Collection des meilleurs ouvrages françois, composés par des femmes, dédiée aux femmes françoises, Volume 3

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Lagrange, 1787 - French literature

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Page 237 - Marot bientôt après fit fleurir les ballades, Tourna des triolets, rima des mascarades, A des refrains réglés asservit les rondeaux Et montra pour rimer des chemins tout nouveaux.
Page 233 - Tant doulcement j'ay chanté ma partie Que nous avons bien accordé ensemble, Si que n'ay plus affaire, ce me semble, Sinon à vous. La partie est bien forte, Mais le droit poinct où je me réconforte, 1.
Page 278 - Espagne que d'autres lieux : les uns, pour boire de l'eau ; les autres, pour s'y baigner, et les autres, pour prendre de la fange, qui sont choses si merveilleuses que les malades abandonnés des médecins s'en retournent tous guéris.
Page 269 - ... et agréables qu'il ne s'y peut rien trouver à dire, et, qui plus est, ce beau visage est fondé sur un corps de la plus belle, superbe et riche taille qui se puisse voir, accompagnée d'un port et d'une si grave majesté qu'on la prendra toujours pour une déesse du ciel plus que pour une princesse de la terre...
Page 235 - Puisque voulez que je poursuive, ô Sire, L'œuvre royal du Psaultier commencé, Et que tout cueur aymant Dieu le désire, D'y besongner me tiens pour dispensé. S'en sente donc qui...
Page 173 - Calaisiennes, (Ay je beaucoup de lieux compris?) Picardes de Valenciennes; II n'est bon bec que de Paris. Prince, aux dames Parisiennes De beau parler donnez le pris; Quoy qu'on die d'Italiennes, II n'est bon bec que de Paris.
Page 388 - D'une beauté qui n'a point de semblable, La mer, devant son pouvoir redoutable, Douce se rend, connaissant sa bonté. Le ciel s'abaisse, et, par amour dompté, Vient admirer et voir le personnage Dont on luy a tant de vertus conté.
Page 238 - C'étoit donner toute la terre ronde , Car seulement au cœur on se prenoit; Et si par cas à jouir on venoit, Savez-vous bien comme on s'entretenoit ? Vingt ans , trente ans ; cela duroit un monde Au bon vieux temps. Or est perdu ce qu'amour ordonnoit*, Rien que pleurs feints , rien que changes on n'oit.
Page 96 - ... son fils. Fils, je n'ai mie grand trésor Pour t'enrichir. Mais au lieu d'or, Aucuns enseignemens montrer. Te veuil, si les veuilles noter.
Page 236 - Quercy, la Cour, le Piémont, l'Univers, Me fit, me tint, m'enterra, me connut; Quercy mon los, la Cour tout mon temps eut, Piémont mes os, et l'Univers mes vers.

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