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dront bien répondre à mon appel, me déterminent à publier ces annales en plusieurs livraisons : ce mode me semble presque nécessaire pour la première partie ou période qui se termine avec 1625, afin de pouvoir donner par addition à la fin de l'ouvrage les nouveaux renseignements que la publication de la 1re livraison m'aura procurés.

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Je fais observer toutefois que je dois excepter des communications que je sollicite, les Thèses et les Catalogues de livres, autres que ceux des Elsevier eux-mêmes. En fait de thèses je n'en cite que deux l'une du mois de février 1681, souscrite: Apud vid. et heredes Joan. Elsevirii; et l'autre, du mois de novembre de la même année, souscrite: Ap. Abrahamum Elsevier, Acad. Typogr. Ce sont deux preuves que j'ai sous les yeux pour préciser l'année où Abraham 11 reprit l'imprimerie de sa mère. Quant aux catalogues, à l'exception de ceux de la Bibliothèque de l'université de Leyde, je n'en cite également que deux : l'un est sans doute le premier qu'imprima Isaac en 1617, et l'autre est celui de la Bibliotheca Heinsiana, dont quelques exemplaires seulement portent sur le titre le nom d'Abraham 11, qui l'imprima en 1682.

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La toute dernière production, sortie des presses Elseviriennes, est de la fin de 1712 ou de janvier 1715 c'est le spécimen des caractères, vignettes, etc., qui composaient alors le matériel de l'imprimerie d'Abraham II et qui, avec quatre presses, avec les poinçons et les matrices de l'ancienne imprimerie orientale d'Erpenius, furent vendus à Leyde le 20 février 1713 et ne produisirent qu'environ 2,000 florins. Ce curieux document, dont je suis redevable à l'obligeance de Mr W. J. C. RammelmanElsevier, confirme l'exactitude de l'extrait d'un journal de voyage fait en Hollande en 1710, que j'ai cité en 1843 et qui disait combien était déchue, sous ce dernier Elsevier, cette imprimerie jadis si célèbre.

Quant aux Faux Elseviers, que je comprends dans l'appendice, il doit être bien entendu que je n'applique pas cette dénomination à des personnes de ce nom, d'une existence supposée ou mème

douteuse, mais seulement à quelques livres qui portent le nom d'Elsevier sur le titre, sans ou avec un prénom quelconque, quand il est évidemment reconnu qu'ils ne proviennent d'aucune de leurs presses et que même ils n'ont pas été imprimés pour leur compte. La liste n'en est pas bien longue et j'espère que son exactitude ne laissera rien à désirer.

Ici se terminerait ma tàche, si la collection des auteurs latins, français et italiens, imprimés en petits formats par les Elsevier, n'avait pas été étendue par certains amateurs à plusieurs autres livres qui méritent à juste titre d'y être réunis, et si, selon l'expression de Mr Brunet, d'autres personnes, plus faciles encore, n'avaient voulu reconnaitre comme Elseviers toutes les petites éditions imprimées dans les Pays-Bas de 1640 à 1681 : mais il m'a paru que si le plan que j'ai adopté m'interdisait d'introduire dans leurs annales des productions étrangères aux presses des Elsevier, je ne pouvais cependant pas passer sous silence quelques éditions en petit format, qui par leur mérite et leur belle exécution, autant que par leur rareté et leur prix, sont dignes d'être annexées à leur collection et brillent en effet à côté d'elle sur les tablettes des bibliophiles les plus difficiles. C'est ce qui m'a suggéré l'idée de terminer mon ouvrage par un appendice, dans lequel je compte les comprendre, d'après une classification sur laquelle je ne suis pas encore définitivement fixé.

J'apprécie tout ce que cette partie de l'appendice pourrait offrir d'intérêt aux amateurs d'éditions Elseviriennes, si pour toutes celles qu'ils qualifient ainsi, elle présentait les notions précises que Mr Motteley nous a données pour quelques unes dans l'Aperçu dont j'ai déjà parlé mais, comme je l'ai dit, lui seul peut-être possède, en assez grand nombre, les pièces de comparaison que ce travail exige, et lui seul aussi possède ce qu'il appelle avec beaucoup trop de modestie cet instinct, pour porter un jugement définitif sur l'origine de ce genre de livres.

Loin de vouloir étendre mon supplément à tous les ouvrages dont les catalogues d'aujourd'hui font suivre la description par

les trois lettres caractéristiques Elz., entre deux parenthèses, je ne m'engage même pas à y comprendre la notice de Mr Brunet toute entière, et si peut-être je m'en écarte, ce ne sera que par esprit de patriotisme et en faveur de notre imprimeur belge, François Foppens. Puisque deux autorités aussi compétentes que MM. Adry et Brunet ont confondu quelques unes de ses éditions parmi les véritables Elseviers, on me permettra, j'espère, de confondre à mon tour, parmi les livres qu'on peut annexer à la collection de ces célèbres imprimeurs, un très petit nombre de jolis volumes qui n'y figurent pas encore et qui proviennent également des presses de cet actif et remarquable typographe de Bruxelles.

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