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de la mine de plomb avec du bois avoit sur celui du charbon l'avantage de la célérité et de l'économie.

S. VIII.

M. Schroder de Berlin, ayant fait fondre ensemble trois parties de tartrite acidule de potasse et une partie de borax, observa que ce mélange donnoit à l'obscurité une belle couleur verd de mer; cette couleur diminua peu à peu et disparut; il réobtint de nouveau cette couleur, en exposant son mêlange à l'action du jour et le reportant ensuite à l'obscurité.

S. I X.

M. Pickel ayant voulu reconnoître la chaleur qui se dégage de la combinaison du gaz acide muriatique oxigéné avec diverses substances, entoura la boule d'un thermomètre de ces subtances et la plongea dans le gaz acide; il a obque la boule d'un thermomètre humectée d'eau et plongée dans le gaz acide n'augmenta pas sa température.

servé

Humectée d'huile de lin, le thermom tre monte de 13 à 35; à une seconde immersion, il monte à 45, et successivement jusqu'à 70. Humectée d'huile de gérofle, le thermomètre monte de 13 à 35 et de 35 à 84,

Tome XV.

G

Humectée d'huile de canelle, le thermomètre monte de 13 à 22 et de 22 à 40.

Les baumes du Pérou et de Capahu n'élevèrent le thermomètre que de deux degrés.

L'huile de Dippel éleva le thermomètre de 12 à 19 et de 19 à 37.

La disolution du phosphore dans l'huile de canelle éleva le thermomètre de 12 à 30 et de 30 à 72.

Les alcalis élèvent le thermomètre de 12 à 15.

Les sulfures élèvent le thermomètre de 12 à 14.

Le camphre, l'eau de chaux, l'alcool, le vinaigre, les acides, les dissolutions métalliques n'élèvent point le thermomètre, excepté le muriate d'antimoine et le nitrate d'argent qui élèvent la température d'un degré.

S. X.

On voit sur la fin du printems, dans les environs de Sedlitz et de Seidschütz, une effiorescence de sulfate de soude se former à la surface du terrein. Dans divers endroits cette efflorescence se rassemble en groupes de cristaux plus ou moins gros ; ces cristaux ont depuis 3 lignes jusqu'à deux pouces de longueur; lorsque les groupes ont de plus gros

cristaux, très-souvent ils se réunissent en masse

et perdent leur forme.

M. Reuss, qui a fait vingt-trois analyses de

ce sel, a trouvé qu'il étoit composé de

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M. Meyer vient d'analyser le quinquina jaune, il le trouva composé de matière extractive, de matière gommeuse, d'alcali et de fibres ligneuses.

Il observe que l'on ne connoit pas plus le pays où il croît, que la plante dont il est l'écorce, qu'il y a apparence qu'il vient des possessions angloises ou hollandoises de l'Amérique, et que Francfort et Breme en fournissent à toute l'Allemagne.

S. XII.

M. Gadolin annonce qu'il crut, il y a quelques années, avoir préparé un charbon artificiel, qu'il avoit précipité une dissolution fraîche de fer par l'acide sulfurique avec du carbonate alcalin, qu'il mit son précipité blanchâtre dans

une grande quantité d'eau aérée, qu'il remna bien le tout, qu'il laissa reposer le mélange et qu'il décanta la liqueur claire qui surnageoit sur le précipité, qu'il mit ensuite cette liqueur dans une terrine et l'exposa à l'action du feu, qu'elle y prit diverses couleurs, qu'elle devint d'abord blanc de lait, ensuite jaune d'ochre claire, que la couleur devint plus sombre et plus foncée, et que pendant ce tems il se dégagea plusieurs bulles d'air, que la liqueur se couvrit d'une peau brun-foncé, qu'après avoir été tenue long-tems sur le feu et avoir fortement écumé, la liqueur devint noire comme de l'encre. Dans cet état, M. Gadolin retira sa liqueur du feu, et elle laissa déposer en se refroidissant une poudre noire au fond de la liqueur; la liqueur devint claire et sans goût.

C'est cette poudre noire sur laquelle M. Gadolin a fait plusieurs expériences, et qu'il regarde comme du carbure de fer, de la plombagine.

Si la poudre obtenue par M. Gadolin est du carbure de fer, il est possible que le carbone obtenu dans cette circonstance soit dû à la décomposition de l'acide carbonique, et cette expérience sous ce rapport mérite d'être rapportée avec beaucoup de soin.

S. XIII.

M. Westrumb annonce que M. Kels a décomposé et rendu libres de toutes couleurs le safran, la garence, la dissolution d'indigo dans l'acide sulfurique, la mélasse et beaucoup d'autres substances végétales.

ANNONCES

De divers Ouvrages Chimiques publiés en Allemagne ;

Par J. H. HANSSENFRATZ.

2. I.

EXTRAIT de la deuxième partie de l'exploitation des mines in-4°. imprimé à Leipsik en 1790, avec quatre figur., et une vignette.

Cette deuxième partie a trois divisions; 1. les mémoires entiers de différens mineurs et chimistes; 2°. les extraits de différens ouvrages; 3. des observations et des remarques sur divers sujets.

Les mémoires entiers contiennent, 1. le détail et les recherches faites par M. J. Ch. Schreiber, sur la mine d'or de la Gardette. Un paysan

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