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Cum priv. ill. ord. Holl. ac WestFrisiæ, in-12 de 423 pp., sans frontispice gravé et avec portrait.

A.

Voyez ci-devant, page 107, la description de la première édition. Il ne paraît pas que celle-ci, malgré qu'elle porte Editio altera, soit entièrement nouvelle; mais que c'est la même de 1644, à laquelle 3 livres, soit 101 nouvelles pages, ont été ajoutés, et qu'au moyen de la suppression du frontispice gravé, d'un nouveau titre imprimé et de la réimpression de 2 autres pages, on a remise dans le commerce. Voici ce qu'en dit le père Adry : « Depuis la « page 323 c'est une addition, les pages 321 «<et 322 sont une réimpression, et page 322, ས après Brumas, il y a la réclame Constan« au lieu de 1625-finis. de la première. « L'addition renferme les livres x, x et « XII; ainsi il n'y en a pas xiv: ce qui est « une suite de la faute de la première, x1, P. « pour IX. »

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nos, quibus inducuntur primi homines ante Adamum conditi (authore Isaaco La Peyrere). Anno Salutis, 1655. pet. in-12.

Le livre commence par 70 pp. imprimées en caractères italiques, dont le titre et 2 ff. pour l'Elenchus capitum. Suit un autre titre Systema Theologicum ex præadamitarum Hypothesi pars prima. Anno Salutis, 1655, avec 6 ff. prélimin.; enfin 324 pp. de texte, dont les 7 dernières ne sont pas chiffrées, le complètent. On y joint ordinairement (quoiqn'on puisse également le joindre à la Responsio exetastica de Pythius, et au Non ens præadamiticum de Hulsius, imprimés par Jean Elsevier, voyez ci-devant, pages 146 et 147) l'ouvrage intitulé: Animadversiones in Librum Præadamitarum inquibus confutatur nuperus scriptor, et, primum omnium hominum fuisse Adamum, defenditur. Authore Eusebio Romano (la Sphère). 1656. pet. in-12 de 10 ff., y compris le titre, et 123 pp. de texte. A. P.

Adry se borne à dire que les Elsevier pourraient fort bien avoir imprimé ces deux ouvrages. Brunet les dit imprimés en Hollande, mais non pas par eux. Quant à moi, je trouve qu'ils ont beaucoup trop de rapports avec nombre d'éditions anonymes, sorties de leurs presses vers cette époque, pour ne pas les leurs attribuer : mais, comme je viens de le dire à l'art. précédent, je doute si ce ne sont pas leurs presses d'Amsterdam, plutôt que celles de Leyde, qui ont produit ces deux petites éditions in-12.

P.

7. (TRISTAN L'HERMITE.) La Mariamne, Tragédie du Sieur de Tristan L'Hermite. Jouxte la copie à Paris, chez Augustin Courbé, 1655. pet. in-12. B. P. Brunet indique aussi une édition Elsevirienne de 1676; mais celle-ci ne peut appartenir qu'à leurs presses d'Amsterdam.

1656.

1. BASELII (Jac.) Sulpitius Belgicus, sive historia religionis instauratæ, corruptæ et reformatæ in Belgio et à Belgis, à nato Christo ad annum 1500. L. B. ex off. Dav. Lopez de Haro, 1656. pet. in-12 de 322 pp. Van Hulthem.

Cette édition, avec le fleuron ou plutôt avec la marque Non Solus, provient sans aucun doute des presses de Jean Elsevier de Leyde.

2. CORNEILLE (Pierre) Don Sanche D'Arragon, Comédie héroïque. (la Sphère) Suivant la copie etc. 1656. pet. in-12 de 90 pp., tout compris. B. Réimpression de l'édition de 1650. Voyez

p. 126.

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qu'une seule. Adry ajoute à l'énoncé du titre avec privilége et approbation, et avec figures. P.

2. CORNEILLE (Thomas) Le Geolier de soy-même, Comédie par le Sieur (Th.) Corneille. Suivant la copie imprimée à Paris, 1657. pet. in-12. Mis de Coislin.

Edition véritablement sortie des presses Elseviriennes de Leyde.

3. (QUINAULT) L'Amant indiscret ou le Maistre estourdi, Comédie par le ST Quinault. Suivant la copie imprimée à Paris, 1657. pet. in-12 de 103 pp. B.

4. Du même. Les Rivalles, Comédie, par Quinault. Suivant la copie imprimée à Paris, 1657. pet. in-12 de 92 pp.

B.

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2. La Politique de la Maison d'Austriche (par Varillas), avec un Discours sur la conjoncture présente des affaires d'Allemagne. De l'Election et Couronnement des Empereurs et des Roys des Romains, par le Sr de Bonair. Suivant la copie imprimée à Paris, chez Ant. de Sommaville, 1638. pet. in-12 de 233 pp. tout compris, pour la Politique, et 130 pp. pour le Discours, y compris le titre; mais non compris 3 ff. limin. et 3 pp. non chiffrées à la fin. B. P. Elsevier de Leyde, selon Brunet, et en effet, il y ressemble fort, mais j'hésite à l'affirmer positivement.

1659.

P.

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Cité par Adry à l'année 1630; mais il dit que c'est une fausse date.

Motteley avait mis circa 1630-1640; mais dans un feuillet de corrections et additions qu'il a ajouté depuis à son Aperçu, il convient, non pas que Mr Brunet lui a fait observer, mais qu'il n'avait pas réfléchi que Charles Angot n'a été reçu libraire qu'en 1655, et qu'en conséquence cette Imitation latine ne peut avoir paru que postérieurement à cette date; nous en fixons l'impression de 1658 à 1660 par les motifs que j'ai donnés dans ma Note sur l'Imitation, publiée par Jean et Daniel Elsevier sans date. Voyez ci-devant, page 142.

1660.

P.

1. (ARETINO) Capricciosi et piacevoli Ragionamenti di M. Pietro

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Il existe des Ragionamenti deux éditions sous la date de 1660, qui se correspondent page pour page et presque ligne pour ligne. Celle qui est considérée comme la première et la plus belle se reconnaît à la forme allongée de la lettre Z, employée dans les notes en caractères italiques qui se trouvent à la marge de chaque page, et c'est ordinairement à cette première édition qu'est jointe la Puttana en 38 pp., imprimée avec les mêmes caractères. Quand il est ainsi, ce livre se vend cher, mais il perd une grande partie de sa valeur quand la Puttana ne s'y trouve pas, ou même quand c'est sa réimpression en 54 pp. et en plus gros caractères, parce que le plus souvent cette réimpression de la Puttana ne se trouve jointe qu'à la 2de édition des Ragionamenti.

C'est décidément un livre que les Elsevier ont imprimé, et quelque déguisement qu'ils y aient mis, on ne peut pas méconnaître leurs caractères et principalement leurs caractères italiques, leurs lettres grises et même leurs fleurons composés de petites pièces détachées mais sont-ce les Elsevier d'Amsterdam qui l'ont produit, ou bien est-ce Jean Elsevier à Leyde? C'est là une question très difficile à résoudre, et pour cet ouvrage-ci, et pour plusieurs autres éditions anonymes sorties des pres

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ses Elseviriennes de 1655 à 1660. A tort ou à raison j'ai cru pouvoir la trancher quelquefois; mais ici je dois avouer que je n'ose pas. N'ayant sous les yeux que l'édition des Ragionamenti, réputée la première, et celle de la Puttana en 38 pages, je trouve, après un scrupuleux examen. que des caractères il est impossible de tirer une induction quelconque, que les lettres grises appartiennent plutôt aux presses d'Amsterdam qu'à celles de Leyde, mais que par contre les vignettes formées de différentes pièces sont plutôt celles de Leyde, et j'en trouve la preuve dans le Catalogue Spécimen du matériel de Leyde, vendu en 1713, où je vois des fleurons semblables ou différemment arrangés et composés des mêmes petites pièces.

Si ensuite je consulte les principaux Bibliographes qui citent l'ouvrage, j'hésite encore davantage : le père Adry se borne à le décrire dans son Catalogue des Elsevier déguisés; Brunet dit Cosmopoli (Amst. Elsev.); Bérard met in Cosmopoli (Olanda Elsev.); et Motteley in Cosmopoli (in Leyda, nella Stamparia di J. Elsev.) et il ajoute après « Jean Elsevier a vainement << cherché à se déguiser, par des vignettes << et des fleurons d'emprunt (ce qui n'est « pas tout à fait exact); on reconnaît « partout ce grand typographe. » Cependant quelques passages de lettres que Mr Brunet a bien voulu me communiquer, tendent à faire croire que l'ouvrage a été imprimé pour compte de Thomas Joly, à Paris, dont Guy Patin écrit à Spon, en 1655, qu'il est allé en Hollande pour l'impression d'une traduction des Ragionamenti de l'Arétin, et qu'il a le bruit d'être un mauvais garnement et dangereux libraire; or, c'est principalement avec les Elsevier d'Amsterdam que nous connaissons les relations de ce Joly. Ainsi, au milieu de toutes ces incertitudes et puisqu'il s'agit ici d'un blâme plutôt que d'un titre de gloire, il vaut mieux laisser la question indécise, et je me borne à répéter ce que j'ai écrit dans le temps à feu

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1. (PARIVAL) Les Délices de la Hollande, avec un traité du Gouvernement et un abrégé de ce qui s'est passé de plus mémorable jusques à l'an de grace 1661. Ouvrage reveu, corrigé, changé et fort augmenté par J. de Parival. A Leyde, chez Pierre Didier, 1662. pet. in-12 de 4 ff., y compris le titre imprimé, 420 pp. de texte et 2 ff. de table, etc. A. P.

Je crois avec MM. Adry et Brunet que cette édition est Elsevirienne, et que préparée et commencée du vivant de Jean (la dédicace est du 7 mai 1660), elle a été achevée par sa veuve et ses héritiers; c'està-dire qu'elle sort des presses de Leyde et non pas des presses Elseviriennes d'Amsterdam. Les lettres grises me confirment dans cette opinion.

P.

2. GRONOVII (Joh. Fred.) Observationum Libri tres. L. B. ex offic.

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1. (DAVID.) Les Pseaumes de David mis en rimes françoises, par Clément Marot et Théod. de Beze. La Haye, chez Jean et Dan. Steucker, 1664. in-12 avec la musique notée.

Cette édition paraît appartenir aux presses des Elsevier et porte au titre la marque Non Solus. B.

2. GRONOVII (Joh. Fred.) De centesimis usuris et fænore unciato. L. B. ex. offic. Dan. et Abr. à Gaasbeeck (Typ. Vid. et Hered. Joh. Elsev.) 1664. in-8°. M.

3. Le Nouveau Testament, c'està-dire la Nouvelle Alliance de N. S. Jésus-Christ (trad. par Rob. Pierre Olivetan): Les Pseaumes mis

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