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graviter conqueriter Burman." The last edition is printed in Italics, and is rare, and though superior to the preceding ones, is by no means to be recommended. See De Bure, No. 2723 ; Dibdin's Introd. v. i. p. 411-12; Fournier, Dict. p. 269; and Brunet, t. ii. p. 138.

SALMUR. 8vo. 1671. Fabri.

"De conjectura tantum, at audaciore, castigavit textum "Hor. et Heinsium in notulis subinde insectans." Harles, Brev. Not. Lit. Rom. p. 265. This edition is held in very little estimation.

AMST. 12mo. 1675. Cum Notis Bond. Apud Elzev.

This edition is well printed and very rare; it is executed litteris quadratis.' The Bipont editors observe; "Bond in"servit bene tironum studiis; unde editio hæc creberrime repe"tita est;" they further state that there have been upwards of fifty editions of Bond's Horace printed. A copy at Caillard's sale brought £2. 15s. and at F. Didot's, (sewed,) £8. 6s. 10d. See De Bure, Bibl. Instruct. No. 2724; Fournier, Dict. p. 269; and Brunet, t. ii. p. 138.

PARIS. 4to. 1691. Ad Usum Delphini. 2 vols. £3. 3s.

"One of the most useful, pleasant, and instructive of all the "Delphin Classics." Kett's Elements, v. ii. p. 531. This edition is rare and is held in considerable estimation; it contains some very sensible notes, by the editor, L. Desprez; it has been frequently reprinted. See De Bure, No. 2725; Fournier, Dict. p. 269; and Brunet, t. ii. p. 139.

CANT. 4to. 1699. Talboti. 10s. 6d. to 15s.

This is the most magnificent and correct edition which has yet been published: it is executed in a bold character, on a stout clear paper. It was formed on a collation of several MSS. and editions; among the latter those of Muretus, Fabricius, Lambinus, Cruquius, Pulmannus, Torrentius, and Dacier, were principally consulted. At the end of the volume are 38 pages of notes, which are chiefly critical and emendatory. See Ernesti, Fabr. B. Lat. v. i. p. 412-13; Harles, Brev. Not. Lit. Rom. p. 266; De Bure, No. 2726; Dibdin's Introd. v. i. p. 413; and Fournier, p. 269. It was reprinted in 1701"Il n'y a personne, qui ne loue les Directeurs de l'Académie "de Cambridge, du dessein qu'ils ont fait de publier en beaux "caractères, et le plus correctement, qu'il sera possible, divers "auteurs latins. Quoique l'on en ait plusieurs éditions, en plus petits caractères, et avec des notes plus étendues; on ne "peut voir qu'avec plaisir les belles éditions qu'ils ont déjà don"nées, et il y a beaucoup de profit à lire les remarques critiques,

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" que l'on a ajoutées à la fin. Il semble que l'on entend mieux "les auteurs, qui sont si bien imprimés, et que l'on a plus de "satisfaction à les lire, quand on n'y voit rien, qui ne plaise à “ la vue. La grosse lettre qu'on y a employée, est si belle et "si nette, et le papier si bon, qu'on ne peut pas douter, quand il n'y auroit que cela, que ceux qui le peuvent, et qui se piquent du choix des livres, ne les achetent à quelque prix que ce soit, &c." Le Clerc, Bibl. Choisie. t. iii. p. 251; see p. 251-8.

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TRAJECT. 12mo. 1699 et 1713. Burmanni. 6s. to 8s. 6d.

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These are very useful and creditable editions; in the compilation of the latter, Burmann collated some MSS. and Bentley's edition, from which sources he not only corrected the errors of the former, but culled some very choice and valuable readings; he has not, however, always followed these authorities, but has frequently altered some passages from conjecture only. Mitscherlich speaks favourably of its critical value. Harwood does not notice them. Fournier, Dict. p. 269; Brunet, t. ii. p. 139. "Cette édition d'Horace, en petits carac"tères, est très-jolie, et peu s'en faut qu'elle n'égale la beauté "des éditions des Elzeviers, en petit. Mais ce qu'il y a de "plus particulier ici, ce sont les Leçons Venusines (ce mot est "formé de Venusia, patrie d'Horace,) de Jean Rutgersius, qui, quoiqu'imparfaites, ne laissent pas d'être dignes de cet “habile homme, assez connu dans la République des Lettres, par son ouvrage, intitulé Variæ Lectiones,' qui fut imprimé "à Leide l'an 1618, in-4. Il a lui-même composé jusqu'à l'an “1623 sa vie, que l'on trouve dans la dernière édition des poë"sies de Nicolas Heinsius, son neveu, avec quelques uns de

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ses poësies. Il paroît, par la fin de cette vie, que l'auteur "avoit résolu de composer quatre livres de Leçons Venusines, "dont il a à peine pû achever un livre, étant mort à l'âge de "trente-six ans, à la Haye, le 26 d'October de l'an 1625, et "ayant été obligé d'employer une grande partie de sa vie en voyages, pour les affaires de la Couronne de Suede, de qui "il mourut envoyé à la Haye. On a trouvé les Leçons Venu"sines copiées de la main de Nicolas Heinsius, qui avoit eu "apparemment dessein de les publier, mais qui ne l'avoit pas pû "faire. Mr. Burmann rend présentement ce service au public, “qui lui en est obligé. La méthode de ces Leçons Venusines " est à peu près la même que celle de ses Diverses Leçons; si"non qu'ici il s'arrête plus à Horace, qu'à quelque autre auteur "que ce soit; quoiqu'il fasse aussi des digressions. Outre "cela Rutgersius ayant auparavant publié, en sa première jeu"nesse, à Paris quelques notes sur Horace, qu'il prétendoit "refondre dans ses Leçons Venusines, Nicol. Heinsius en tira

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quelques endroits, qui ne sont point insérés dans cet ouvrage, "et qu'on a joints à la fin. Le stile de Rutgersius est net et poli, et ses pensées sont justes et fines. Il n'est point chargé "de citations superflues, mais celles, qu'il rapporte, sont ordi"nairement telles qu'elles doivent être; c'est à dire, qu'on en peut conclure ce qu'il en recueille. S'il avoit pu s'appliquer uniquement à l'étude, et qu'il eût vécu plus long-tems, il au"roit pû aller de pair avec les plus grands critiques de son "tems; et ce tems-là étoit l'âge d'or des belles-lettres, dans "les Provinces Unies. Comme il n'y a ici que trente chapitres, "et qui contiennent tous des matières de pure critique, et "toutes différentes, on ne s'arrêtera pas à rapporter aucun exemple des explications ou des corrections de Rutgersius. Il y a peu de gens de lettres, qui ne connoissent ses Diverses Leçons, et par là ils peuvent juger de cet ouvrage." Le Clerc, Bibl. Choisie. t. iv. p. 274-6. "Miretur forsan aliquis, "cur post editos tam numerosos, et vastos nonnunquam, in "Horatii poëmata commentarios, hic quoque posthumus viri "quondam nobilissimi et doctissimi Jani Rutgersii foetus, ejus"dem poëtae Venoribus explicandis destinatus, à clarissimo "Burmanno in lucem protrahatur. Sed mirari desinet, qui insignem et minime vulgarem Rutgersii eruditionem ex libris "Variarum Lectionum, quas ipse adhuc vivens edidit, per"spectam habuerit: quæ se tanta ex illis elucet, ut merito "fateri quilibet cogatur, dignissimum esse, quidquid ejus viri "ineditum superest, ut lucem publicam adspiciat. Optime "præterea editor monet, impossibile omnino esse, ut scholas"ticus aliquis et umbratilis doctor, quales bene multi scholia "et notas in Horatium edidere, Augustei seculi nitorem, qui "in Horatio ubique resplendet, intelligere, multo minus aliis "explicare rite possit. Rutgersius autem, cujus nunc Venu"sina Lectiones lectoribus sistuntur, in luce hominum et in "consuetudine principum virorum, sicuti ipse olim Horatius fecerat, elegantias illas Horatianas assecutus est, etc." Biblioth. Libror. Novor. (A. 1699.) t. iv. p. 137-43, quod vide. LOND. 8vo. 1701 et 1725. Baxteri.

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"The second edition of Horace, in 1725, is by far the best "edition of Horace ever published. I have read it many times through, and know its singular worth. England has not pro"duced a more elegant or judicious critic than Baxter." Harwood. "Baxter magno ausu bis edidit Horatium, notisque sæpe inutilibus et ad interiorem poëtæ sensum fructumque "parum plenis dehonestavit potius, quam ornavit, dilogias in primis sectatus." Harles, Introd. in Not. Lit. Rom. t. ii. p. 386. The praise bestowed upon this editor by Dr. Harwood appears to be rather unqualified; Ernesti and Harles

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barely mention these editions; the former observes that Bentley speaks favourably of the learning of its editor; the latter that he has inserted a selection of notes from the old scholiasts, and added some of his own, and occasionally changed the context of the words; but of the latter edition, that it is replete with opprobrious language and abuse against Bentley. See Ernesti, Fabr. B. Lat. v. i. p. 412; Harles, Brevior, Not. Lit. Rom. p. 266, and Introd. Lit. Rom. v. ii. p. 386-7; Mitscherlich, v. i. p. cxlv-viii; De Bure, No. 2727; Fournier, Dict. p. 269; and Brunet, t. ii. p. 139. "Les personnes qui ne sçavent pas "la force du mot, Eglogue, seront sans doute étonnées de voir "sous ce titre les Oeuvres d'Horace. Eclogae, Eglogues, "ne veulent dire autre chose qu'un choix de pièces. Ainsi "l'on dit: Les Eglogues de Virgile, pour signifier le choix que Virgile a fait de certaines Idylles de Théocrite, qu'il s'est proposé de rendre en Latin, quoique sans s'assujettir à l'exac❝titude scrupuleuse que demande la traduction. Le Scholiaste "publié par Cruquius, assure que même la nouvelle Comédie, "s'est nommée Eglogue, par rapport à l'ancienne, dont elle "imitait ce que celle-là avoit de meilleur. Ainsi Horace ayant "imité ceux qui avoient écrit avant lui, soit en Grec, soit en "Latin, on doit moins s'étonner que les Grammairiens ayent "donné à ses ouvrages le nom d'Eglogues. Le plan de cette “édition est beau et simple. M. Baxter, qui en est l'auteur, a commencé par revoir le texte avec soin, il en règle la ma"nière de lire, et la ponctuation, ce qui apporte souvent beaucoup de lumière. Quant aux endroits où dans le corps d'une "pièce on trouve une espèce de Dialogue, il s'est attaché à distinguer avec des points, ce qui est des personnages que le poëte introduit, d'avec ce qui est du poëte même. gard des notes, l'auteur sur chaque endroit employe d'abord "celles des plus anciens Grammairiens, dont il ne reste guères "que des fragmens. Il les a ramassez exactement, et prétend " avec raison, que sans le secours qu'on en tire, les plus doctes "n'auroient souvent des yeux que pour appercevoir la difficulté, sans pouvoir en trouver l'éclaircissement. Voici le sentiment "de M. Baxter touchant les auteurs de ces anciennes scholies. Pomponius Porphyrion, homme docte et exact, qui vivoit "dans le temps que le paganisme n'étoit pas encore aboli, "avoit abrégé les Commentaires d'Hélénius Acron, et peut"être de quelques autres. Les copistes qui sont venus après, "l'ont abrégé lui-même; et nous ont transmis par conséquent "un faux Acron, et un faux Porphyrion. Il faut, selon M. "Baxter, mettre au même rang le Scholiaste que Cruquius à "fait imprimer, quoiqu'en beaucoup de choses il soit plus ample, et plus original que les autres. Après les anciens, "l'auteur a recours aux modernes. Les principaux sont Lam

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"bin, Cruquius, et Torrentius, tous trois recommandables; le "premier, par son sçavoir et par son exactitude: le second, par son esprit: le troisième, par son jugement, et par la quantité de belles choses dont ses notes sont remplies: outre que tous trois ils ont été fort soigneux à consulter les manu"scrits. Cruquius suit presque pas à pas la paraphrase de "Lubin, dont l'ouvrage de Bond n'est qu'un abrégé. M. Bax❝ter a aussi eu sous les yeux Landinus, Mancinellus, Muret, "Henri Etienne, Heinsius, &c. sans oublier le sçavant M. "Dacier, bien qu'il ait écrit en François, ni le P. Rodelle "Jesuite. Lorsqu'il n'a pas été entièrement satisfait de ce que "les autres avoient dit avant lui, il ne s'en est rapporté qu'à "lui-même, et son avis est souvent ingénieux, et soutenu de "raisons fort plausibles. On pourra peut-être se plaindre de "sa critique dure et sèche en quelques endroits, pour des per"sonnes qu'il comble de louanges ailleurs. On peut regarder "l'Horace de M. Baxter, comme un abrégé de ce qu'on a fait "de meilleur sur ce poëte. Nous n'entrerons point dans un "plus grand détail; il y a cependant quelques endroits dont "l'examen mériteroit une discussion particulière; que chacun "peut faire en conférant les explications reçues communément, "avec celles de M. Baxter. Nous finirons cet extrait, en “avertissant qu'à la page 417. on trouve un fait singulier pour "la médicine, et qui, selon les apparences, n'aura pas beaucoup "d'imitateurs. C'est d'un paysan, qui, par un seul bain d'eau “froide, fut guéri de la goutte, accompagnée de paralysie et de "convulsions, et dont les plus grands remèdes n'avoient pû le "délivrer." Journ. des Sçav. Mars, 1707, p. 430-34. CANTAB. 4to. 1711. Bentleii. 1. 5s.-2. 2s.

"Sed hujus seculi clarissima est editio et splendidissima "cum notis eruditis et emendationibus novis (ad 800.) dicata* "Roberto Harleio." Ernesti, Fabr. B. Lat. v. i. p. 413. "This new edition of Horace does fully answer the expecta“tions of the public. The readers will be surprised to find so "many excellent notes and emendations, (never before pub"lished,) upon a Poet, who has been commented and illus"trated by so many learned men. Their amazement will in"crease when they come to know that the editor has confined "himself within narrow bounds. He has laid aside all obser"vations relating to history, and to the customs and manners "of the ancients, which fill up the large commentaries upon "Horace; being contented to remove the faults that have "crept into the text, and to clear those passages that have been

"Dedicatio Bentleii separatim lucem vidit cum Anglica versione, "Lond. 1712. 8. præmisso ejusdem Dodecasticho ad Carolum Halifaxia "Baronem."

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