Vulci, par EPICTÈTE. Ed. Durand, de WITTE, No. 135; auj. Blacas; = en buste, tenant deux flûtes, coupe par CALENUS. Ed. Dur., de WITTE, No. 1434; Bibl. royale.

Thésée, cylix de Vulci, par DORIS. Coll. Canino, ici p. 99;

le minotaure et deux jeunes filles, cylix de Vulci, par EPICTÈTE. Ed. Dur., de

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PROPRIÉTAIRES DES VASES PEINTS

PORTANT LE NOM DES PEINTRES OU DES POTIERS.

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tant sa

vées, avait été recueillie avec goût par son propriétaire et provenait en partie de fouilles qu'il avait fait faire en Italie. Elle a été mise en vente à Paris, en 1840. Le Catalogue est de M. J. de Witte, voy. plus bas Coll. Durand. EPICTETE, ptr. Homme nu, barbu, porchlamyde au bout d'un bâton, petit plat, No. 63; Cat. étrusq. ou de Canino, par J. de WITTE, No. 178. JANUARIS, Coupe en bronze, argentée, consacrée à Mercure, Minerve, Mars. et Vulcain, No. 408. NICOSTHENE, fabr. de vases, trois éphèbes et deux femmes, danse obscène, canthare, No. 12; Cat. Dur., No. 662 ; = les vaisseaux d'Ulysse passant devant les sirènes, cylis de Vulci, No. 58. Coll. Dur., No. 418. PANTHEUS, fabr. de v., Hercule triomphant dans un quadrige, No. 37; ici p. 164. VICTORINUS, fabr. model., moule en terre rouge, No. 132.

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XÉNOCLÈS, fabr., Mercure assis et les trois déesses debout, cylix, No. 48; Coll. Dur., No. 65.

BIBLIOTHEQUE ROYALE (Cabinet des médailles). - CALENUS, Silène tenant des flûtes, coupe, inscr. lat., Coll. Dur., No. 1434. EUPHRÉNUS, gobelet orné de myrte, Coll. Dur., No. 1490. NICOSTHENES, fabr., Satyre ithyph. jouant de la double flute, Coll. Dur., No. 147.

BLACAS (Le duc de). Voyez sur ce célèbre amateur, p. 330.

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CANINO (Pce.). Les fouilles immenses et de la plus riche abondance, entreprises depuis 1828 et exécutées pendant longues années avec persévérance par ce prince, dans plusieurs parties de la Toscane, ont produit une quantité prodigieuse de vases accumulés dans les tombeaux. Ils doivent en grande partie provenir de fabriques étrusques formées, si l'on s'en rapporte à leur style et à leurs sujets mythologiques, par des artistes grecs et leurs élèves élrusques. D'autres sont des le comproduits importés par merce et sortis des fabriques de la Grèce, d'Athènes, de Corinthe, et de celles de Nola et de la Campanie. Par leurs formes,

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la beauté de leur terre; par leurs peintures étrusques ou imitées de l'ancien style grec, par la variété, la multiplicité et souvent par la nouveauté de leurs sujets, ces vases, découverts par milliers dans plusieurs nécropoles de la Toscane, ont produit, pour ainsi dire, une révolution archéologique. Se répandant en Europe et ajoutant aux richesses céramographiques des grandes collections, ils ont changé ou beaucoup modifié les opinions des antiquaires sur bien des points de l'antiquité figurée. Ils ont fait naître les discussions les plus intéressantes sous le rapport de l'art et sous celui de la science, sur les localités où se sont trouvés ces vases, sur les époques auxquelles on les doit, sur les sujets qu'ils présentent et sur leur style ou leurs diverses manières de les rendre. On s'est aussi beaucoup occupé de leurs noms et de la classification que leurs formes, comparées avec les descriptions des anciens et leurs usages présumés, doivent leur assigner. De tous côtés ont paru de savants ouvrages offrant de nouvelles idées sur la céramographie antique. Ceux du prince de Canino (Lucien Bonaparte), sur sa propre collection, furent des premiers publiés à Viterbe, Catalogo di scelte antichità etrusche, trovate negli scavi del principe di Canino, 183..; Museum étrusque de Luc. Bonaparte, prince de Canino, 1829, in-4o. de 212 pages. Il contient une liste de 1900 vases, en promet une autre de 408, et est terminé par 45

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planches offrant plusieurs centaines d'inscriptions étrusques, lithographiées, qui contiennent les noms d'un grand nombre de fabricants et de peintres de Vases étrusques de

vases.

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Lucien Bonaparte, prince de Canino, 183. M. Micali, le savant historien des anciens peuples de l'Italie avant la domination romaine, parmi les illustrations de ses importants ouvrages, a publié plusieurs des vases de la collection Canino. -En 1837, lors d'une vente qui ne fut terminée, parut, de M. J. de Witte, la description d'un certain nombre de ces vases, faite avec le même soin, la même érudition que celle qu'il avait donnée de la collect. Ed. Durand, en 18 1836 (voyez plus bas ce nom). Cette description (Cabinet d'antiquités trouvées en Etrurie) contenait 157 p., 300 Nos., 10 noms d'artistes et une bonne table des matières. En 1813, il y eut à Paris, au mois d'avril, une vente d'une partie de cette collection; elle fut annoncée par une très-bonne notice sans nom d'auteur (M. Dubois, sousconservateur du Musée royal des antiq. du Louvre), jv-84 p., 288 Nos., 16 noms de peintres ou de fabricants de vases et une planche avec 14 formes de vases. En 1845, autre vente, notice anonyme, 36 128 Nos. P., Beaucoup d'autres savants, entr'autres MM. Inghirami, Millingen, Panofka, Raoul-Rochette, Le Normant, ont exercé avec succès leur érudition et leur sagacité sur une foule de sujets de la collection du prince

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de Canino ou de celles des antiquaires qui, avec lui, ou à son exemple, ont fouillé l'ancien sol de l'Etrurie et l'ont forcé à nous rendre les richesses qu'il nous conservait comme en dépôt depuis tant de siècles. Une partie des recherches et des dissertations dont nous venons d'indiquer les auteurs sont insérées dans le vaste et précieux recueil des Annales de l'Institut de correspondance archéologique, etc., publiées à Rome et à Paris, et vrai trésor de connaissances et de documents archéologiques. Parmi toutes ces nombreuses ressources offertes à l'antiquaire, se distinguera toujours l'excellent et abondant rapport sur les fouilles de Vulci, Rapporto Volcente, dont, en 1831, le savant professeur de Berlin, M. Ed. Gerhard, a enrichi le 3e, volume des Annales, auxquelles, depuis, il a fait plusieurs autres présents du même genre et aussi précieux pour la science. Dans une partie de sa description du Musée royal de Berlin, Berlin's antike Bildwerke, de p. 137 à 370, M. Gerhard donne la descript. de la belle collection de vases du Musée où l'on trouve une quantité assez considérable de ceux produits par les fouilles de l'Etrurie, et de p. 342 à 370, il entre dans de grands détails sur les formes des vases et sur les noms qu'on leur a donnés. Il adopte en partie ceux qu'ils ont reçus du savant antiquaire le docteur Panofka (Recherches sur les véritables noms des cases grecs, Paris, 1829, fol.); voyez aussi le jugement qu'en porte

Gerhard, Annales, 1831, 3c v., p.219 à 270. Ces dénominations, quelquefois un peu arbitraires et qui manquent de preuves suf fisantes, n'ont pas été toutes, à beaucoup près, adoptées parles antiquaires, et il faut voir à ce sujet l'intéressant travail de M. Letronne, Observations sur les noms des vases grecs, àl'a casion de l'ouvrage de M. Panofka, Paris, 1833, extrait du Journal des Savants. Ce sont

de ces ouvrages consciencieux élaborés avec peine, où toutes les ressources de l'érudition ont été mises en œuvre avec la plus grande sagacité, une saine critique, et les rapprochements les plus heureux, pour porter lalu. mière dans des sujets difficiles et obscurs. C'est toujours avec confiance que l'on peut recourir aux excellents travaux de M. Gerhard, et l'on est sûr d'y trouver et plaisir et profit. — AMASIS, fabr., Persée com battant Méduse en présence de Mercure, Eno choe, DUBOIS, 1843, No. 62; Cat. anony, 1845, No. 32.

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ANDOCIDES, fabr. de V., Mars et Hercule combattant, séparés par Minerve et Mercure, amph, DUBOIS, No. 79. ARTDENUS, fabr., coupe sans sujet, DUBOIS, No. 283; de WIT, No. 71. KACHRYLION, fabr., l'Amazone Antiope levée par Thésée, cylix, de WIT., 1836, No. 115. KACHRYLION, fabr., et EUPHRONIUS, ptr., Hercule et Geryon, cylix, de W., 1836, No. 81. CHÉLIS, fabr., Satyre tenant un Rhy

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