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me borne strictement au format in-12 et dans chaque partie je confonds, sous la même série de numéros, les éditions signées avec celles qui sont pseudonymes ou anonymes.

Je consacre la première partie (le §. A) aux éditions d'Abraham Wolfgang et au quærendo. On sait combien l'Essai de M. Berard avait accrédité l'opinion que ces éditions étaient imprimées chez les Elsevier.

La seconde partie (le §. B) comprend toutes les autres éditions que je crois imprimées en Hollande.

Dans la troisième partie (le §. C) je décris toutes celles imprimées en Belgique et principalement par François Foppens, en indiquant les imprimeurs du petit nombre de celles qui n'appartiennent pas aux presses de cet actif typographe de Bruxelles, celui de tous dont les éditions, par leur perfection et leur ressemblance, ont été le plus souvent confondues avec celles des Elsevier.

Enfin, j'exclus de ces trois parties, tous les livres que leur exécution médiocre ne me permet pas de faire figurer dans la collection Elsevirienne, quelle que soit la valeur que la bibliomanie leur a parfois donnée dans des ventes.

On me blâmera peut-être de me lier ainsi par des règles invariables; mais si, comme il faut le présumer, les annexes à la collection des petits Elseviers n'étaient primitivement que des livres matériellement dans le genre des leurs et qu'à la rigueur ces célèbres imprimeurs pouvaient avoir exécutés, pourquoi faudrait-il aujourd'hui dévier de ce principe et s'engager dans un nouveau dédale, en y admettant, par exemple, ces nombreux opuscules satyriques et politiques, que la Hollande et Bruxelles ont produit, depuis 1682 jusques dans le commencement. du XVIIIe siècle, dont l'impression par les Elsevier est impossible?

Il me semble que cette classe de livres, qui d'ailleurs ne peut pas se renfermer dans le seul format in-12, mériterait bien qu'on en fit une collection à part, dans laquelle je conviens qu'un assez

grand nombre d'éditions Elseviriennes devrait trouver place, qui comprendrait aussi les Mazarinades ainsi que la plupart des pièces que Mr C. Leber cite dans les notes de son intéressant opuscule : de l'État de la Presse et des Pamphlets, depuis François Ier jusqu'à Louis XIV. « Pamphlets politiques, dit-il, ou prétendus galans qui nous viennent de la Hollande et des Pays-Bas et auxquels les réfugiés ont eu beaucoup de part; tandis qu'il est honorable pour la nation que les presses françaises sont innocentes de la presque totalité des libelles dirigés contre un de ses plus grands rois. >>

Finalement, comme je ne considère ce travail sur les annexes que comme un accessoire de mon travail sur les Elseviers proprement dits, je crois pouvoir me dispenser de l'étendre séparément à toutes les petites éditions d'un même livre; sauf quelques exceptions pour des éditions également estimées et qui proviennent de presses différentes, je compte n'en indiquer que la principale, celle qui sous le plus de rapports me semblera pouvoir se joindre à la collection Elsevirienne.

CATALOGUE PAR ORDRE CHRONOLOGIQUE

DES PRINCIPALES ÉDITIONS QU'ON ANNEXE ORDINAIREMENT

A LA

COLLECTION DES PETITS ELSEVIERS.

S. A.

ÉDITIONS D'AMSTERDAM AU QUÆRENDO, CHEZ ABRAHAM WOLFGANG, WOLFGANK OU WOLFGANCK; PSEUDONYMES ET ANONYMES QUI APPARTIENNENT AUX MÉMES PRESSES.

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Il y a une autre édition toute semblable de 1663, et une troisième de 1678 avec la 3e partie de 1680, aussi avec le quærendo, de 216, 196 et 157 pp., outre les liminaires et les tables. Cette dernière partie peut servir à compléter les deux éditions précédentes. Il y a aussi une édition de la Ire partie du Romant Comique, Leyde, chez Jean Sambix, 1655, pet. in-12 de 4 ff. et 400 pages. Je l'ai décrite, parmi les autres éditions omises, à la page 318, n'ayant pas osé d'abord, à cause de son exécution assez médiocre, la porter parmi les productions de Jean Elsevier qui l'a cependant imprimée.

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Cette édition ne contient que les 12 premières pièces de Quinault, au nombre desquelles ne sont ni ses opéras, ni sa Mère Coquette. Cependant les amateurs des éditions Elseviriennes la recherchent beaucoup et elle est fort jolie. Toutes les pièces, imprimées séparément, portent la date de 1662, à l'exception de la dernière du 2e volume, Agrippa, qui porte la date de 1663.

Quatre autres pièces de Quinault, imprimées de la même manière, savoir: Astrate, 1665; la Mère Coquette, 1666; Bellerophon, 1671 ou 1688; et Pausanias, 1697; ainsi que ses 14 opéras qui se trouvent dans les 3 premiers volumes du Recueil des Opéras, suivant la copie de Paris; à Amsterdam, chez Abr. Wolfgang, 1684 et 1690, peuvent servir à compléter le Théatre imprimé en 1663,

1664.

4. Histoire du Ministère d'Armand Jean Du Plessis, Cardinal Duc de Richelieu, sous le règne de Louis le Juste, XIII du nom, Roy de France et de Navarre : avec des réflexions politiques et diverses lettres, contenant les négociations des affaires de Piedmont et du Montferrat; divisée en 3 tomes, corrigée en cette édition et mise en meilleur ordre (par Ch. Vialart). A Amst., chez Abr. Wolfgang, 1664. 3 vol. pet. in-12. B. Édition fort inférieure à celles de 1650 et 1652, en 2 volumes, qui sont véritablement Elseviriennes. Voyez page 126.

5. Journal de Monsieur le Cardinal Duc de Richelieu, qu'il a fait durant le grand orage de la Cour ès années 1630 et 1631, tiré des Mémoires écrits de sa main : avec diverses autres pièces remarquables, concernant les affaires arrivées de son temps; divisé en 2 parties (le quærendo). Amst., chez Abr. Wolfgank, 1664. 2 parties en un vol. pet. in-12, de 264 et 290 pp., non compris les titres, les liminaires, la table et un portrait qui, selon Berard, est rare.

P.

Cette édition se joint de préférence à la collection des Elseviers. Celle de 1648, en 250 pp., avec sa 2e partie en 155 pp., et l'Instruction du procès du maréchal de Montmorency, en 48 pp., dont la dernière est cotée 84, n'appartient pas à leurs presses et son exécution est médiocre.

1664-1665.

6. CORNEILLE (Pierre et Thomas) Le Théâtre de P. Corneille, revcu et corrigé, et augmenté de diverses pièces nouvelles. Suivant la copie imprimée à Paris, 1664. 5 vol. pet. in-12, avec le quærendo sur les titres.

Les Tragédies et Comédies de Th. Corneille, reveues, corrigées et augmentées de diverses pièces nouvelles. Suivant la copie imprimée à Paris, 1665. 5 vol. pet. in-12, avec le quærendo sur les titres.

B.

Voici la description de ces 10 volumes : ler volume de P. Corneille : un frontispice gravé, représentant le buste de Cor

neille avec ce titre le Théâtre de P. Corneille; vis-à-vis se trouve un joli portrait de P. Corneille sans nom de graveur; ensuite un avis de l'imprimeur au lecteur sur cette édition des Euvres de P. et Th. Corneille; cet avis, signé A. W. (Abraham Wolfgang), contient 5 ff. et l'on y donne la liste des pièces renfermées dans les 4 volumes de Pierre et dans les 3 premiers de Thomas; le titre imprimé rapporté ci-dessus, et au verso de ce titre la liste des Poèmes contenus dans ce ler volume, savoir: Mélite, Clitandre, la Vefve, la Galerie du Palais, la Suivante, la Place Royale, Médée, l'Illusion. Il y a avant Mélite une partie de 74 ff., laquelle renferme le Discours de l'utilité et des parties du Poème dramatique, suivi de l'examen des pièces contenues dans le ler volume, toutes datées de 1664.

2e volume, un titre gravé et un titre imprimé; Discours de la Tragédie et Examen des pièces contenues dans le volume, 92 pp., le Cid, Horace, Cinna, Polyeucte, Pompée, Théodore, le Menteur, la Suite du Menteur; toutes pièces datées de 1663, quoique sous un titre général de 1664.

3e volume, un titre gravé et un titre imprimé; Discours des trois unitez et Examen des pièces contenues dans le volume, 68 pp., Rodogune, Héraclius, Andromède, D. Sanche d'Arragon, Nicomède, Pertharite, Edipe, toutes pièces datées aussi de 1663.

4e volume, titre gravé et titre imprimé; Sertorius, 1664; la Toison d'Or, 1662; Sophonisbe, 1663; Othon, 1665.

Chacune des pièces de ces 4 volumes a un titre gravé et un titre imprimé particulier.

Le 5e volume se compose de 5 pièces, savoir Agésilas, 1666; Attila, 1667; Tite et Bérenice, 1671; Pulchérie, 1673; Suréna, 1675. Les exemplaires de ce dernier volume n'ont pas de titre général.

ler volume de Th. Corneille : titre gravé et titre imprimé avec le quærendo et la

date de 1665; les Engagements du Hasard, 1662; le Feint Astrologue, 1663; D. Bertrand de Cigarral, 1663; l'Amour à la mode, 1663; le Berger extravagant, 1663; les Charmes de la Voix, 1662.

2e volume, titre gravé et titre imprimé avec la date de 1665; le Geôlier de soy mesme, 1662; les Illustres Ennemis, 1662; Berenice, 1662; Timocrate, 1662; la Mort de l'empereur Commode, 1662; Darius, tragédie, 1662.

3e volume, titre gravé et titre imprimé avec la date de 1665; Stilicon, 1661; le Galand double, 1662; Camma, 1662; Maximian, 1662; Persée, Pyrrhus; ces deux dernières pièces sont de 1666; il n'en est pas fait mention dans la table, qui est au verso du frontispice général du volume.

4e volume, titre gravé et titre imprimé, daté de 1676. Il y en a à la date de 1670, mais à cette époque ne paraissaient pas encore toutes les pièces qui sont dans le volume, savoir: Antiochus, 1666; Laodice, 1668; le Baron d'Albikrac, 1670; la Comtesse d'Orgueil, 1671; Théodat, 1676; la Mort d'Annibal, 1673.

5e volume, frontispice général avec la date de 1678. Les pièces qu'il renferme sont : Ariane, 1673; la Mort d'Achille, 1676; D. César d'Avalos, 1676; Circé, 1676; l'Inconnu, 1678; le Comte d'Essex, 1678.

Pour compléter le Théâtre de Th. Corneille, il faudrait encore :

La Devineresse, représentée en 1679; la Dame vengée, représentée en 1682; Bradamante, représentée en 1695, et le Triomphe des Dames, représenté en 1676. J'ignore si ces 4 dernières pièces ont aussi été imprimées par Wolfgang.

Chez Berard, ces 10 volumes ont été vendus 751 francs, chez Sensier 421 francs et chez V. Gobbelschroy, à Gand en 1851, avec un 11e volume d'oeuvres diverses de 1749, 539 francs avec les frais.

1664-1680.

7. (PRADON) Les OEuvres de Pra

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