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apposée ci-contre, par nous juge pour l'empech' de Monsieur le President du tribunal de lere instance de la Seine.

Paris, le trois Août 1837.

(L. S.)

SALMON.

Vu pour legalon de la signature de Mr Salmon, juge du trib civil de la Seine.

Paris, 2. 8bre 1837.

Par delegon, Le chef de Bureau du mine de la justice. (L.S.)

PORET.

Le Ministere des Affaires Etrangères certifie veritable la signature ci-contre de Mr Poret.

Paris, le 2. 8bre 1837.

Par autorisation du Ministre, Le Chef du B" de la Chancel

lerie.

(L. S.)

DE LAMARRE.

Vu pour legalisation de la signature ci-contre de Mr De Lamarre, Chef du Bureau de la Chancellerie au departement des Affaires Etrangères.

Paris, ce quatre Octobre 1837,

Le Consul de sa Majesté Britannique à Paris.

(L. S.)

No X.

THOMAS PICKFORD.

HOLOGRAPH LETTER, Mr John Alexander to the Marchioness de Lambert.

Lettre Autographe de M. JOHN ALEXANDER, (petit fils du célèbre Compte de Stirling,) à Madme la Marquise de LAMBERT.

(L. S. of the Records.)

D'Antrim, le 25me Aoust 1707. Je ne sçaurois vous dire, Madame, combien ie suis sensible à l'honneur de vostre souvenir. Je dois aussi de sincères remerciemens à Monsieur de Cambray, puisque c'est luy qui a facilité le voyage de mon amy Monsieur Hovenden, et par

là a esté cause que vostre lettre et la copie que vous avez eü la bonté de m'envoïer de la notte sur la charte de mon ayeul m'ont esté rendues si vite. Je vais repondre de mon mieux aux questions que vous me faites. Je ne suis pas, comme vous avez pensé, l'heritier des titres de ma famille. Nostre chef à present est Henri, 5me Comte de Stirling, descendu du 3me fils de mon ayeul. Il demeure à quelques milles de Londres-n'a point d'enfans, mais il a des frères, dont l'aîné est son heritier presomptif. Du 1er fils il ne reste que des descendans de ses filles. Le 2 n'a point laissé d'enfans. Mon père estoit le 4me fils-il epousa en premières noces une heritiere de la maïson de Gartmore en Ecosse. Ma mere, de la famille de Maxwell, estoit sa seconde femme. Mais quoyqu'il ait eu des filles par la première il n'eut jamais d'autre fils que moy. Pour achever cette genealogie de famille, il faut, Madame, que ie vous dise que ma femme est une cadette de celle d'Hamilton, maison ducale en Ecosse, et qu'elle m'a donné un fils, nommé John, après mon père et moy, et deux filles. J'ay si peu d'idée à present que les titres et les biens de Stirling puissent echoir à mes enfans, que j'ay encouragé le goust de mon fils pour là ministère de nostre Eglise d'Ecosse, et il s'y prepare en Hollande, a l'Université de Leyde. Je conserveray l' interessante notte de Monsieur Mallet avec soin: la charte estoit enregistrée à une epoque en Ecosse, aussi bien qu'en Acadie; mais pendant la guerre civile, et sous l'usurpation de Cromwell, des caisses contenants une partie des archives de ce royaume furent perdues en mer pendant un orage, et selon l'ancienne tradistion de nostre famille, le registre sur lequel cette charte avoit esté inscriste fut au nombre de ceux que estoient perdus.

Voyla, Madame, tout ce que ie puis dire en response à vos questions, car c'est impossible dans ce pays d'Irlande d'obtenir d'autres renseignemens à l'egard de la charte enregistrée. Je cry que ma grandmere avoit donné la charte originale (qu'elle aporta d'Ecosse en venant sestablis en Irlande,) à son gendre le Lord Montgomerie, pour qu'il la gardat avec soin dans Chateau Comber, où il demeuroit. Je m'informeray de ce que cette famille en a pu faire, et si ie fais quelque decouverte, j'auray l'honneur de vous en prevenir.

Je n'oublieray jamais, Madame, vos bontez pour moy, ni les charmes de la société que ie trouvay tousjours chez vous. Tant que je vivray, ie vous seray attaché avec le plus respectueux devoüement.

[Cachet de M. John Alexandre, et portion de l'enveloppe de sa lettre.]

JOHN ALEXANDER.

No. XI.

NOTE by Francis de la Motte Fenelon, Archbishop of Cambray, written on the margin of No. X.

Les amis de feu M. Ph. Mallet liront sans doute avec un grand interêt cette lettre d'un petit fils du Comte de Sterling. M. Cholet de Lyon partant aujourd'hui, 16. Octobre 1707, pour s'en retourner chez lui, aura l'honneur de la remetter à M. Brossette, de la part de Madame de Lambert.

Pour l'authentiquer, j'ai ecrit et signé cette apostille.
Fr. Ar. Duc de Cambray.

Vu par nous Garde General des Archives du Royaume, pour la verification de la signature, Fr. Ar. Duc de Cambray et de l'ecriture des six lignes qui la precedent, lesquelles lignes sont placées, savoir les trois premieres sur la marge, et les trois dernieres au bas, d'une lettre signée John Alexander, et en date du 25. Août 1707 :

Nous avons reconnu que l'ecriture de ces six lignes et la signature qui les suit sont conformes à l'ecriture et à la signature d'une lettre de Fenelon, Archevêque de Cambray, en date du 21. Decembre 1703, et deposée à la section historique des Archives du Royaume, serie M. No. 928.

En foi de quoi, nous avons signé et fait apposer le sceau des dites Archives, d'une part sur la piece qui renferme l'ecriture de Fenelon, et de l'autre sur le revers de la carte du Canada, à laquelle cette piece a été collée.

Paris, le vingt sept Juillet Mil huit cent trente sept.
(L. S.)

DAUNOU.

Vu par nous Maire du 7me arrond pour legalisation de la signature de M. Daunou, (ci-dessus apposée,) garde general des Archives du Royaume.

Paris, ce 4. Août 1837.
(L. S.)

LECOQ.

Vu pour legalisation de la signature de M. Lecoq. adj' au Maire du 7e arrondt par nous juge pour l'empecht de Monsieur le President du tribunal de 1ere instance de la Seine.

Paris, le quatre Août 1837.
(L. S.)

H. DE ST ALBIN.

Vu pour legal" de la signature de Mr de St Albin, juge du trib' civil de la Seine.

Paris, 2. 8bre 1837.

Par delegon, Le Chef de Bureau du Min" de la Justice.

(L. S.)

PORET.

Le Ministre des Affaires Etrangères certifie veritable la signature ci-contre de Mr Poret.

Paris, le 2. 8bre 1837.

Par autorisation du Ministre, Le Chef du Bau de la Chancel

lerie.

(L. S.)

DE LAMARRe.

Vu pour legalisation de la signature ci-contre de Mr De Lamarre, Chef du Bureau de la Chancellerie au Departement des Affaires Etrangères.

Paris, ce quatre Octobre 1837.

Le Consul de sa Majesté Britannique à Paris.

(L. S.)

THOMAS PICKFORD.

No. XII.

Copy INSCRIPTION at Newton-Ards, to the memory of Mr John Alexander of Antrim.

[This copy is word for word the same as Mr Lyttleton's copy, already in process, and at the foot of it are these words:]

This is a faithfull copy of the Inscription to the memory of John Alexander, Esquire, upon the tablet over his tomb at Newtown-Ardes, Co. of Down, Ireland.

STRATFORD UPON AVON,

Oct. 6. 1723.

W. C. GORDON, Jun".

No. XIII.

NOTE underneath No. XII.

Cette Inscription a esté communiquée par Made de Lambert. Depuis la mort de Monsieur Alexander, en 1712, cette dame n'a pas cessé de donner des marques de sa bienueillance et de son amitie au fils de cet homme distingué. Ce fils est connu avantageusement en Angleterre, comme ministre du culte Protestant, et comme scavant philologue. Dans la connoissance des langues de l'Orient il est presque sans competiteurs. Il est à la teste du College pour l'education des ieunes ministres établi a Stratfort, dans le comté de Varvick.

No. XIV.

MEMORANDUM by his Majesty, Louis XV. written on the margin of No. XIV.

Cette note est digne

de quelque attention dans

les circonstances presentes: mais

qu'on m'envoie la copie de la charte originale.

J'atteste que les quatre lignes ci-dessus sont de la main de Louis XV. et parfaitement conformés à l'écriture de ce Roi, dont je possede plusieurs pièces et lettres autographes.

Paris, ce 2. Août 1837.

VILLENAVE.

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