Les institutions ouvrières de Mulhouse et des environs |
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Common terms and phrases
Alsace André Koechlin année assez associations ateliers aura Beblenheim bénéfices besoin bibliothèques communales Bourcart caisse d'épargne caisse de secours calcul cantons suisses capital cent centimes charité chose cités ouvrières classes Colmar comité condition conseil conséquent contre-maîtres cotisation coton cours crédit dépenses donner Dornach écoles élèves enfants établissement eux-mêmes fabrique famille femmes filature filles fonds frais général Giromagny gratuitement Guebwiller habitudes Haut-Rhin heures hommes Hunawihr indus institutions intérêt Jean Dollfus jour Kestner Koechlin l'Asile l'association l'école l'enseignement l'épargne l'établissement l'industrie l'instruction l'ouvrier laisser lecture livres logements Macé maisons maladie malheureux Malmerspach manufactures membres ment misère morale moyen Mulhousiens nécessaire nombre partout patron patronage payer Penot plupart populaire population ouvrière possible première prendre presque primes produit propriété prospérité reste résultats Ribeauvillé rien Riquewihr Rochdale Sainte-Marie-aux-Mines salaire sentiment sera sérieux seule situation sociétaires Société industrielle soir somme sorte souvent Sundhoffen surtout Thann tion total travail trouve versements vices Villermé vriers Wesserling
Popular passages
Page 48 - ... pleut, leur tablier ou leur jupon de dessus, pour se préserver la figure et le cou ; et un nombre encore plus considérable de jeunes enfants non moins sales, non moins hâves, couverts de haillons tout gras de l'huile des métiers tombée sur eux pendant qu'ils travaillent. Ces derniers, mieux préservés de la pluie par l'imperméabilité de leurs vêtements, n'ont pas même au bras comme les femmes, dont on vient de parler, un panier où sont les provisions pour la journée, mais ils portent...
Page 48 - ... hâves , couverts de haillons , tout gras de l'huile des métiers tombée sur eux pendant qu'ils travaillent. Ces derniers, mieux préservés de la pluie par l'imperméabilité de leurs vêtements, n'ont pas même au bras; comme les femmes dont on vient de parler, un panier où sont les provisions...
Page 236 - C'était un homme intelligent quand il avait sa tête à lui. A peine sur son lit de douleur, l'inquiétude de l'avenir des siens le saisit. Son patron le rassura. <* Je vous ferai soigner à mes frais, lui dit-il, et quant à votre famille, elle touchera tous les jeudis votre semaine, comme si vous étiez au travail. Une fois guéri, vous me rembourserez au moyen d'une retenue sur le prix de vos journées.
Page 124 - L'association alimentaire est une réunion de personnes qui font préparer leurs aliments dans une cuisine commune. Ces aliments sont ensuite emportés à domicile , ou consommés dans des réfectoires attenant à la cuisine même. Le titre de sociétaire s'acquiert au moyen d'une carte, qui selon l'une ou l'autre hypothèse, coûte 25 centimes ou 1 franc par an.
Page 303 - La Société a pour but principal de propager l'idée des bibliothèques communales dans le département du Haut-Rhin et de stimuler l'initiative locale dans toutes les communes où ses membres auront accès. Elle recueillera et publiera tous les ans les renseignements relatifs à ces bibliothèques, décernera des primes d'encouragement aux communes qui se seront le plus distinguées et des récompenses...
Page 48 - Il faut les voir arriver chaque matin en ville et en partir chaque soir. Il ya parmi eux, une multitude de femmes pâles, maigres, marchant pieds nus au milieu de la boue, et qui, faute de parapluie, portent renversé sur la tête, lorsqu'il pleut, leur tablier ou leur jupon de dessus, pour se préserver la figure et le cou, et un nombre encore plus considérable de jeunes enfants non moins sales, non moins hâves, couverts de haillons tout gras de l'huile des métiers, tombée sur eux...
Page 282 - J'entrepris cette enquête, dit M. Horner, avec le désir d'en faire connaître le succès, mais en même temps avec la peur et presque la certitude d'y découvrir quelque erreur inaperçue. Pour que l'épreuve comparative ait quelque valeur, il fallait prouver qu'on n'avait modifié ni la vitesse du système des 1.
Page 229 - Ils n'avaient donc imaginé ni des hôtelleries, ni des casernes; ils n'ignoraient pas que leurs fileurs et leurs tisserands n'auraient aucun goût à être parqués ensemble, même avec la perspective du bon marché. La passion de l'ouvrier, passion qui lui est commune avec bien des gens, c'est d'être chez lui et à l'aise, autant que possible, sans trop de servitudes de voisinage et avec un peu d'espace pour se remuer. C'est par ce faible que les fondateurs des cités l'ont pris. Ils avaient à...
Page 382 - Comme elles ont reçu dans la maison paternelle une certaine éducation, elles conservent pendant leur séjour à Lowell le goût de la lecture et des choses sérieuses. Elles souscrivent à des bibliothèques circulantes, assistent à des cours, se réunissent en clubs ou cercles littéraires et exercent à la fois leur imagination et leur jugement.
Page 119 - Société ne spécule pas sur ces articles ; elle les achète en gros et les livre au prix coûtant, exonérant ainsi ses clients de tout ce qu'auraient gagné sur eux les intermédiaires. C'est surtout dans le restaurant que les bénéfices de ce régime sont sensibles. Ici les habitants de la cité ne sont pas seuls admis à profiter du rabais offert ; tous les ouvriers de la ville peuvent y participer. L'entrée est libre; on peut librement aussi emporter au dehors. Les prix sont des plus modiques...