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CHAPITRE XXXVIII.

SOMMAIRE.

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Le Divorce satyrique. Les Mémoires de la reine Marguerite. Les Amours du grand Alcandre. Les premiers amants de Margot: La Mole, Bussy, Turenne, Mayenne, Clermont d'Amboise, etc. Intrigue de la reine avec Champvalon. Son départ de la cour et son arrestation. Lettre de

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Marguerite en pouvoir de mari. Les cadets Son arrivée à Carlat.

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de Gascogne et les chaudronniers d'Auvergne. Les occupations de Marguerite à Carlat.

lac.

Le château d'Usson.

moignages contemporains.

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- Aubiac et le marquis de Canil

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Ses mystères, selon divers téLe chantre Pominy. La boîte d'argent. Le culte de Vénus Uranie. Ses deux serviteurs, · Dupleix et Brantôme, en présence. Le divorce de Henri IV. - Retour de Marguerite à Paris. L'hôtel de Sens. Mort du mignon Date. - L'ile de Cythère du faubourg Saint-Germain. Bajaumont. - Derniers soupirs de la galanterie de la reine Margot.Histoire des mille et une maîtresses du roi de Navarre. - CatheJugements sur l'inconduite de ce prince. rine du Luc, la demoiselle de Montaigu, Tignonville, Maroquin, etc. Madame de Sauve, Dayelle, la Fosseuse, etc.

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La comtesse de Guiche. Madame de Guercheville. Les abbayes de Longchamp et de Montmartre. Gabrielle d'Estrées. Ses amours avec le roi et avec d'autres. La duchesse La Haye, Fanuche, la comtesse de Moret, la La princesse de Condé. Les proxénètes

de Verneuil. Glandée, etc. du roi.

On ne saurait mieux peindre l'état des mœurs de la cour à la fin du seizième siècle, qu'en faisant le tableau des désordres de la vie privée de Marguerite de Valois, reine de Navarre, première femme de Henri IV, et en retraçant quelques traits des amours de son mari, amours immortalisées sous le nom du grand Alcandre. Ils ont pris soin, d'ailleurs, l'un et l'autre, de dévoiler réciproquement le secret de leurs adultères, la reine, dans ses Mémoires, où elle énumère, avec beaucoup de réserve et de délicatesse toutefois, ses griefs contre un époux infidèle et volage; le roi, dans le fameux Divorce satyrique, ce factum qu'il avait fait rédiger, par Agrippa d'Aubigné ou tout autre, pour servir d'instruction aux commissaires nommés à l'effet de rechercher et d'examiner les causes de séparation qui pouvaient exister entre les époux. Ces deux pièces authentiques du procès de divorce ne furent imprimées que longtemps après; mais elles avaient circulé manuscrites, au moment où elles étaient produites dans la cause: elles prouvèrent, de la façon la plus scandaleuse, que le roi de Navarre et sa femme n'avaient rien à se reprocher l'un à l'autre

en fait de libertinage et d'incontinence. C'était, au reste, le train ordinaire de la cour; et lorsque la princesse de Conti écrivait, en forme de roman, les Amours du grand Alcandre, qui complètent les Mémoires de Marguerite de Valois, elle ne crut pas enfreindre les lois de la belle galanterie, en offrant ces exemples de débauche et de dépravation à la jeune noblesse de France.

Il serait difficile de passer en revue tous les débordements de la reine Marguerite, depuis son entrée précoce dans la carrière de la Prostitution, à l'âge de onze ans, lorsque « d'Entragues et Charins (car tous deux ont cru avoir obtenu les premiers cette gloire) eurent les prémices de sa chaleur, » dit lui-même Henri IV, dans le Divorce satyrique. Nous avons déjà rapporté ailleurs, avec assez peu de confiance, les bruits odieux qui couraient sous le règne de Charles IX, au sujet des amours incestueuses de la reine Margot avec ses trois frères; nous ne parlerons pas ici de ses premiers amants, ni du colonel Martigues, qui l'aimait si éperdument, qu'il portait toujours avec lui, aux siéges et aux escarmouches les plus dangereuses, une écharpe de broderie et un petit chien, qu'elle lui avait donnés en souvenir; ni du duc de Guise, qui « songeoit de parvenir, de ses impudiques baisers, aux nopces; » ni de La Mole, qui fut décapité en place de Grève avec Coconnas, et dont elle conservait le cœur et certaines reliques plus étranges dans des

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