Mémoires historiques et militaires sur Carnot |
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18 fructidor agens Anvers armées avaient bles blique Bonaparte Borgerhout braves campagne Carnot cesse cher général citoyen Carnot citoyen général collègues comité de salut comman commandant commissaires commission de gouvernement comte conserver Convention nationale corps d'Anvers défense Desaix Directoire Dusseldorf ennemis eût forces fût général de division gloire gouverneur guerre habitans hommes J'ai jamais jour l'armée d'Italie l'armée du Nord l'armée du Rhin l'Assemblée l'Empereur l'ennemi l'honneur Lahn Latour lettre liberté long-temps Louis XVIII Magdebourg Majesté mée membres ment mesure militaire ministre Monsieur Moreau moyens Napoléon Napoléon Bonaparte nation nationale officiers paix palais de l'Élysée patrie pensée peuple place politique pouvait pouvoir pré premier consul président primaire principes proscription publique Réponse de Carnot représentans répu républicain république révolution Robespierre Saint-Pétersbourg salut public sénat sera services seul signature sion Société soldats sort succès talens tidor tion toyen Tribunat troupes trouvait Turenne vait Vauban vertus victoire
Popular passages
Page 126 - Non, je ne puis consentir à regarder ce bien si universellement préféré à tous les autres, sans lequel tous les autres ne sont rien, comme une simple illusion. Mon cœur me dit que la liberté est possible ; que le régime en est facile et plus stable qu'aucun gouvernement arbitraire, qu'aucune oligarchie. Cependant, je le répète, toujours prêt à sacrifier mes plus chère? affections aux intérêts de la commune patrie, je me contenterai d'avoir fait entendre, encore cette fois, l'accent...
Page 130 - Carnot, qui le premier lui en avait ouvert le chemin , peut être malheureux , et par un decret daté de Schœnbrunn, le 23 août 1809, il lui accorde une pension de 10,000 francs comme ancien ministre de la guerre (*) : « Carnot » n'eût-il fait, écrivit-il à son ministre d'alors, » que de contribuer au déblocus de Mau» beuge , il aura toujours des droits à ma » reconnaissance et à mon intérêt. » (") C'est par erreur que MM. de Montholon et de Las Cases rapportent dans les Mémoires...
Page 119 - Mais, quelques services qu'un citoyen ait pu rendre à sa patrie, il est des bornes que l'honneur autant que la raison imposent à la reconnaissance nationale. Si ce citoyen a restauré la liberté publique, s'il a opéré le salut de son pays, sera-ce une récompense à lui offrir que le sacrifice de cette même liberté? Et ne serait-ce pas anéantir son propre ouvrage que de faire de ce pays son patrimoine particulier?
Page 350 - Des plénipotentiaires sont partis pour traiter au nom de la nation , et négocier avec les puissances de l'Europe cette paix qu'elles ont promise à une condition qui est aujourd'hui remplie. » Le monde entier va être attentif comme vous à leur réponse; leur réponse fera connaître si la justice et les promesses sont quelque chose sur la terre.
Page 246 - La peur fait prendre de part et d'autre des mesures extravagantes , et c'est dans ces mesures qu'est le véritable péril. Pour les spectateurs, il ya de quoi rire de ces terreurs paniques et réciproques : on peut dire que les deux factions, ont le cauchemar ; chacune d'elles s'arme pour combattre des moulins à vent : la seule chose à craindre c'est que, lorsqu'elles seront armées sans savoir pourquoi , elles ne se trouvent en présence , et ne se battent réellement ; mais on commence à s'éclairer...
Page 282 - Latour d'Auvergne; sa gloire ne doit point être séparée de celle de ces héros républicains; et c'est au nom de la république, que ma main doit déposer ces lauriers dans sa tombe ; puisse l'ombre du grand Turenne être sensible à cet acte de la reconnaissance nationale, commandé par un gouvernement qui sait apprécier les vertus!
Page 125 - ... métaphysiques qu'on reproche sans cesse au système contraire ? Jusqu'ici on n'a rien inventé pour tempérer le pouvoir suprême , que ce qu'on nomme des corps intermédiaires ou privilégiés : serait-ce donc d'une nouvelle noblesse qu'on voudrait parler par ce mot d'institutions?
Page 249 - ... fait de si grandes choses , puisse se réduire à vivre en simple citoyen. Quant à moi , je crois qu'il n'ya que Bonaparte, redevenu simple citoyen , qui puisse laisser voir le général Bonaparte dans toute sa grandeur.
Page 284 - Le plus ancien capitaine devait com» mander, c'était Latour d'Auvergne. Il » obéit, et bientôt ce corps fut nommé par » les ennemis la colonne infernale. » Un de ses amis n'avait qu'un fils, dont » les bras étaient nécessaires à sa subsis» tance ; la conscription l'appelle.
Page 126 - La liberté fut-elle donc montrée à l'homme pour qu'il ne put jamais en jouir! fut-elle sans cesse offerte à ses vœux comme un fruit auquel il ne peut porter la main sans être frappé de mort! Ainsi la nature , qui nous fait de cette liberté un besoin si pressant , aurait voulu nons traiter en marâtre?