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Le Boopis anthemoïdes, que j'ai analysé plus en détail que le B. balsamitafolia, m'a fourni la matière des remarques suivantes. 1o. La corolle n'est point herbacée, comme celle du Calicera; le tube, plus long que le limbe, est grêle, cylindrique; le limbe, bien distinct du tube, est campanulé, ayant sa partie inférieure indivise, arrondie à la base, et ses lobes plus longs que la partie indivise, linéaires inférieurement, demilancéolés supérieurement, un peu épais et opaques, munis de trois nervures, dont une médiaire plus forte, et deux intràmarginales plus foibles. 2°. Les étamines ont les filets grêles élargis inférieurement, greffés à la partie basilaire du limbe de la corolle, et n'offrant point un article anthérifère suffisamment distinct; leurs anthères entre-greffées inférieurement, libres supérieurement, arquées en dedans, ont un gros connectif saillant en dehors, sans appendice apicilaire, et des loges trèsétroites, sans appendices basilaires. 3. L'ovaire contient un ovule obovale, suspendu par la pointe un peu latéralement à un petit funicule qui s'attache au sommet de cet ovaire. 4°. Les fimbrilles, ou squamelles fimbrilliformes, sont plus longues queles ovaires, étroites et linéaires inférieurement, élargies et lancéolées supérieurement, cuspidées au sommet. 5°. La composition de la calathide ou du capitule est irrégulière.

(LL) M. Brown pouvoit citer à l'appui de son système, l'observation que j'ai faite sur le nectaire des Synanthérées, et que j'ai consignée dans mon premier Mémoire, en m'exprimant de la manière suivante.

« Il est très-remarquable que l'avortement total ou partiel » du disque s'observe généralement dans les fleurs femelles; » tandis que cet organe existe ordinairement d'une manière très>> apparente dans les fleurs hermaphrodites; et que, dans les >> fleurs måles, sa grandeur excède souvent les dimensions ordinaires. Y auroit-il quelque relation entre le disque et les » étamines?» (Journal de Physique, tome LXXVI, pag. 257.) On voit, par cette dernière réflexion, que j'avois eu dès-lors à peu près la même idée que M. Brown,

I

A compter du 1er janvier 1818, les hauteurs du Baromètre

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heures.

heures.

+2675 là 4m. +26,50 à 4 m. +20,75 à 4 m. 22,50 à 4 m.

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+25,10 à 4 m.
+24,00 à 4 m.
+23, 25 à 4 m.
+23,75 à 4 m.
23,25 à 4m.

à midi.

à 3 s.

23,6 à 4 m. +25,75 à 4m.

13

14

à 3 s.
à midi.
a3s.

+23,0 à 4 m.

24,5c à 4 m.

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15

16

17

18

19

20 21 22

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heures.

و

mill.

...

...

+1435 +26,6o à 4m....761,69 à io s....758,o1 760,co 33°4
+14,56 +26,50 à 10
+14,56 +26,50 à 10 s.760,65 à midi...756,77 756,77 23,9
+10,25 +20,00 à 10 m. .762,86 à 8 s.... .761,12 762,49 22,0
+12,50 +22,50 à 4 m.... 760,10 à 9 m. 757,32 758,77 22,7
+13,75 +22,25 à 10!
+13,75 +22,25 à 10 s... 758,80 a 5 s....
-
.757,26 758,1 23,0
+13,75 +23,50 à 9 m. .760,20 à 5 s. 758,50 759,83 23,0
+12,50 +22, 1o à 4m....758,65 àgs....753,30 755,31 22,7
+12,75 +23,10 à 10 s..757,31 à 4 m. 1.753,14 754,35 22,6
+10,5 +23,25 à 9 s...... 761,09 à 4 m....759,131 759.75 22,6
+13,25 +23,65 à 7 m.
+15,75 +24,25 à 4 m.
+13,50 +21,75 à 9 s..
+12,5c+24,50 à 9s..

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.755,59 à 3s. .753,81 754,03 22,7 .760,13 à 4 m 757,01 758,71 22,6 +24,25 a 4 m.+14,00 +23,25 a 98.....762,98 à 4 m3. .762,98 à 4 m....761,03762,34 23,1 +24,5 à 4m. +15,9 +23,75 à 9 m. 763,68 à548 .762,29 763,25 23,0 +27,0 à 4 m. +15,25+25,10 à 7 m. m....) .765,36 ag s.....760,68 762,53 23,4 +22,7 à 4 m. +18,10 +22,25 a 9 m....760,20 à 6: 758,24 759,74 23,1 +25,0 à 4 m. +15,0 +23,75 à 7 m....758,03 à 9 s. ..754,36 756,41 23,6 +28,90 à 4 m. +15,25 +28,25 à 7 m. .753,75 à 4s.. 752,58 753,04 24,5 .756,06 à 4 m...753,78 754,47 25,0 +27,5 à 5s. +16,50 +27,5 à 9 +25,75 à 4 m. +14,4 +24,75 àgs. +14,4 +24,75 à 9 s....758,82 à 4m...756,72 757,31 24:4 +26,0 à 4 m. +17,00 +25,co à midi.. 761,20 à 4m...759,87 761,20 24,2 +30,25 à 4m. +16,cc+28,5c à 4m...760,30 à 9 s.. .755,5c| 758,oa 26, +34,50 à 41 m. +1975 +34,25 à 7 754,88 à 9s. .752,90 754,07 27.4 +29,25 à 4 m. +19,50 +29,25 à 9 s.....754,65 à 7 m....753,72 754,29 26,5 +31,90 à 44 m. +18,25 +31,40 am....754,44 à 4 s. 752,59 753,56 26,8 +27,85 à 9 s. +17,00 +27,85 à 9 s. +17,00 +27,85 à 9 s.....758,67 à 4 m... .758,67 à 4m...753,30 754,48 27,0 +17.00 à 9 m. +14,00 +14,00 à 9 s.. .763,12 à 41 m...759,81 761,44 23,1 +23,5c à 4 m. +12,25 +21,90 à 9m. 763,96 à 4 s. .762,98 763,43 23,6| +25,25 a4 m. +15,co +34,75 là 9 m. .763,02 à 6s.. 761,26 762,77 24,0 +26,10 à 4 m. +15,00 +24,00 à 7 m. 761,84 à 9 S. 758,82 760,73 94,1 +25,55 759,68

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sont réduites à la température de zéro du Thermomètre.

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SUITE DU MÉMOIRE

SUR LES TERRAINS D'EAU DOUCE,

Ainsi que sur les Animaux et les Plantes qui vivent alternativement dans les eaux douces et dans les eaux salées ;

PAR M. MARCEL DE SERRES.

LE Lez, petite rivière dont la source est à peu de distance de Montpellier, se jette, comme on le sait, dans la Méditerranée. C'est donc à cause de sa communication directe avec cette mer, que ses eaux sont souvent salées, et même à une distance assez considérable de leur embouchure; cette salure est sensible quelquefois à plus de trois quarts de lieue au-dessus de l'embouchure de la rivière dans la mer. Cette rivière, dont les eaux sont alternativement douces et salées, est curieuse à observer, parce qu'on peut y reconnoître l'effet que produit la différence de nature de ses eaux sur les animaux qui y vivent. Pour mieux faire cette comparaison, j'ai toujours noté, outre le degré de salure des eaux de cette rivière, leur température ainsi que celle de l'air extérieur, afin que l'on pût juger si la température avoit ici quelqu'influence dans la salure des eaux. Mais la chaleur ne m'a paru influer nullement sur cette salure, et ici la direction du vent, et par suite le courant de mer, exercent seuls quelque influence. En effet, c'est pendant les vents marins et surtout après les gros temps, que les eaux du Lez ont un degré de salure bien sensible près de leur embouchure; on observe même que les eaux sont salées à une distance proportionnée à la force du courant et au refoulement des eaux de la Méditerranée.

Parmi les nombreuses observations que j'ai faites à cet égard, je n'en citerai que les principales, celles-ci pouvant fort bien faire concevoir que les animaux qui habitent ordinairement les eaux douces, ne les abandonnent pas subitement, lorsque par une circonstance accidentelle elles éprouvent un certain degré de salure. Le 26 mai 1815, à 6 heures du matin, un thermo

metre centigrade plongé dans l'eau du Lez à une petite lieue de son embouchure, marquoit 18°,45, tandis qu'à l'air libre 'il ne se maintenoit qu'à 14°,80, et l'aréomètre à o n'indiquoit aucune salure. Des filets furent jetés dans cette eau, et on en retira, 1°. l'anguille (Muræna anguilla), 2°. la Saupe (Sparu salpa), 3°. le Muge (Mugil cephalus), 4°. la Perche (Perca labrax), 5°. le Crabe ordinaire (Camer mænas), 6°. Lymneus auricularius, 7°. Herita fluviatilis, 8°. Succinea amphibia, 9°. Gammarus pulex, 10°. Conferva glomerata. Ainsi l'on voit que dans une eau toutà-fait douce, soit au goût, soit à l'aréomètre, vivoient cependant des poissons de mer, avec d'autres poissons et mollusques des eaux douces. Mais il y a bien plus; les pêcheurs m'assurèrent d'une manière unanime, avoir pris dans le même lieu des Maqueraux (Scomber scombrus), ainsi que l'espèce de Pleuronectes nommé par Rondelet Arnoglossus, et dont il a donné une assez bonne figure à la pag. 324 de son Histoire des Poissons. Les pêcheurs de la Méditerranée désignent cette espèce dans leur langage sous le nom de Plane. Je doute beaucoup de la dernière assertion, car les Pleuronectes ne me paroissent jamais abandonner le bassin des mers, et peut-être plus à cause de la profondeur d'eau dont elles ont besoin, que de la salure de ces mêmes eaux; mais les autres poissons que j'y ai reconnus prouvent fort bien, sans cette dernière observation, que certaines espèces sont intermédiaires, par leur manière de vivre, entre celles qui n'abandonnent jamais les eaux douces, et celles qui s'éloignent peu du bassin des mers. Tous les pêcheurs de la Méditerranée m'ont assuré (et mes observations s'accordent fort bien à cet égard avec les leurs) que parmi les poissons d'eau douce, l'Ombre (Salmo thymallus), la Perche et le Sangar abandonnent très-rarement les eaux non salées, et pour ainsi dire jamais; de même les Rougets (Mullus barbatus), les Sardines (Clupea sprattus), les Homars (Astacus gammarus), les Langoustes (Palinurus homarus) ne sortent jamais du bassin des mers, quoique toutes ces espèces s'approchent assez près des côtes. On sent bien que c'est seulement de ces espèces dont je veux m'occuper, car il ne peut y avoir de doutes pour les poissons ou les crus

tacés de la haute-mer.

En citant ainsi les poissons de la haute-mer, nous n'entendons pas dire par là, là, , que la grande profondeur des mers soit habitée comme sa surface, car il est à remarquer que généralement on ne trouve pas des poissons dans les couches intermédiaires entre les supérieures et les plus inférieures. En effet, quelque con

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