FEUI

* FEUGUIÈRES (GUILLAUME), professeur de théologie à Leyde, dans la seconde partie du 16 siècle, naquit à Rouen et mourut dans cette ville dans un âge trèsavancé, après avoir publié quelques traités, qui ont eu beaucoup de vogue, tels que: Propheticæ et apostolicæ, id est, totius divinæ ac canonicæ scripturæ thesaurus, Londres, 1574 in-fol.; Berne 1601, in-fol.; Geneve, 1624, in-fol.; un commentaire sur le traité: De corpore et sanguine Domini, par Betram ou Batramne, moine de Corbie, * FEUILLADE. Voyez AUBUSSON (François et Louis).

· FEUILLE. (Botanique.) Les feuilles sont en général des lames minces, molles et vertes, que l'on doit considérer à la fois comme des racines aériennes et comme des poumons propres aux végétaux. Avant leur développement, elles sont diversement roulées ou pliées sur elles-mêmes. Ces petits amas de jeunes feuilles, arrondis ou coniques, prennent dans les arbres le nom de boutons, et sont revêtus d'écailles, appliquées les unes sur les autres.

Les feuilles sont, la plupart, composées d'une lame, expansion mince qui termine la partie du végétal exposée à l'air, et en augmente la surface; et d'un pétiole, petit support qui unit la lame au végétal, et qu'on nomme vulgairement la queue de la feuille. La lame a une marge ou bord, c'est la ligne que dessine son contour; un disque, c'est toute l'étendue de sa surface; une face suTome 11.

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périeure, c'est la partie de sor. disque qui regarde le ciel ; une face inférieure, c'est la partie de son disque qui regarde la terre; une base, c'est l'extrémité par laquelle elle fait corps avec le pétiole; ur sommet, c'est l'extrémité opposée à sa base; deux côtés, ce sont les deux portions du disque partagé par une ligne médiane, fictive ou réelle, qui s'étend de la base au sommet.

Le pétiole part, soit du collet, soit de la tige, soit de la branche. Il renferme, sous une enveloppe de tissu cellulaire, qui est un prolongement de la substance herbacee de l'écorce, des filets composés de trachées, de fausses trachées, de vaisseaux poreux, en communication directe avec l'étui médullaire.

Le pétiole est tantôt tout d'une venue, ct tantôt ramifié et comme composé de plusieurs pièces réunies par des articulations. Dans le premier cas, la feuille a une seule lame continue ; dans le second cas, la feuille se subdivise en plusieurs petites lames ou folioles, souvent portées chacune sur un pétiole particulier qu'on désigne sous le nom de pétiolule.

Toute la partie d'un petiole, qui sert d'attache aux pétiolules, prend le nom de rachis.

On qualifie de cóles, de nervures, de veines et de veinules, les lignes en relief, ou bien en creux, que forment à la superficie de la lame les ramifications des filets vasculaires du pétiole. La côte et le faisceau