3 vol. in-8.-3° série. Paris, 1835-37, 12 vol. in-8. THEMIS OU Bibliothèque du jurisconsulte, publiée par MM. Blandeau, Demante, Ducaurroy et Warnkoenig. Paris, 1819 et suiv., 10 vol. in-8. GAZETTES de France, depuis 1631 jusqu'en 1792 (par Théoph. Eusèbe et Isaac Renaudot, de Querlon, Rémond de Saint-Albine, de Mouhy, Marin, etc.) 163 vol. in-4. Ce journal est le premier ouvrage de ce genre qui ait paru en France; les années les plus rares sont: 1631, 1635, 49, 52, 53, 56, 57, 70, 72, 73, 77, 78, 82, 83, 1715, 1749, 1751 et 1752. Table ou Abrégé des 135 premiers volumes de la Gazette, depuis 1631 jusqu'en 1765 (par Ed.Jacq. Genet). Paris, 1766, 3 vol. in-4. LA CLEF du cabinet des princes de l'Europe, ou Journal historique sur les matières du temps, connu sous le nom de Journal de Verdun; depuis juillet 1704 jusqu'en décembre 1776 (par Ch.Ph. Jordan, L.-Jos. de la Barre, etc.). Luxembourg, Paris et Verdun, 145 vol. pet. in-8.-Supplément de 1697-1704, par C.-J. (Jordan). Verdun, 1713, 2 vol.- Table générale, 1697-1756 (par Dreux du Radier). Paris, 1750, 9 vol. JOURNAL de Paris, depuis le premier jan vier 1777 jusqu'à la fin de 1819, pet. in-4, à raison de 2 ou de 3 vol. par année. JOURNAL des dames et des modes par M. Lamésangère, années 1798 à 1819, in-8 (se publie à raison de 6 numéros par mois; chaque n° est orné d'une pl. color. et celui du 15 en a deux. L'abonnement est de 36 fr. par année). NOTICE de quelques journaux politiques les plus curieux et les plus rares, publiés pendant la révolution française. GAZETTE nationale, ou le Moniteur universel, commencé le 24 novemb. 1789, et continué sans interruption jusqu'à la fin de 1819. Paris, 60 vol. in-fol., à raison d'un semestre par volume. [14009] On réunit au Moniteur un volume d'introduction intitulé: Gazette nationale, ou le Moniteur universel, commencé le 5 mai 1789, précédé d'une introduction historique, contenant un abrégé des anciens états-généraux, des assemblées des notables et des principaux événemens qui ont amené la révolution (rédigé par M. ThuauGrandville). Paris, an iv. On y ajoute aussi l'article suivant : Révolution française, ou Analyse complette et impartiale du Moniteur, suivie d'une table alphabétique des personnes et des choses (jusqu'à la fin de l'an VII) (mise en ordre par M. Girod). Paris, 1801-2, 4 vol. in-fol. dont 2 pour les tables; ou 7 vol. in-4. Cette collect., ainsi complète, se paie de 1,200 à 1,500 fr. dans les ventes, selon la reliure. Les années IV et V de la République sont impr. sur très mauvais papier; mais il y en a trois ou quatre exempl. sur un papier meilleur. Les parties séparées de ce journal ont très peu de valeur, à l'exception des années VII et VIII (1798-1800), qui, ayant été tirées à beaucoup moins grand nombre que les autres, se trouvent difficilement. Le volume d'introduction, quoiqu'il ait été réimprimé, n'est point commun; et comme avant la réimpression, il se payait jusqu'à 250 fr., quelques personnes l'ont remplacé, dans leur collect., par l'AvantMoniteur, pet. vol. in-fol., qui ne peut aucunement en tenir lieu, puisque ce n'est autre chose qu'une réimpression des Mémoires d'un témoin de la révolution, par Bailly. (Voy. notre quatrième vol., no 14024). Comme une grande partie des exemplaires du Moniteur qui passent dans le commerce, sont imparfaits de plusieurs suppléments, il faut avoir soin de les vérifier exactement : ce qui sera facile à faire au moyen de la liste que nous donnons ici. ÉTAT des numéros du Moniteur qui doi vent avoir un ou plusieurs suppléments. Le chiffre en parenthèse, qui suit le numéro, indique le nombre de feuilles du supplément; et lorsqu'il n'y a que le numéro, sans chiffre en parenthèse, c'est que le supplément n'a qu'une feuille ou une demi-feuille. Introduction et année 1789. Le 5 mai (2 f.); á la suite du 31 décembre, se trouve un supplément de 15 f. Année 1790.- Numéros 2 (dans la réimpression seulement), 48, 58, 68 (ou 69 bis dans la réimpression), 84, 116, 128, 143, 154, 163, 181 183, 192, 199, 204, 213, 218, 224, 243, 253, 260, 266, 267, 271, 276, 316, 319, 333, 337, 342, 352, 365. Année 1791. Numéros 16, 18, 23, 27, 51, 54, 64, 65, 82, 84, 89, 96, 98, 99, 107, 119, 127, 128, 132, 134, 139, 140, 141 (coté 172), 149, 151, 153, 183, 196, 197, 205, 213, 218, 220, 225, 239, 240, 243, 245, 259, 267, 273 (4 f.), 275, 295, 300, 302, 326, 338, 343, 345, 358, 365. 1 Année 1792.- Numéros 20, 22, 30, 35, 55, 63 - An II de la république.— Numéros 31, 34, 36 An III, ou 1794 et 1795.-Numéros 3, 4, 5, 6, 8, An VIII, 1799 et 1800. - Numéros 97, 150, 173, An X, 1801 et 1802. Numéros 4, 5, 63, 76 An XI, 1802 et 1803. - Numéros 31 (2 f.), 56, - An XII, 1803 et 1804.· Numéros 5, 19, 66, 109 An XIII, 1804 et 1805.-Numéros 19, 21 (2 demi- - - Année 1814. - Numéros 92, 185, 194, 204 (4f. Numéros 3, 7, 56, 61, 73 (2 f. - Année 1818. Numéros 14, 16, 17, 21 (2 demi- On a publié séparément des tables annuelles JOURNAL général de la cour et de la ville, commencé par M. Brune, et continué par Gautier, dit le Petit Gautier, 15. vol. in-8. Le premier numéro de ce journal a paru le 15 septembre 1789, sous le titre de Magasin historique; les numéros 2 à 5 ont pour titre Journal général, dédié au district des Cordeliers; et ce n'est qu'à partir du sixième numéro, que l'on trouve le titre de Journal général de la cour et de la ville. M. Brune a commencé ce journal, et l'a rédigé seul, depuis le premier numéro jusqu'au 30 octobre 1789 à dater du premier novembre, il a eu pour collaborateur Gautier : celuici, à son tour, est resté seul propriétaire du Journal au 16 décembre 1789, et il l'a continué sans interruption jusqu'au 10 août 1792. Comme ce journal se trouve très difficilement complet, nous allons indiquer le contenu de chaque volume : 1789, tome I, 15 septembre au 31 décembre, 104 numéros, 832 pages. 1790, tome II, janvier, février, mars, 90 numéros, 720 pages. Tome III, avril, mai, juin, 91 numéros, 728 pages. Tome IV, juillet, août, septembre, 92 numéros, 744 pages, la dernière cotée 544. Tome V, octobre, novembre, décembre, 91 numéros, 736 pages. 1791, tome VI, janvier et février, 59 numéros, 494 pages. Tome VII, mars et avril, 61 num., 536 pag. Tome VIII, mai et juin, 60 numéros, 478 pag. Tome IX, juillet et août, 62 num., 498 pag. Tome X, septembre et octobre, 61 numéros, 488 pages. Tome XI, novembre et décembre, 61 numéros, 488 pages. 1792, tome XII, janvier et février, 60 numéros, Tome XIII, mars et avril, 61 num., 488 pag. Tome XV, juillet et août, jusqu'au 10, 41 numéros, 328 pages. Vendu, sans le volume de 1789, qui est le plus rare, 100 fr. Méon. L'AMI DU ROI, des François, de l'ordre, et surtout de la vérité; par les continuateurs de Fréron. Paris, 1790-92, 5 vol. in-4. Comme il s'est publié en même temps jusqu'à trois journaux, sous le titre de l'Ami du Roi, il est nécessaire que nous entrions dans quelques détails sur chacun d'eux, afin de les faire reconnaître facilement. Le premier Ami du Roi s'imprimait chez Crapart; il a commencé à paraître le premier juin 1790, et il a eu d'abord pour principaux rédacteurs, l'abbé Royou et M. Montjoye; mais ces messieurs s'étant brouillés avec leur im primeur, cessèrent de prendre part à son jour- Le second Ami du Roi, annoncé chez la veuve Ces trois journaux, quoique rédigés dans le même D'après cela, pour former un exemplaire complet de l'Ami du Roi, le plus estimé, il faut d'abord avoir celui qui s'imprimait chez Crapart, depuis le premier juin 1790 jusqu'à la fin d'octobre même année, inclusivement; ensuite celui de Royou, depuis le premier septembre 1790 jusqu'au 4 mai 1792, inclusivement; enfin, celui de Montjoye, depuis le 4 mai 1792 jusqu'au 10 août même année. A ces 4 ou 5 vol. qui sont devenus fort rares, on réunira encore: L'Ami du Roi, etc., ou Histoire de la Révolution de France et de l'Assemblée nationale, pour former, avec le journal intitulé l'Ami du Roi, un cours complet d'histoire du temps actuel, par M. Montjoye. Paris, 1791-92, in-4. Cette histoire, qui devait avoir 5 cahiers, ne va que jusqu'en juillet 1789, et je ne crois pas que la suite ait été publiée. ACTES des Apôtres (par M. Peltier Mirabeau jeune, Champcenetz, Sulleau et autres). Paris, l'an de la liberté 0 (1789-92), 11 vol. in-8, fig. doit Ce journal satirique et vraiment original, LES SABATS jacobites, par Marchand, LA ROCAMBOLE des journaux, ou Histoire capucino-civique de la révolution, rédigée par Régius, Anti-Jacobinus, 1791 et 1792, 4 vol. in-8, fig. Vend. 48 fr. Méon. L'ACCUSATEUR public, par Richer-Serisy. Paris, an vi et an vi (1797), 35 numéros en 2 vol. in-8. l'édition MERCURE britannique, par Mallet-du-Pan, CHRONIQUE de Paris (par Condorcet, Journal de la République française, par Marat, du 25 septembre 1792 au 9 mars 1793, 142 numéros in-8. Le Publiciste de la République française, par le même, depuis le 11 mars 1793 jusqu'au 14 juillet, numéros 143 à 242, in-8. Ces trois journaux se font suite l'un à l'autre : on y réunit différens pamphlets qu'il serait trop long d'indiquer ici. L'ORATEUR du peuple, par Fréron, sous le nom de Martel, 1790 à 1795, 17 vol. in-8. Fréron, après avoir publié les 6 premiers vol. et les 7 premiers numéros du septième vol., eut pour continuateur Labenette, depuis le huitième numéro du tome VII, jusqu'au vingtunième et dernier numéro du tome XIV, au 14 septembre 1792; il reprit (en 1794) au quinzième vol. qu'il marqua tome VII, et continua jusqu'au 157° numéro, où finit le 17 vol. Voici le nombre de numéros de chacun des 14 premiers volumes : Tome I, 63; II, 65; III, 66; IV, 66; V, 62; VI, 63; VII à XIII, 54 chacun; XIV, 21. JOURNAL de la Montagne, par J.-Ch. La veaux, depuis le premier juin 1793 jusqu'au 28 brumaire an 111, 4 vol. in-4. Journal excessivement rare; les trois premiers volumes ont 164 numéros chacun, et le quatrième 33 seulement. JOURNAL des débats de la société des amis de la constitution, séante aux Jacobins; du mois de juin 1791 au 23 fri- Cormaire an 11, 556 numéros in-4. respondance de la même société; du mois de janvier 1792 au 24 frimaire an 11, 320 numéros in-4. Très rare. COURRIER de l'Egypte, depuis le 12 fruc tidor an vi jusqu'au 20 prairial an ï; 116 numéros in-4, pet. pap. Ce journal, imprimé au Kaire, est tellement rare en France, qu'un exemplaire complet a été payé jusqu'à 600 fr. il y a quelques années. Il n'a point cette valeur aujourd'hui. COLLECTIONS DES ÉDITIONS DE QUELQUES IMPRIMEURS CÉLÈBRES. 1° ÉDITIONS ALDINES. Parmi tous ceux qui jusqu'à ce jour ont exercé l'art de la typographie, cet art dans lequel les demi-succès sont aussi faciles que la véritable supériorité est rare, Alde l'ancien et son fils Paul Manuce méritent à tous égards d'occuper la première place. Remplis d'une admiration enthousiaste pour les chefs-d'œuvre littéraires de la Grèce et de Rome, ils sacrifièrent les avantages de réputation et de fortune qu'ils pouvaient ne devoir qu'à leurs ouvrages personnels, et dévouèrent leur vie entière à tirer les écrivains anciens du chaos où huit siècles de barbarie les avaient plongés. Non contens de les arracher à la destruction, ils voulurent les rendre d'un usage universel, et s'appliquèrent à les reproduire sous des formes qui, rendant leur acquisition moins dispendieuse, les missent à la portée d'un très grand nombre de lecteurs. Des connaissances ordinaires et des talens médiocres étaient suffisans pour l'impression des livres de scolastique, de jurisprudence et de mysticité, qui à cette époque occupaient presque exclusivement les imprimeries, et tenaient la principale place dans les bibliothèques; mais, pour s'écarter de la route depuis si long-temps fréquentée, pour n'être rebuté par aucune des difficultés inséparables de la publication première des anciens auteurs, et surtout des auteurs grecs, il fallait, avec une instruction peu commune, toute l'activité d'un génie supérieur jointe à cette persévérance que rien n'arrête, et qui tient presque de l'opiniâtreté. Plus d'un savant de ces premiers temps de la renaissance des lettres a illustré sa vie entière par la révision d'un seul, ou d'un petit nombre de ces précieux écrits qui n'ont traversé la nuit des temps qu'avec plus ou moins d'altération; mais les célèbres Aldes sont les seuls dont la brillante nomenclature des éditions, par eux publiées et soigneusement châtiées, présente en même temps la liste presque complète des chefs-d'œuvre de l'ancienne littérature, ainsi que de la littérature moderne de leur patrie. Au milieu des travaux continuels, des soins de tous les instans qu'exigèrent pendant de longues années les difficiles et savantes éditions que chaque mois, chaque semaine voyait sortir de leurs presses, ces deux hommes infatigables trouvèrent encore des loisirs pour cultiver eux-mêmes les lettres, et ils ont laisse de nombreux ouvrages qui attestent leur profond savoir, et jouissent encore d'une estime méritée. Paul Manuce surtout a su acquérir, par une étude continuelle des ouvrages de Cicéron, cette pureté et cette élégance de style que toujours on admirera dans les lettres et préfaces écrites en langue latine. Les commentaires sur Cicéron sont encore dans les mains de tous ceux qui veulent lire avec fruit les chefs-d'œuvre de ce père de l'éloquence; et ses dissertations d'antiquité ne sont moins lues à présent que parce qu'elles ont été remplacées par des écrits plus récens, qui lui doivent une partie de ce qu'ils contiennent de meilleur sur les sujets que lui-même avait traités. Alde Manuce, fils de Paul, le dernier de cette famille si recommandable, figure |