Etudes et portraits |
Other editions - View all
Common terms and phrases
aime Alfred de Vigny âme armées aujourd'hui beau c'était Carthage célèbre chose Clémenceau cœur comédie comte Duchâtel comtesse d'Albany correspondance d'Houdetot devant Dieu dire disait dit-il donner Dupin écrit écrit-elle écrivain Edgar Quinet Edmond enfants esprit Est-ce eût famille femme fille Flaubert Frédéric gens Gondokoro goût Grieux guerre guerre des Mercenaires héros homme humain idées j'ai jamais jeune John Speke jour juge justice l'auteur l'avait l'esprit l'histoire l'honneur laisse Legouvé lettres libéral livre lord Herbert Louis XV madame d'Albany madame de Staël madame Swetchine main Marie-Antoinette Marie-Thérèse ment mérite ministre moderne mœurs monde montrer morale nobles parle partout passé passion pays père personne peuple peut-être philosophe plume poëte Ponsard pourtant presque progrès public qu'un Quinet raconte raison reine reste Révolution française rien roman s'il sais Salammbô Sardou semble sentiments serait sérieux seul siècle Sismondi société soldats sorte souvent Speke Tanneguy Duchâtel Terreur teur tion Vigny vrai
Popular passages
Page 389 - Le Fils de l'Homme ait dit ce qu'on voit rapporté Muet, aveugle et sourd au cri des créatures, Si le Ciel nous laissa comme un monde avorté, Le juste opposera le dédain à l'absence Et ne répondra plus que par un froid silence Au silence éternel de la Divinité.
Page 387 - Mais je demande en vain quelques moments encore, Le temps m'échappe et fuit; Je dis à cette nuit: "Sois plus lente"; et l'aurore Va dissiper la nuit. 'Aimons donc, aimons donc! de l'heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons! L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive; II coule, et nous passons!
Page 387 - Viens du paisible seuil de la maison roulante Voir ceux qui sont passés et ceux qui passeront. Tous les tableaux humains qu'un Esprit pur m'apporte S'animeront pour toi, quand devant notre porte Les grands pays muets longuement s'étendront.
Page 402 - Ce Sisyphe éternel est beau, seul, tout meurtri, Brûlé, précipité, sans jeter un seul cri, Et n'avouant jamais qu'il saigne et qu'il succombe A toujours ramasser son rocher qui retombe. Si, plus haut parvenus, de glorieux esprits Vous dédaignent jamais, méprisez leur mépris; Car ce sommet de tout, dominant toute gloire, Ils n'y sont pas, ainsi que l'œil pourrait le croire.
Page 385 - Viens donc ! le ciel pour moi n'est plus qu'une auréole Qui t'entoure d'azur, t'éclaire et te défend; La montagne est ton temple et le bois sa coupole, L'oiseau n'est sur la fleur balancé par le vent, Et la fleur ne parfume et l'oiseau ne soupire Que pour mieux enchanter l'air que ton sein respire; La terre est le tapis de tes beaux pieds d'enfant...
Page 185 - La retraite qu'il vient de faire est la plus éclatante et la plus fausse action de sa vie ; c'est un sacrifice qu'il fait à son orgueil , sous prétexte de dévotion : il quitte la cour où il ne peut s'attacher, et il s'éloigne du monde qui s'éloigne de lui.
Page 333 - L'honneur est comme une île escarpée et sans bords : On n'y peut plus rentrer dès qu'on en est dehors.
Page 384 - S'indigne des regards, timide et palpitant; S'il cherche à sa 'beauté de profondes retraites Pour la mieux dérober au profane insultant; Si ta lèvre se sèche au poison des mensonges...
Page 29 - ... j'ai trouvé une espèce de douceur de vie, à laquelle j 'avais renoncé, mais dont je vois que le goût ne m'avait pas quitté. Elle est aimable et charmante; j'ai passé des heures et des heures avec elle, sans m'apercevoir comment elles s'écoulaient. Sa sensibilité au départ était grande, sa contenance bonne; il m'a fallu toute ma force pour trouver des jambes pour m'en aller.
Page 381 - Vivez, froide Nature, et revivez sans cesse Sous nos pieds, sur nos fronts, puisque c'est votre loi ; Vivez, et dédaignez, si vous êtes déesse, L'Homme, humble passager, qui dut vous être un Roi ; Plus que tout votre règne et que ses splendeurs vaines J'aime la majesté des souffrances humaines : Vous ne recevrez pas un cri d'amour de moi.