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toute la différence extérieure provient de divers caractères grammaticaux on se borne à la diversité des préfixes et des terminaisons." Die Mehrzahl der feinen, hier erzielten Nuancen läßt sich ohne Umschreibung nicht wiedergeben. „Se noircir - noircir etc.; attaquer qn. s'attaquer à qn. etc.; prétendre qch. prétendre à qch.; préférer mourir - p. de mourir; parler musique - parler de musique etc.; commencer de commencer à etc.; avoir peine -de la peine etc.; vivacité - vivacités etc." deuten einige der Kategórien an, welche hier in Betracht kommen. Zur Probe von dem bei dieser Unterscheidung bewiesenen feinen Takte gebe ich die Regel, welche Lafaye über die besonders wichtige zweite Klasse von Synonymen (Unterschied zwischen dem verbe actif und dem verbe pronominal saisir qch. - se saisir de qch.) aufs stellt.,,Le verbe actif indique le fait ou l'acte en lui-même ou rélativement à l'objet. Le même verbe devenu pronominal implique l'idée d'un rapport particulier au sujet; il représente l'action comme plus personnelle, il exprime un retour vers le sujet, il fait penser à lui, aux sentiments qui l'animent, à ses efforts, aux idées qu'il conçoit *)“.

All' die verschiedenen Stufen der délicatesse, vereint mit der légèreté, bilden die Factoren der französischen causerie, dem getreuen Ausdruck des specifischen ,,esprit."

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Drüben in den schattigen Laubgängen von Petit-Trianon, dem Lieblingsaufenthalte der geistreichen Marie Antoinette, das in jener Periode entstand, welche die causerie von M. de Sévigné,,cette blonde rieuse, fort enjouée et badine" geerbt hatte, können wir in ungestörter ländlicher Einsamkeit über diese goldene Frucht der vereinten légèreté und délicatesse nachdenken. Klein-Trianon war nicht immer so still und einsam; fein,,hameau champêtre“, der jeßt so ōde und verfallen daliegt, war einft voller Leben und selige Paare ergingen sich an den Ufern seines kleinen Sees. „Ce jour (so rust Marie-Antoinette, an einem glücklichen Tage, bei A. Dumas aus) me rappèle mes premiers jours dans mon Trianon chéri, et les escapades que nous faisions, Andrée et moi; ce jour me rappèle

*) Mitunter freilich, wie z. B. in der Unterscheidung zwischen on und l'on, von denen er lezteres für das allgemeinere hält, raisonnirt er subjective Ansichten in die Sprache hinein.

mes roses, mes fraises, mes verveines, les oiseaux que j'essayais à reconnaître dans mes parterres. Tout jusqu'à mes jardiniers chéris dont les bonnes figures signifiaient toujours une fleur nouvelle, un fruit savoureux et M. de Jussieu et cet original de Rousseau qui est mort...." Klein-Trianon ist inmittelst verödet, aber ewig frisch quillt noch der lebendige Strom der „causerie“, die hier einst ihren Mittelpunkt hatte. Der Franzose wirft dem Deutschen gern „le sentiment et la pipe" als Nationalzüge vor, während er für sich „le champagne et l'esprit" in Anspruch nimmt. Dieser specifische esprit", der im Grunde genommen nichts als den Nationalgenius von der Seite der légèreté und der délicatesse darstellt, gilt mit Recht für den Vater der französischen causerie. Während dieser esprit im bon-mot*) in nuce erscheint und durch schlagende Kürze zu bezaubern sucht, drapirt er sich in der causerie mit einem „manteau flottant tout parsemé d'étoiles." Da gilt es,,des riens" durch die Kunst der Darstellung zu heben und durch das glänzende Feuerwerk des Styls die Unbedeutendheit des Stoffes geschickt zu verdecken. Unterhält man sich doch nur, eben um sich zu unterhalten! Und worin liegt das Mysterium dieser Kunst, die der Franzos so meisterhaft versteht? Vor Allem in der beweglichen légèreté des französischen Geistes, der von einer Blume zur andern schwebt und deren verschiedene Quintessenzen zu einerlei Honig vereint. In der That bildet die bunte Zusammenstellung_diametral entgegengesetter Gedanken, tragischer und komischer Effecte unter einem rein zufälligen, unerwarteten Vereinigungspunkte eine der blendendften Seiten des französischen esprit: „L'homme a le triple privilège, fagt Theophile Gautier in seinem Fortunio, de boire sans soif, de battre le briquet et de faire l'amour en toutes saisons." Bald darauf fährt er in einer seiner „bouffeés d'impiété", wie sie St. Beuve nennt, fort: „Je ne hais que mes amis et me sentirais assez porté à la philanthropie, si les hommes étaient des singes. Je croirais volontiers en Dieu, s'il ne ressemblait pas tant à un marguillier de paroisse et je pense que les roses sont plus

* Si mon chapeau savait ce que ma tête pense, je le flanquerais tout de suite au feu (Louis XI). Paris vaut bient une messe (Henri IV). L'état c'est moi (Louis XIV). Il n'y a rien de changé en France, il y a seulement un Français de plus (Louis XVIII).

utiles que les choux.*) Neben solchen Gedankenkontrasten oder Gedankensprüngen, bildet namentlich der Kontrast zwischen Form und Gedanken eine der bedeutendsten Ressourcen der causerie. Pomphafte Worte für gewöhnliche, alttägliche Dinge**), ein nie versiegender Strom der Rede bei höchst luftigen, windigen Gedanken,

das

ist eine Kunst der causerie, die man am besten von Jules Janin***) lernt. Ganze Seiten lang unterhält uns der Autor von seinem Hunde, den er bis in den Himmel erhebt (cela bondit, cela pleure, cela rit, cela joue avec vous et comme vous) von seiner petite jument „,si vive, si espiègle, si agreste, si butor, si aimable en un mot; er braucht fast einen Bogen, um uns à la Heine seine peinliche Verlegenheit um den Stoff aus einander zu sehen, während der Drucker schon auf den Bogen wartet und der Verleger drängt; er gesteht uns frei heraus, daß er „,faute d'idées" uns mit „,folies" unterhalten muß et enfin il se moque de votre complaisance qui suit son esprit capricieux tout brillant de fuseés et de girandoles. „Je crois aussi me rappeler," sagt er bei Gelegenheit einer Kritik der bekannten Parisienne „que Mr. Casimir Delavigne outre sa ballade fit aussi une Messénienne sur les trois jours; c'était une mauvaise Messénienne si je m'en souviens à moins que je ne confonde la Messénienne avec la ballade. Quoiqu'il en soit, ballade ou Messénienne, si la ballade n'est pas la Messénienne et si la Messénienne n'est pas la ballade, ce que je puis affirmer c'est que la ballade valait la Messénienne et la Messénienne la ballade; rien de plus, rien de moins!"+) Nicht minder wichtig für die causerie ist die Kunst

*) Cfr. folgende Stellen aus Töpfer, nouvelles Génévoises: (Après une magnifique déscription du lac de Gers),,Je m'assis au bord et à l'instar de Narcisse je m'y regardais. Je m'y regardais manger une aile de poulet, sans que le plaisir de contempler mon image me fit perdre un seul coup de dent" (Le lac de Gers). Sowie: Va à l'incendie et, au retour, n'oublie pas d'acheter de l'eau de Cologne (L'héritage).,,J'oubliai mes amours et je retrouvai mon chapeau" (La peur).

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**) Peuple batrachien grenouilles, armée souriquoise souris, Cétacées = carpes etc.

***) Cfr. namentlich die Contes nouveaux.

†) So sagt Fr. Soulié: „Il porte des favoris, des favoris, entends-tu? Comme en porte... ma foi, je ne connais plus personne au monde qui porte des favoris; du prieras ton mari qui passe pour avoir été un des beaux de l'empire de t'expliquer ce que c'est."

de parler à demi-mot, de faire entendre quelquechose." „Si l'on vous ordonnait de vous marier .. je ne dis pas

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mais

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on vous le défend. . . . que ce n'est pas un ennemi contraire. . . . et lui obéir n'est pas si difficile .. (La Duchesse). On va penser on va croire... Il serait possible que Votre Majesté oubliât à ce point. . ." so lautet ein Theil des Dialoges im Scribe'schen verre d'eau", welches für die Würdigung der französischen causerie von besonderem Interesse ist.

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Nachdem wir so auf analytischem Wege verschiedene Reize der causerie, so weit dies bei solch' einem, ich möchte sagen, äthe rischen Sujet möglich ist, im Einzelnen betrachtet haben, schließen wir mit einem Gesammtbilde derselben, daß wir aus Alfred de Musset's Lustspiel Il ne faut jurer de rien" entlehnen, mit dem Wunsche, dasselbe möge auf den Leser denselben Eindruck machen, als auf den Verfasser, der, wenn je irgendwo, an dem Abend der Aufführung im théâtre de la République die französische volubilité de langue zu bewundern Gelegenheit hatte.

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„Elle est bien élevée, dites-vous? Quelle éducation a-telle reçue? La conduit-on au bal, au spectacle, aux courses de chevaux? Sort-elle seule en fiacre le matin, à midi, pour revenir à 6 heures? A-t-elle une femme de chambre adroite, un escalier dérobé? A-t-elle vu la tour de Nesle, lit-elle les romans de Mr. de Balzac? La mène-t-on aprés un bon diner, les soirs d'été, quand le vent est au sud, voir lutter aux champs Elysées 10 ou 12 gaillards nus aux épaules carrées? A-t-elle pour maître un beau valseur, grave et frisé, au jarret Prussien, qui lui serre les doigts, quand elle a bu du punch? Reçoit-elle des visites en tête-à-tête, l'après-midi, sur un sofa élastique sous le demi-jour d'un rideau rose? A-t-elle à sa porte un verrou doré, qu'on pousse du petit doigt en tournant la tête et sur lequel retombe mollement une tapisserie sourde et muette? Met-elle son gant dans son verre, quand on commence à passer le champagne? Fait-elle semblant d'aller au bal de l'opéra pour s'éclipser un quart-d'heure courir chez Musard et revenir bâiller? Lui-a-t-on appris, quand Rubini chante, à ne montrer que le blanc de ses yeux, comme une colombe amoureuse? Passe-t-elle l'été à la campagne chez une amie pleine d'expérience qui en répond à sa famille et qui le soir la laisse au piano, pour se promener sous les charmilles en chuchotant avec un hussard? Va-t-elle aux eaux? A-t-elle des migraines?"-_

Wir nehmen hiermit von der délicatesse und zugleich von Petit-Trianon Abschied, mit dem Versprechen, vielleicht in einem weis teren Artikel den Geist der französischen Sprache von seiner pittoresken Seite genauer zu beleuchten.

Kaffel.

Dr. Falckenbeiner.

Beurtheilungen und kurze Anzeigen.

Ueber den Unterricht in der deutschen Sprache.

(Fortseßung.)

1. Lehrbuch der Rhetorik für die oberen Claffen der Gelehrtenschulen. Von Heinr. Richter, Prof. d. Philos. a. d. Univ. und viertem Collegen a. d. Thomasschule zu Leipzig. Dritte Aufl. Leipzig 1850. 2. Anleitung zur deutschen Redekunst in den oberen Claffen der Gymnaften. Von Dr. Aler. Kapp, Prof. am Gymnas. zu Soest. Berlin 1848, bei K. Reimarus.

3. Lehrbuch des deutschen Stiles. Von Dr. Karl Ferd. Becker. Herausg. von Theod. Becker. Frankf. a. M. 1850, bei Kettembeil. 4. Die Geschichte der deutschen Literatur in ihrer organischen Entwickelung, in e. leicht überschaul. Grundriß bearb. von Dr. Georg Weber, Prof. der Gesch. u. deutschen Sprache und Literatur bei d. höheren Bürgerschule in Heidelberg. Zweite bis auf die Gegenwart fortgeführte Aufl. Leipzig 1850 bei Engelmann.

Unserem Vorsage gemäß werden wir die vorliegenden Schriften nach ihrer Bedeutung für die Zwecke des Unterrichts zur Beurtheilung ziehen, und fassen dieselben zusammen, sofern sie sämmtlich nur der obersten Stufe des Gymnasialunterrichts zu dienen bestimmt sind. Hier müssen_wir jedoch bei der großen Verschiedenheit der Anforderungen an den Unterricht im Deutschen, namentlich auf der obersten Stufe, eine nähere Erklärung über unsern Staudpunkt vorausschicken. Indem wir glauben, bei dem Unterricht in der Muttersprache vorzugsweise praktische Zwecke in das Auge fassen zu müssen, fordern wir für solche auch auf der obersten Stufe neben der Anleitung zum Verständniß unsrer Klassiker angemessene Uebungen im schriftlichen und mündlichen Gebrauche der Muttersprache. Auch hier ist es also wieder das „legere, scribere, dicere,“ auf welches uns Alles ankommt; doch haben wir von vorn herein selbst bei dem Unterricht auf den niederen Stufen anerkannt, daß eine theoretische Unterweisung neben den praktischen Uebungen unentbehrlich ist, und es fragt sich hier nur, ob die Theorie lediglich in vorkommenden Fällen an die veranstalteten Nebungen geknüpft, oder im wissenschaftlichen Zusammenhange vorgetragen werden solle. Wir tragen indeß kein Bedenken, uns für das Erstere zu entscheiden, ja selbst bei Anordnung der Uebungen auf das Ziel einer wissenschaftlichen Vollständigkeit zu verzichten. Es ist hier nicht der Ort, zu einer ausführlichen Begründung dieser Ansicht; neben dem, was darüber in unseren früheren Recensionen gesagt ist, möge hier zuerst nur daran erinnert werden, daß das Ges sammtgebiet der Poetik, Rhetorik (Stylistik) und Literaturgeschichte, auf welches sich rie theoretische Belehrung zu erstrecken haben würde, extensiv und intensiv in dem Gymnasialunterricht unmöglich genügend absolvirt werden kann; besonders aber auch an die wohl allgemein zugestandene Bestimmung der Gymnasien, nach welcher dieselben nicht Mittheilung einer abgeschlossenen Summe von Kenntnissen, sondern

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