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LIVRES LITURGIQUES

DU DIOCÈSE DE TROYES

IMPRIMÉS AU XVe ET AU XVI SIÈCLE

PAR A. SOCARD ET A. ASSIER.

Paris, A. Aubry (Troyes, Dufour-Bouquet), 1863, unvol. in-8 sur papier vergé fort. (Tiré à 200 exempl. numérotés.) Il n'en reste que quelques-uns. 7 » ORNÉ DE 36 GRAVURES, TIRÉES AVEC LES BOIS ORIGINAUX CONSERVÉS A TROYES. Cet ouvrage, indispensable aux bibliophiles, renferme sur l'imprimerie troyenne des observations qu'on ne saurait trouver ailleurs. C'est un complément des travaux de Renouvier, que nous avons publiés précédemment, et qui ont obtenu un si légitime succès.

LIVRES POPULAIRES

IMPRIMÉS A TROYES

DE 1600 A 4800

HAGIOGRAPHIE- ASCÉTISME

PAR ALEXIS SOCARD.

Paris, Aug. Aubry (Troyes, Bertrand-Hu), 1864, un vol. in-8 sur papier vergé fort.

40.

CURIEUSE ET INTÉRESSANTE PUBLICATION, illustrée de 120 GRAVURES IMPRIMÉES

AVEC LES BOIS ORIGINAUX.

Tiré à 200 exemplaires numérotés.-Ce volume complète le précédent.

Bibliothèque de l'Amateur champenois.

CE QU'ON APPRENAIT

AUX

FOIRES DE TROYES

ET DE LA CHAMPAGNE AU XIII SIÈCLE Suivi d'une Notice historique sur les foires de la Champagne et de la Brie, par A. ASSIER. Paris, A. Aubry, 4858, un vol. pet. in-8. Tiré à 160 exemplaires numérotés.

Papier vergé...... 2 50 | Papier chamois.....

CONSTRUCTION

D'UNE

3 50

NOTRE-DAME AU XIII SIÈCLE

Suivie des comptes de l'œuvre de l'église de Troyes au xv siècle, par A. ASSIER. Paris, A. Aubry, 1858, un vol. pet. in-8. Tiré à 160 exempl. numérotés. Papier vergé...... 250 | Papier chamois...... 3 50

Il ne reste que quelques exemplaires de ces deux volumes.

Paris.-Imprimé chez Bonaventure et Ducessois, 55, quai des Augustins.

BULLETIN

DU

Bouquiniste

Paraissant le 1 et le 15 de chaque mois.

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CHEZ AUG. AUBRY, LIBRAIRE, RUE DAUPHINE 16
Et chez les principaux libraires de la France et de l'Etranger.

50 c.

15 octobre 1864. - État des ventes de livres. - VARIÉTÉS BIBLIOGRAPHIQUES. - P. L. LACROIX (bibliophile Jacob). Addenda aux œuvres des grands écrivains (8 lettre).. LE HERICHER. L'Italie avant 4848, par H. Moulin. — CATALOGUE DE LIVRES EN VENTE AUX PRIX MARQUÉS. — Choix de brochures tirées à petit nombre. Ouvrages divers anciens et modernes, rares ou curieux. PUBLICATIONS NOUVELLES. Les drapeaux des Invalides, souvenirs de 1844. - Sonnets, poëmes et poésies, par Joséphin Soulary. — Armorial de la ville de Marseille, publ. par le comte de Montgrand —Gentilshommes de Poitou, par L. de La Roque et Éd, de Barthélemy, etc., etc.

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ETAT DES VENTES DE LIVRES

48 octobre.-Rue des Bons-Enfants, 28. — Livres formant le complément de la bibliothèque de feu M. CH. MAGNIN, membre de l'Institut, conservateur de la Bibliothèque impériale, officier de la Légion d'honneur. (On remarque: un superbe exempl. de la Collection du comte d'Artois. 64 vol. reliés en maroq. par Derome; la collect. de L'École des Chartes; le journal Le Globe; le journal Le National; le Journal des Savants; la collection complète de la Revue des Deux-Mondes ; - sèrie d'ouvrages et brochures formant les OEuvres de M. Ch. Magnin, etc., etc. Mes Avril et Escribe, commissaires-priseurs.—Aug. Aubry, libraire, chez lesquels on distribue le catalogue.

20 oct.-19 nov.

Livres composant la bibliothèque de feu M. Arthur Dinaux. M. Delbergue-Cormont, commissaire-priseur. Mme Bachelin Deflorenne, libraire.

25-29 octobre.-Estampes relatives à l'histoire du nord de la France et des Pays-Bas. Me Delbergue-Cormont, commissaire-priseur. Vignères, expert.

21. nov.-5 déc.-Livres de la bibliothèque de fen M. C. B. HASE. Langues orientales, archéologie, littérature, etc. Me Delbergue-Cormont, commissaire-priseur.-A. Labitte, libraire.

On demande à acquérir:

PROMENADE DE SCEAUX-PENTHIÈVRE, par un anonyme. Imprimé vers 1760. Un vol. in-12.

MIONNET. Description des médailles romaines. 6 vol. in-8.-Les tomes II, III, IV, V.

ACHAT DE BIBLIOTHÈQUES

.

DE PARTIES DE LIVRES

et de toute espèce d'ouvrages anciens et modernes.

Expertise.

Rédaction de Catalogues. -Ventes publiques aux enchères.

VARIÉTÉS BIBLIOGRAPHIQUES

ADDENDA AUX OEUVRES DES GRANDS ÉCRIVAINS.
(8e LETTRE.)

L'envie me prend de vous écrire, dans cette lettre, que je suis mort, et que je vais, en conséquence, laisser en paix les œuvres des Grands Écrivains, ainsi que leurs éditeurs passés, présents et future. La tâche que j'ai commencée n'est pas des plus faciles, et, à coup sûr, c'est la plus désagréable et la plus ingrate qu'un bibliographe puisse s'aviser d'entreprendre. On ne contente personne et on éveille la malignité de tout le monde. Les uns vous reprochent de donner du vieux pour du neuf, les autres disent avec dédain que vous ne donnez rien de bon; celui-ci guette le moment où vous prêterez le flanc et le dos à la critique; celui-là vous tend sournoisement un piége pour vous faire tomber dans quelque erreur de fait et de date... Eh! pour Dieu, messieurs, soyez plus indulgents et plus justes! Ne me demandez pas plus que je ne puis vous offrir, et si les vers que je vous propose de restituer à Molière, à Corneille, à Racine, à La Fontaine et à Boileau ne sont pas tous admirables, pardonnez-moi donc de ne les avoir pas faits; je vous les présente tels que je les trouve, ou plutôt tels que je les ai trouvés, car il y a dix ans et plus que je les ai ramassés çà et là dans les livres et dans les manuscrits.

Ce n'est pas tout je suis toujours capable de remettre en lumière, comme des découvertes nouvelles, certaines pièces qui ne sont pas aussi peu connues que je les suppose, et qui ont figuré déjà dans quelques éditions de nos Grands Écrivains. Je n'ai pas, je ne puis avoir sous les yeux toutes les éditions de Boileau, par exemple, toutes les éditions de Corneille et de Molière, car ces éditions sont innombrables, et à l'heure où j'écris ces lignes, on les réimprime encore comme on les réimprimera demain.

A quoi bon d'ailleurs publier ici dix psaumes traduits ou paraphrasés par Boileau, quinze ou vingt hymnes de l'Église imitées en trèsbeaux vers par Racine? Tout cela est un peu monotone pour un recueil de bibliographie anecdotique. On aimerait mieux un conte, une fable

de la Fontaine. Mais, s'il m'en reste encore par bonheur, je ne manquerai pas de les insérer dans le Supplément aux OEuvres inédites de mon cher conteur, de mon inimitable fabuliste, à qui M. de Lamartine vient de donner le coup de pied de l'âne.

Que mes Addenda s'arrêtent ici ou qu'ils continuent, les éditeurs de nos Grands Écrivains y puiseront du moins d'utiles indications pour compléter et perfectionner leurs éditions critiques, qui doivent être aussi soignées et aussi correctes que celles des classiques grecs et latins.

Je ne ferai pas la faute de reproduire les deux épigrammes que Pierre Corneille adressait à mademoiselle Serment, qui, dans un élan d'admiration, lui avait baisé la main, car ces deux épigrammes figurent aujourd'hui dans la plupart des éditions de notre premier tragique; mais je fournirai la date desdites pièces, date que je n'ai pas même rencontrée dans la belle Histoire de la vie et des ouvrages de P. Corneille, par M. J. Taschereau, ni dans les ingénieuses et précieuses Notes sur la vie de Corneille, par M. Edouard Fournier. N'est-ce rien qu'une date de plus dans l'histoire d'un illustre écrivain? Les deux épigrammes firent assez de bruit pour que Conrart les ait enregistrées dans son grand recueil manuscrit in-folio (tome IX, page 859), en les faisant précéder d'un extrait de lettre qui fut probablement écrite par Corneille lui-même à mademoiselle de Scudéry. Voici cet extrait:

A Rouen, le 6 décembre 1659.

« L'incomparable Sapho est suppliée de mander son avis à l'illustre Aspasie, touchant deux épigrammes faites pour une belle dame de sa connoissance, qui par un excès d'estime avait baisé la main de l'auteur. Il y a partage pour juger lequel est le plus galant: l'un a plus d'effet de pensée, et l'autre a quelque chose de plus simple et plus naturel. »

L'illustre Aspasie, que l'auteur choisissait pour arbitre dans une question de galanterie et de littérature, n'était autre que Ninon de Lenclos.

Il y a donc du nouveau à découvrir sur des sujets déjà connus. Autre exemple. J'ai remarqué, dans le Petit recueil de poésies choisies non encore imprimées (Amsterdam, 1660, in-12, p. 47) quatorze vers anonymes, sous ce titre : Sur le départ de mademoiselle la marquise de C. A. B., commençant par ce vers:

Allez, belle marquise, allez en d'autres lieux...

J'ai reconnu la touche de P. Corneille, avant de constater que cette pièce, qui forme un tout complet, se composait des quatorze premiers

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