Page images
PDF
EPUB

Gillet de la Tessonnerie), suivant la copie imprimée à Paris, 1649. pet. in-12 (véritable). B. P.

3. Le Desniaisé, Comédie (par Gillet de la Tessonnerie), suivant la la copie imprimée à Paris, 1649. pet. in-12 (véritable). B. P.

Ces deux comédies, l'une de 103 et l'autre de 96 pp, y compris leurs titres qui portent la Sphère, sont imprimées par Bon. et Abrah. Elsev. Elles sont fort rares. P.

4. La Coifeuse à la mode, comédie (par d'Ouville). La Sphère, suivant la copie imprimée à Paris, 1649. pet. in-12 de 80 pp.

[blocks in formation]

de Mr De Rotrou. (La Sphère) A la Haye, 1649. pet. in-12 de 69 pp. B. P.

Véritable Elsev. de Leyde.

9. Du même. Venceslas, TragiComédie etc. Suivant la copie etc., 1649. pet. in-12. B.

Réimpression Elsev. de l'édit. de 1648.

pro

10. SALMASII (Cl.) Defensio Regia

Carolo I, ad serenissimum magnæ Britanniæ Regem Carolum II, filium natu majorem, Heredem et successorem legitimum. (Sine Loco) Ap. Elsev. 1649, in-folio. Charta Regia. A.

Adry cite cette édition avec le nom d'Elsevier; mais le catalogue Thysius de 1672, l'indique Sumptibus Regiis sans nom d'imprimeur, en ajoutant qu'elle a été imprimée par les Elsevier. Brunet, en citant la petite édition Elsevirienne in-12, se borne à dire qu'elle est faite sur une édition in-folio portant la même date. J'en conclus que celle-ci est également anonyme et signée Sumptibus Regiis. Quoi qu'il en soit, les lettres de Sarrau à Saumaise confirment que les éditions de la Defensio Regia de 1649, en différents formats, proviennent des presses des Elsevier de Leyde, et nous savons qu'il ne se brouilla avec eux que dans le courant de 1650.

P.

11. (Du même) Defensio Regia pro Carolo I, ad serenissimum magnæ Britanniæ Regem Carolum II, filium natu majorem, heredem et successorem Legitimum. Sumptibus Regiis. Anno 1649. pet. in-12 de 720 pp., non compris le titre.

L'ouvrage est de Cl. Saumaise et l'édition des Elsevier de Leyde. Il y en a une de

[blocks in formation]

est fort jolie et sort probablement aussi des presses des Elsevier de Leyde.

4. Prima Religionis rudimenta antiquissima saxonum et alemanorum scripta lingua, Marc. Zuerius Boxhornius quædam eorum ex mss. latina versa édidit. L. B. ex off. Davidis Lopes de Haro. in-12.

Imprimé par les Elsevier de Leyde.
Lammens.

5. (SCARRON.) L'Héritier Ridicule ou la Dame Intéressée. Comédie dédiée au Prince d'Orange, par monsieur Scarron (la Sphère). Suivant la copie imprimée à Paris. 1650. petit in-12 de 88 pp.

[blocks in formation]

1. (DASSOUCY.) L'Ovide en belle humeur, de Mr Dassoucy (la Sphère). Suivant la copie imprimée à Paris. 1651. pet. in-12 de 92 pp. et un feuillet non chiffré à la fin.

B. P. Véritable Elsevier de Leyde, rare et cher.

2. L'Eschole de Salerne, en vers burlesques (par Martin), et Duo Poemata Macaronica; de Bello Huguenotico: et de Gestis magnanimi et prudentissimi Baldi. (la Sphère) Suivant la copie imprimée à Paris,

[blocks in formation]

NOTICES BIOGRAPHIQUES

SUR

DANIEL ELSEVIER, FILS DE BONAVENTURE,

JEAN ELSEVIER, FILS D'ABRAHAM,

ET ABRAHAM ELSEVIER II, FILS DE JEAN.

SI. SUR DANIEL ELSEVIER, FILS DE BONAVENTURE.

de son

Dans la Notice sur Bonaventure Elsevier il a été dit que mariage avec Sara van Ceulen nâquirent dix enfants qui pour la plupart moururent en bas âge, et que Daniel, l'aîné de tous, est le seul qui suivit la carrière de son père.

Il est né à Leyde le 14 Août 1626, et non pas le 26 Novembre 1617, comme l'écrit Adry d'après une fausse indication qui, vérification faite, se rapporte à un Daniel, fils de Mr de Clyver, dont les témoins furent en effet Daniel Heinsius et la femme du professeur Meursius: les registres de St. Pierre de Leyde constatent au contraire que les témoins au baptême de Daniel Elsevier, le 14 Août 1626, furent Daniel van Ceulen, Gilles Elsevier et S. van Ceulen.

Daniel naquit donc l'année même où Bonaventure et Abraham recommencèrent avec tant d'éclat l'exploitation de la première imprimerie Elsevirienne qu'avait établie Isaac, et il est à remarquer qu'à cet éclat qui date de sa naissance et se ternit si complétement à sa mort, il contribua peut-être davantage qu'aucun autre membre de son illustre famille, par la haute estime dont jouissent généralement les impressions de Leyde et d'Amsterdam, qui portent son nom depuis 1652 jusqu'en 1680.

Daniel, encore fort jeune, commença ses études à l'université de Leyde; en 1645 il fut envoyé à Paris où il séjourna pendant trois ans ; il reprit les cours de l'université à son retour en 1648; mais il est probable que dès-lors il fut obligé de partager ses études avec la pratique des connaissances typographiques qu'il était allé acquérir à Paris, et de seconder son père dans la surveillance qu'exigeait son immense commerce de son côté Jean, fils d'Abraham et l'aîné de Daniel de quatre ans, y utilisait déjà l'expérience que dès 1658 il avait également acquise en France, et c'est sans doute ainsi que l'un et l'autre se trouvèrent en état, quelques années après, de suivre si dignement les traces de leurs pères.

:

On a vu que Bonaventure et Abraham moururent en 1652 à un mois d'intervalle. Abraham le premier avait légué à son fils aîné Jean, la moitié de l'imprimerie et de tout ce qu'il avait en commun avec son oncle Bonaventure; celui-ci suivit son exemple et la veille de sa mort il disposa également en faveur de son fils aîné Daniel, indépendamment de sa maison, de la moitié de l'imprimerie avec tout ce qu'il avait eu en commun avec son neveu Abraham, et de la même manière, ajoute-t-il, qu'Abraham en avait légué l'autre moitié à son fils Jean.

Une association entre les deux cousins devait être le résultat de ces deux legs: elle se fit immédiatement et dès la fin de 1652 nous la voyons produire des éditions avec la signature chez Jean et Daniel Elsevier; toutefois elle ne dura que jusqu'en 1654, et quant aux motifs qui la firent dissoudre, motifs que le père Adry attribue à des difficultés que Daniel aurait eues avec Jean, et que

« PreviousContinue »