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et LE ROUX DesHauterAyes, ainsi que par FRÉRET, mais leur science avait pour source les travaux des missionnaires de Pe King. J'ai eu déjà l'occasion de parler longuement de Fourmont 1) dans des termes peu flatteurs: «Élevé dans des séminaires où il ne sut pas prendre des idées larges, type du pédant vaniteux, s'agitant dans un cadre trop vaste qui fait ressortir les petits côtés d'une âme médiocre, courtisan du plus courtisan des courtisans, le duc d'Antin; nature envieuse, ayant recours à toutes les intrigues pour arriver au but de ses ambitions, capable de substituer son oeuvre à celle d'autrui (F. VARO), et de cacher ou d'amoindrer un travail gênant (Notitia linguae sinicae, de PRÉMARE), rien de noble: tel fut Fourmont» 2).

Chose curieuse, aucun de ces trois savants, professeurs au Collége de France, n'était titulaire d'une chaire de chinois qui d'ailleurs n'existait pas alors.

<En 1715, nous dit Fourmont, à la mort de M. GALLAND, Sa Majesté Louis XIV, sur la recommandation de M. l'Abbé BIGNON, sur la présentation de M. de MAUREPAS, & je le puis dire hardiment

La reproduction des textes chinois en Europe au commencement du siècle. DufayelSchilling-Levasseur. (Toung Pao, Déc. 1896, pp. 586-588).

Half a Decade of Chinese Studies (1886-1891), by IIenri Cordier, professor at the Ecole des Langues Orientales vivantes, Paris. << Reprinted from the Toung Pao, vol. III, no 5.» Read at the Ninth International Congress of Orientalists, held in London in 1891. Leyden, E. J. Brill, 1892, br. in-8, pp. 36.

Les Études chinoises (1891-1894), par Henri Cordier, professeur à l'Ecole des langues orientales vivantes, Paris. «Extrait du Toung Pao», vol. V, no 5, et Vol. VI, no 1. Leide, E. J. Brill, 1895, in-8, pp. 89.

Les Etudes chinoises (1895-1898). Supplément au Vol. IX du Toung Pao. Leide,

E. J. Brill, 1898, in-8, pp. 141.

Les Etudes chinoises (1899-1902). (Toung Pao, Mars 1903, pp. 25-52; Mai

1903, pp. 146-162; Déc. 1903, pp. 371-383).

Tirage à part, br. in-8, 1903, pp. 78.

1) Né à Herblay, près Paris, le 23 juin 1683; † 19 décembre 1745.

2) Fragments d'une Histoire des Etudes chinoises au XVIIIe siècle. Extrait du Centenaire de l'Ecole des langues orientales vivantes. Paris, Imp. Nat., MDCCCXCV, in-4, pp. 75; voir p. 15.

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Deshauterayes.

à Pe King. De Guignes, dépourvu de critique, en voulant prouver que les Chinois étaient une Colonie égyptienne a montré sa fertilité d'imagination. Si certains de ses travaux arabes ont conservé quelque valeur, son Histoire des Hans, malgré ses défauts, est le seul de ses ouvrages relatifs à la Chine qui ait gardé de l'intérêt.

Michel Ange André Le Roux DESHAUTERAYES était né à Conflans Sainte-Honorine près de Pontoise, le 10 septembre 1724, d'Antoine LE ROUX, originaire de Pontoise, et de Catherine FOURMONT, soeur d'Etienne et Michel Fourmont. Elève de son oncle Etienne, Deshauterayes s'appliqua à l'étude du chinois aussi bien que de l'arabe. PÉTIS DE LA CROIX étant mort en 1751, Deshauterayes fut nommé à sa place professeur d'arabe au Collége de France (19 février 1752); il donna sa démission en 1784 et il mourut à Rueil le 9 février 1795 1).

1) Parmi les nombreux ouvrages de Deshauterayes que cite l'abbé Goujet *), nous relevons ceux qui traitent de la Chine:

Dissertation sur l'origine de la Boussole, où l'on fait voir que les Arabes, les Persans, & les Indiens connoissoient cet instrument avant nous, & qu'ils le tenoient des Chinois. Recherches sur l'Histoire des Samanéens, en trois parties. L'Auteur prouve dans la 1re que ces Samanéens sont les mêmes Philosophes, ou Religieux Indiens, désignés dans Porphyre, S. Jérôme, S. Clément d'Alexandrie, & Strabon, sous les noms corrompus de Semnoens, Sarmanéens, Germanéens. Il rapporte dans la 2o partie tout ce que les Indiens disent de ces Samanéens & de leur prétendüe extinction totale. Il fait voir dans la dernière, que ces Religieux étoient des Disciples de Boudha, qui, haïs & persécutés par leurs ennemis, abandonnèrent l'Indoustan & se refugièrent au de-là du Gange, dans les Royaumes de Siam, Pégu, Camboya, Aracan, Parma, Laos, Tonquin, Cochinchine, enfin dans la Chine même & le Japon où ils sont connus sous les noms de Talapoi ou Talapoints, de Bonzes ou Disciples de Boudha &c.

Histoire de Fo-Chékia-Méouni; avec des recherches sur la Religion établie par ce fameux solitaire. Fo, & en entier Foto, est la mauvaise prononciation Chinoise du nom de Boudha. Les Chinois ne connoissent point les lettres B & D.

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Mémoire sur plusieurs sortes de grains que les Chinois mangent, & sur la manière dont ils les cultivent.

Table Chronologique de l'Empire de la Chine, où l'on a marqué sur des colonnes parallèles, les Empereurs & les Princes tributaires qui ont gouverné la Chine.

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Guerres des Chinois. M. le Chevalier d'Arcq doit faire usage de cet Ecrit dans son Histoire des Guerres.

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Tchune Thsieou, c'est-à-dire le Printemps & l'Automne, ouvrage qui contient *) College Royal de France, IIIe Partie, 1758, pp. 128-9.

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