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petit nombre de personnes. On n'a tiré de l'ouvrage entier que fort peu d'exemplaires, dont quelques-uns en langue latine et hollandaise, mais la plupart en latin et en français.

Le cabinet de Seba, fruit d'un long travail, des relations les plus étendues, d'une vaste correspondance, du concours des voyageurs les plus éclairés, et de dépenses qui semblent être audessus des forces d'un simple particu lier, fut incontestablement un des plus riches et des plus complets que puisse former un seul homme.

Pour entrer dans les vues de l'auteur, et compléter son travail, les éditeurs ont acquis, en Hollande, ce qui reste des deux éditions de sa description et toutes les planches. Le coloris doit être considéré comme indispensable, parce qu'il peut seul apprendre aux amateurs à reconnaître et à distinguer les objets. Seba lui-même a fait colorier, sous ses yeux, et d'après nature, les planches de quelques exemplaires;un des plus beaux, qui appartenait au Stadthouder maintenant déposé dans la bibliothèque nationale à Paris. Un autre exemplaire non moins précieux, orné de planches

coloriées existe encore à Paris.

est

C'est sur ces deux exemplaires que les éditeurs ont fait copier des épreuves de chacune de leurs planches, et les copies qu'ils ont fait faire par des artistes habiles et connus par leur talent, sont devenues des modèles qu'ils se sont empressés de faire multiplier.

Le texte français et latin sera con-, servé. Deux parties essentielles de l'ouvrage ont été complétées savoir, la minéralogie et la conchyliologie, à la suite de laquelle sont les madrépores, l'insectologie. On vendra aussi détaché le discours des deux derniers volumes, et les épreuves des planches, ensemble ou séparément. L'ouvrage entier est achevé, à l'exception du coloris des planches qui ne sont pas encore entièrement coloriées, et les éditeurs sont déjà en état de fournir les grandes bibliothèques et les amateurs.

Les papillons et la minéralogie formant un volume séparé et complet,

ainsi que celui des poissons, coquilles et madrépores, seront vendus séparément.

Tout l'ouvrage sera divisé en huit volumes in-folio, et publié en 50 livraisons, composées chacune de 9 estampes doubles, en noir et coloriées, avec le texte ou discours qui s'y rapporte.

Il paraîtra régulièrement une livraison par mois; le prix, pour ceux qui souscriront dans le cours de la présente année républicaine, (jusqu'à la fin de septembre 1801) sera de 75 fr., et pour ceux qui différeront plus long-tems de 90 fr. Les souscripteurs seront inscrits suivant la date de leur souscription, et recevront leurs livraisons dans le même ordre. On pourra aussi se procurer, à son choix, des exemplaires entiers en 4 ou en 8 vol. S'adresser pour cet effet aux citoyens Etienne Michel, Didot aíné, Lamy, et Treuttel et Würtz,

à Paris.

Journal philosophique.

Ce journal, dont le titre indique assez l'objet, paraît par numéros de 24 pag. in-12, le 1er, et le 16 de chaque mois, à compter du 1er, vendémiaire an 9. Prix de la souscription pour un an, 6 fr. On souscrit au bureau, rue St.-Germain-l'Auxerrois, no. 31.

Etablissement de Bienfaisance.

La Société de la Charité maternelle vient de se rétablir à Paris, par le zèle de quelques Dames bienfaisantes. Cette société avait été fondée en 1788,et s'est soutenue pendant six années. La terreur seule la suspendit : elle a pour objet de secourir les pauvres mères de famille, de les encourager à nourrir leurs enfans, de leur fournir à elles, et à leurs enfans, tous les secours nécessaires pendant les deux premières années. Pendant le premier période de son existence, cette société a secouru 2500 mères de familles, et un grand nombre d'enfans, dont la misère ou l'insouciance eussent fait autant de victimes. Le prospectus de cet admirable établissement se trouve à Paris rue Favart, chez Cordier, no. 422.

DE LA

LITTERATURE DE FRANCE.

PRAIRIAL AN IX de la République française.

Les prix des articles annoncés dans ce Journal, sont ceux de Paris, et pour les Départemens franc de port jusqu'aux frontières; ils doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais de transport, etc. en raison de la distance des lieux.

PREMIÈRE CLASSE.

HISTOIRE NATURELLE.

VOYAGES au Mont-Perdu, et dans la partie adjacente des Hautes-Pyrénées, par L. Ramond. gr. in-8. de 392 pag. avec planches. Belin. 5 fr. et 6 fr. 50 c. fr. de port.

un

la chaîne des Pyrénées. L'auteur examine comparativement les Pyrénées et les Alpes, et il résulte de ses observa

lions, 1.) que la chaîne des Pyrénées est essentiellement plus simple; 2.) qu'il y a eu plus de trouble dans la formation des montagnes secondaires, superposées aux montagnes primitives; 3.) que la substance calcaire, soit primitive, soit secondaire, y est sensiblement plus abondante; 4.) que celle qui est secondaire s'y est élevée à une hauteur plus considérable, et 5.) que l'invasion s'est effectuée dans une direction contraire; enfin, que la longue chaîne des Pyrénées présente les circonstances les plus propres à faciliter l'étude des montagnes, et que la chaîne des Alpes multiplie et corrige les données qui ont servi de base aux théories.

Ces voyages, entièrement consacrés à l'histoire naturelle des Pyrénées, sur laquelle l'auteur nous a déjà donné plusieurs mémoires intéressans, sont divisés en quatre parties. Les deux premières contiennent la description de deux nouveaux voyages physiques et minéralogiques, faits au Mont-Perdu, la montagne la plus élevée des Pyrénées. La troisième partie est voyage dans la vallée de Gavarnie, la brêche de Roland, aux Espessières, à Gèdre, à Héas, au port de la Canau et å Troumouse. La quatrième, un voyage à Vignemale, au Piméné et au cirque de Gavarnie. Ces voyages sont terminés par des considérations sur la structure de la partie septentrionale de Journal général; quatrième année.

à

Essais sur l'histoire naturelle des quadrupèdes de la province du Paraguay, par don' Félix d'Azara, écrits depuis 1783 jusqu'en 1796, an IV de la république, avec une appendice sur quelques reptiles, et formant suite néNo. 6.

X

cessaire aux Euvres de Buffon, traduits sur le manuscrit inédit de l'auteur, par M. L. F. Moreau de Saint-Morv. 2 vol. in-8. de plus de 900 p. Pougens. 8 fr. et 10 fr. 40 c. fr. de port.

L'auteur a voulu faire connaître les quadrupedes les plus intéressans d'un vaste pays de l'Amérique méridionale, qui n'a été parcouru jusqu'ici que par un très-petit nombre de voyageurs instruits, et où l'auteur a rempli, pendant un grand nombre d'années, des fonctions publiques importantes. Les essais qu'on publie ici comprennent l'histoire de plus de quatre-vingt quadrupedes, que l'auteur a vu et observé dans leur pays natal, presque tous vivans. Chaque article présente une description trèsexacte de l'animal observé par l'auteur, l'exposition détaillée de ses habitudes, et l'explication des divers noms qui lui ont été donnés parlesespagnols et par les indiens. En décrivant chaque espèce, l'auteur discute aussi les opinions des divers naturalist es, et notamment celles de Buffon. Enfin, il a fait tout ce qu'il lui était possible de faire dans sa situation, privé du secours des bibliothèques et des grandes collections de quadrupèdes. Il a rectifié un grand nombre d'erreurs sur les mœurs des animaux, sur leurs dénominations dans la langue espagnole, ou dans les idiômes des indiens, sur leurs caractères distinctifs, etc. Son ouvrage nous apprend à connaître la conformation et les habitudes de plusieurs espèces, dont nous ne possédions que des descriptions imparfaites, et des dessins infidèles. On y trouve des articles très-étendus relatifs

au tapir, au pecari, à quatre espères de la famille des cerfs, aux fourmilliers, à plusieurs felis, à plusieurs didelphes, aux agoutis, au genre des Batous, aux singes, à treize espèces de chauve-souris, aux chevaux, aux ánes, aux mulets, aux bétes à cornes, au crocodile d'Amérique et plusieurs autres lezards. Enfin, ce recueil enrichit l'histoire naturelle d'un grand

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Histoire naturelle d'une partie d'oiseaux nouveaux et rares de l'Amérique et des Indes, par Fr. Levaillant, ouvrage destiné par l'auteur à faire partie de son ornithologie d'Afrique. Première livraison. Paris G. Dufour, libraire, rue de Tournon, no. I 126.

Tous ceux qui cultivent l'histoire naturelle connaissent la riche collection d'oiseaux que le cit. Levaillant a rapportée de ses voyages. Les deux volumes qui ont paru des oiseaux d'Afrique ont obtenu un succès mérité ; on espère que la collection que nous annonçons, et que l'auteur a destinée à faire partie de son ornithologie d'Afrique, sera accueillie avec le mèine empressement.

Les éditeurs n'ont rien épargné pour satisfaire le goût des amateurs. Le papier vélin est tiré des meilleures fabriques de France; le texte sort des presses du cit. Didot jeune, et les figures sont imprimées en couleur, par le cit. Langlois, avantageusement connu dans cette partie,

Cette première livraison est composée de 4 feuilles de texte et de six planches, qui représentent, 1.) le calao rhinoceros; 2.) le bec de grandeur naturelle du calao rhinoceros; 3.) le calao à casque concave; 4.) la tête de grandeur naturelle du calao à casque concave; 5.) une variété du calao à casque concave; 6.) un jeune calao à casque

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qui y sont cultivées et rangées
par classes, ordres, genres et
espèces, d'après les principes
de la méthode naturelle de A..
L. Jussieu,par M***, Vol. in-8.
Méquignon l'ainé. 1 fr. 50 c. et
1 fr. 80 c. fr. de port.

Tableau général et méthodique
d'histoire naturelle, suivant les
lecons du Muséum de Paris,
par Ch. Chaisneau. Legrand,
Debray et Fuchs. i fr. 50 c.

Ce tableau est très-propre à faciliter l'étude de l'histoire naturelle; il fait saisir d'un coup-d'œil l'étendue de guide à ceux qui veulent la parcourir. cette vaste carrière, et peut servir de Il a de plus le mérite d'être le premier sorte une mappe-monde d'histoire nadans ce genre, et présente en quelque turelle.

Le même auteur annonce un Atlas d'histoire naturelle, qui est actuellement sous presse.

BOTANIQUE.

Flore économique des plantes qui
croissent aux environs de Paris,
Contenant l'énumération de ces
plantes par ordre alphabétique,
leurs noms triviaux suivant
Linné, leurs synonymes fran-
çais, leurs propriétés, etc. gr.
in-8. de 659 pag. Courcier.

des environs de Paris, mais aucune
Nous avons déjà plusieurs Flores
dont le plan soit aussi étendu, et qui
réunisse autant d'avantages que celle
que nous annonçons. Eile renferme
quatre cens genres et quatorze cents
espèces, et cependant il n'y a pas à
présumer qu'elle soit complète, parce
qu'il est dans la nature de pareils ou-
par de nouvelles recherches.
vrages, d'être augmentés chaque jour

Les éditeurs de cette Flore ne

se

sont pas bornés aux propriétés médicinales des plantes, ils font connaître celles qui servent d'aliment à l'homme et aux auimaux, celles qui sont cultivées dans nos campagnes et dans nos jardins, ou qui sont employées dans l'art vétérinaire et les différens arts; peut-être même la partie médicale est-elle encore trop étendue dans la plupart des articles, et certainement l'ouvrage aurait eu un degré d'utilité de plus, si le nom de chaque plante avait été suivi de sa description et de sa classification, suivant le systême de Linné, ou la méthode de Jussieu.

Flore des jeunes personnes, ou lettres élémentaires sur la Botanique, écrites par une anglaise à son amie, et traduites de l'anglais par Octave Ségur. vol. in-12 de 232 pag. avec 12 planches. 3 fr. broc. et 4 fr. 50 c. fr.

de Niort, ou tems approximatif de la floraison d'à-peu-près onze cent plantes, décrites et classées méthodiquement, mois par mois, suivant le systême sexuel de Linné, précédé d'un abrégé élémentaire de botanique, par le Dr. J. L. M. Guillemeau jeune. Vol. in-12 de 276 pag. Vatar Jouannet.

L'estimable auteur de cette Flore commence par une histoire abrégée de l'Univers, exposée avec une précision et une clarté qui la mettent à la portée de tout le monde. L'introduction à l'étude de la botanique, qui occupe à-peu-près la moitié du volume, a été traitée dans le même esprit, et avec une méthode qui doit le rendre facile å ceux mêmes qui n'en ont pas la moindre connaissance. Après avoir rendu hommage aux fondateurs de cette belle science, l'auteur expose les L'auteur de cet ouvrage, divers miss Priscilla Wakefield, a eu pour but de donner aux jeunes personnes le goût de l'étude de la nature, et les accoutumer à reconnaître et à admirer dans les objets les plus simples qui s'offrent à leurs yeux, la perfection des de la divinité.

de port.

ouvrages

Ce but et la manière dont il a été rempli, doivent faire accueillir cet ouvrage; il a l'avantage de mettre à la portée des esprits les plus simples, l'étude de la botanique, que jusqu'à présent on semblait réserver aux seuls savans, en ne la traitant que dans des ouvrages trop volumineux ou trop scientifiques. Tout l'ouvrage consiste en vingt-huit lettres, dont les cinq premières exposent les connaissances élémentaires, et les autres contiennent l'explication des vingt-quatre classes de Linné. Les estampes du cit. Sellier sont exécutées avec soin, et contribuent par l'exactitude des figures à faciliter la connaissance des plantes.

moyens que l'on a employés pour classer les végétaux. L'histoire du règne végétal, l'exposition des parties des plantes, de leur usage, etc. est traitée avec l'étendue nécessaire, pour en donner une idee complète. Cette partie de l'ouvrage est terminée par l'explication des méthodes ou systêmes de Tournefort, de Jussieu et de Linné, et de la manière de se servir du systême sexuel.

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Calendrier de Flore des environs Histoire des chênes de l'Améri

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