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IMPRIMÉ,

PAR AUTORISATION DE M. LE GARDE DES SCEAUX,

A L'IMPRIMERIE ROYALE,

POUR LE COMPTE DU COMITÉ DES TRADUCTIONS ORIENTALES de la grande-Bretagne et de l'irlande;

ET SE VEND A LONDRES

CHEZ PARBURY, ALLEN ET C', LEADENHALL STREET.

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SOLD BY PARBURY, ALLEN, AND CO., LEADENHALL STREET,

LONDON.

M DCCC XXXIII.

890.8

отр no.32

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de

Le traité de Grammaire arabe composé en vers par le célèbre Djémal-eddin Mohammed, plus généralement connu sous le nom d'Ebn-Malec, et qu'il a intitulé la Quintessence de la Grammaire, a joui pendant plusieurs siècles d'une grande célébrité parmi les Arabes de l'Asie et de l'Afrique, et a reçu le nom d'Alfiyya, parce qu'il se compose mille vers. Ayant été fréquemment dans le cas de le consulter, pendant que je travaillois à la première et à la seconde édition de ma Grammaire arabe, et en ayant même cité, dans les notes que j'ai jointes à cet ouvrage, divers passages, passages, j'avois formé le dessein de le publier en entier, avec un commentaire écrit en françois, qui en rendît l'usage plus facile. Je pensois qu'un commentaire étoit de beaucoup préférable à une traduction, dans laquelle j'aurois été obligé, ou d'employer très-souvent les termes techniques de la grammaire arabe pour lesquels notre langue ne m'auroit pas fourni d'équivalens, ou d'user continuellement de

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périphrases dont le retour auroit rebuté le lecteur le plus patient. J'avois tout préparé pour l'exécution de ce plan, au moment où parut la seconde édition de ma Grammaire. Mais, à cette époque, les circonstances politiques, jointes à la nature même de l'ouvrage, ne me permettoient pas d'espérer qu'aucun libraire consentît à faire les frais d'une semblable publication. J'étois donc déterminé à abandonner mon projet, lorsque le Comité de la Société Asiatique de la Grande-Bretagne et de l'Irlande, auquel est confiée l'administration des fonds destinés à encourager la publication des ouvrages traduits des langues de l'Orient, me proposa de se charger de l'impression du texte de l'Alfiyya, accompagné d'une traduction françoise. Quelque agréable que me fût une semblable proposition, je ne me flattois guère de pouvoir en profiter, parce que je savois que, d'après les réglemens de cette généreuse institution, les fonds dont le comité dispose doivent être appliqués surtout à des traductions, et subsidiairement à des textes originaux, et que, par les raisons que j'ai dites, je répugnois beaucoup à entreprendre une traduction qui me paroissoit ne devoir être d'aucune utilité. Je fis connoître mon opinion au Comité, en lui témoignant tout le prix que je mettois à l'offre dont il m'avoit honoré, mais

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