et, en conséquence, on a ce premier théorème: Les dérivées partielles secondes de trois fonctions hyperelliptiques y, z, w, peuvent s'exprimer par des polynômes du troisième degré des mêmes fonctions. On a, en second lieu : (a。z, w,) = p[(Y — 21)zw — ky], (b。w,y,) = p[(Z — 2m)wy — kz], (c)', Z1) = p[(W — 2n)yz — kw]; I de ces relations et des précédentes on peut déduire les expressions de (c。y2) = p[Z + (W — 2 n)y2], Enfin on trouve que (boy?) = p[W+(Z — 2m) y2], (c。z?) = p[Y + (W — 2n)z3], (a ̧ w2) = p[Z + (Y − 2 l) w2], et l'on a ce second théorème: Les carrés et les produits deux à deux des dérivées partielles premières de trois fonctions hyperelliptiques y, z, w s'expriment par des polynômes du quatrième degré des mêmes fonctions. (b ̧ w2) = p[Y + (Z — 2m) w2], Ainsi les dérivées partielles d'ordre 2 n sont exprimables par des polynômes de degré 2n + 1. Ces formules, par leur simplicité, peuvent conduire à des conséquences nouvelles, soit dans la théorie des fonctions hyperelliptiques, soit dans celle des équations différentielles. Je me borne, pour le moment, à signaler la suivante. Les formules précédentes donnent w(a ̧y‚ñ‚) — z(a。y,z,) = 0, w(b。y,z) — z(b。y, w1) = p[k (z2 + y2 w2)+2 m y zw], I w (c。y, z1) — z (c。y, w1) — — ẹ [k (w2 + y2z2) + 2 n y zw]. I I = Si dans ces équations on pose wt, on obtient: (a ̧ y, t) = o, (boy,t) = p[k(y2 + t2) + 2 m y t], (c。y1t,) == p[k(1 + y2ť2) + 2 nyt], où les y1t,, y, t2+ y2t, y2 t2 sont exprimées par des polynômes en y, 2 I 2 t. P, Q étant des polynômes du quatrième degré en y, t. C'est la forme des équations différentielles comme elles se sont présentées à GÖPEL. 2. En indiquant par a., B., ... les déterminants mineurs du déterminant on peut déduire des vingt-sept formules données les valeurs des expressions de la forme analogues pour les vingt-quatre autres expressions. Les deux premières conduisent à la suivante ce qui démontre l'existence, pour les trois fonctions hyperelliptiques y, z, w, d'une propriété caractéristique des fonctions elliptiques. On a encore Z(Y2 Z11) — (Y2 Z?) = w(ß,w,,) — (P2w2) = p k (y2 — z2 w2), 2 II ou, en d'autres termes, la propriété indiquée pour les fonctions y, z, w subsiste pour CCII. LES DISCRIMINANTS DES RÉSOLVANTES DE GALOIS. Comptes Rendus des séances de l'Académie des Sciences, t. CVIII (1889), pp. 878-879. On peut donner, comme il est connu, aux trois résolvantes de GALOIS la forme A, B, C, D étant des polynômes en x, et p un coefficient numérique égal au degré de la résolvante. Les valeurs de A, B, C, D sont, pour n = 5: |