Page images
PDF
EPUB

fia de bonne heure aux soins d'un instituteur habile, nommé Jacques Rencoi, et le mit ensuite au collège des jésuites, seule école supérieure ouverte aux enfants des Réformés de Metz (4). Ses humanités terminées, le jeune Ferry partit, en 4607, pour La Rochelle où il fit sa philosophie et d'où il se rendit à Montauban, afin d'y suivre les cours de théologie. Recu proposant, en 1614, il reprit la route de sa ville natale en passant par Paris, et le 4°r janv. 4612, il fut consacré au saint ministère par l'imposition des mains du pasteur Le Goulon. La vie de Paul Ferry n'offre aucune particularité digne de fixer l'attention de l'histoire; elle s'écoula modeste, paisible et studieuse, dans l'accomplissement des devoirs de sa profession. Il atteignit un âge avancé, n'étant mort que le 28 déc. 1669, malgré les cruelles douleurs de la gravelle, dont il souffrit pendant de longues années, sans que l'aménité de son caractère en fût altérée. Dans sa Vie de Bossuet, l'évêque d'Alais, Bausset, affirme que, sur son lit de mort,{il déclara à sa famille et aux anciens du consistoire qu'il désirait abjurer entre les mains de Bossuet. C'est une fable digne de figurer à côté de celle de la conversion de Bèze. (Voy. II, p. 270.) « On n'a peut-être guère vu d'homme, lit-on dans les Mélanges d'Ancillon, plus généralement regreté que celuy-là. Il estoit considéré comme le père aussi bien que comme le pasteur de son troupeau. Il s'en estoit acquis l'amitié et l'estime d'une façon toute particulière.» Ce témoignage est confirmé par la Chronique inédite de Joseph Ancillon, qui

(1) Quelques années plus tard, malgré les réclamations du consistoire portées en Cour par Ferry, Jean Jassoy, ministre deCourcellesChaussy, et Bennelle, un arrêt du 5 nov. 1634 interdit même les régents et pédagogues réformes. L'année suivante, un arrêt du Conscil défendit aux Protestants de Metz d'ouvrir un college, et au mois de fév. 4636, défense fut faite à Ferry, a Goffin et autres de ne faire enseigner aucune science ni tenir pensionnaires à peine de 400 liv. d'amende.» Le clergé catholique a toujours appelé l'ignorance à son aide.

se conserve à la biblioth. de Metz sous ce titre: Recueil de ce qui s'est passé de plus mémorable dans la cité de Metz et pays Messin depuis l'an 1324 jusque l'an 1683 (1). Voici ce qu'on y lit: « Le 28 décembre mourut un peu avant une heure du matin, tourmenté de la pierre, Paul Ferry, ancien pasteur de l'église, fort regretté des siens et des plus honnêtes gens de l'autre côté. Le jour de sa mort et le lendemain, toute la ville fut si triste et si abattue qu'il semblait que ce fut un deuil public. » Le chroniqueur, qui avait connu particulièrement le collègue de son frère (Voy. I, p. 95), ajoute: « C'était un personnage majestueux, grand de corps et d'esprit, éloquent et savant, très-bien versé dans toutes les sciences.» Selon dom Calmet, Ferry était l'homme le plus éloquent de la province et dont les discours touchaient le plus. Sa belle taille, son visage vénérable et ses gestes naturels donnaient une nouvelle force à son éloquence.

Majestas habitus, et frons gravitate decora, Urbanique lepos gestûs, et mota venuste Lumina mellifluis addebant pondera dictis.

Ces éloges, qui ne peuvent être sus pects d'exagération, expliquent la réputation dont Paul Ferry a joui à Metz, et justifient le surnom de Bouche d'or que ses contemporains lui avaient donné. On conçoit même, sans peine, que le souvenir d'un pareil homme vive encore dans la mémoire de ses concitoyens et que son nom continue à être entouré de vénération dans sa ville natale, qui s'est honorée elle-même en plaçant son médaillon en marbre blanc dans une des salles de son hôtel-de ville. Un talent oratoire remarquable, des connaissances étendues et variées, beaucoup de sagesse, de douceur, de prudence, un esprit de tolérance rare en tout temps, une grande pureté de mœurs, tant de qualités naturelles ou acquises suffisent certes pour fonder une réputation locale; mais elles ne confèrent pas

à

(1) Cette chronique a été rédigée par Jeseph Ancillon depuis l'année 1656.

celui qui les possède les glorieuses prérogatives du génie, surtout, comme c'est ici le cas, si elles n'ont brillé que sur un théâtre secondaire. Ce n'est donc point dans le seul mérite personnel de Ferry qu'il faut chercher la cause de l'immense autorité morale qu'il paraît avoir exercée de très-bonne heure. Sa vaste correspondance prouve qu'on le consultait de tous les points de la France, et que les théologiens les plus éminents, les pasteurs les plus distingués lui montraient beaucoup de déférence. Son influence était donc très-grande; mais comment l'avait-il acquise? Par des services rendus aux églises? On n'en trouve pas de traces. Par ses ouvrages? Ils sont peu nombreux, d'une importance médiocre et ne peuvent soutenir la comparaison avec ceux des Chamier, des Blondel, des Daillé, des Amyraut. La devait-il à la position exceptionnelle que son église de Metz occupait en dehors du corps des églises françaises ? Cette explication nous paraît difficile à admettre, et il nous semblerait tout-à-fait ridicule de l'attribuer à l'honneur qu'il avait eu, pour parler comme les Catholiques, de voir son Catéchisme réfuté par Bossuet. Dira-t-on qu'il mérita sa réputation par le zèle avec lequel il défendit les doctrines évangéliques? Mais vingt autres, moins connus pourtant, les ont défendues avec encore plus de vigueur et de talent. Aucune de ces explications n'est donc satisfaisante. Peut-être faut-il chercher la solution du problème dans ces lignes des Mélanges d'Ancillon: Habile politique aussi bien que grand théologien, il avait su par son adresse et sa prudence « se mettre en crédit chez les puissances qui le considéroient beaucoup, ce qui ne pouvoit estre que trèsavantageux à son troupeau. »

Cette considération qu'on lui témoignait en haut lieu (1), Ferry la devait sans aucun doute à la complaisance

(1) En 1634, Louis XIII lui-même lui écrivit une lettre très-flatteuse, qui fait partie de la collection d'autographes de notre ami Ath. Coquerel fils.

[ocr errors]

avec laquelle il se prêtait aux projets de réunion que l'on caressait à la Cour. Guy Patin l'a calomnié, en répétant, dans une lettre du 44 mars 4670, le bruit que le pasteur de Metz s'était vendu à Richelieu au prix d'une pension. Ancillon déclare qu'il n'a jamais fait la moindre démarche qui ait donné lieu à le soupçonner de vouloir trahir son parti. » Toutefois il est certain que Ferry prit une part active à la discussion du projet de réunion qui fut remis sur le tapis en 14667; la correspondance qu'il entretint à ce sujet avec Bossuet a été imp. dans le T. XXV des Œuvres de Bossuet, édit. de Versailles. Certes il était de l'intérêt des Catholiques de grandir un ministre qu'ils pouvaient espérer de gagner tôt ou tard. Au reste leur espoir fut déçu. Quelque ami que Ferry fût de la paix et de la tolérance, et quelque soin que le grand archidiacre de l'église de Metz mit à adoucir ce qu'il y avait de plus choquant dans les dogmes catholiques pour le pasteur huguenot, l'accommodement ne se conclut pas (4). Un accord plus facile, à ce qu'il semble, c'est celui que Ferry travailla, tout aussi inutilement, à établir entre les deux communions protestantes, et au sujet duquel il entretint pendant des années une correspondance avec Dury qui se rendit même à Metz, en 4662, pour conférer avec lui sur les moyens d'éteindre une division dont ils gémissaient l'un et l'autre. Tant il est vrai que jamais réunion ne s'opérera sur le terrain du dogme, avant que le temps ait calmé l'effervescence des esprits.

Soit modestie excessive, soit tout autre motif, Paul Ferry n'a fait imprimer qu'une très-faible partie de ses ouvrages. En voici le catalogue.

1. Les premières œuvres poétiques

(4) M. Othon Cuvier, qui s'est beaucoup occupé de l'histoire de l'église de Melz, nous écrit à ce sujet : « Dans une note que je pos sède, Ferry rassure ses collègues qui eraignaient qu'il n'allàt trop loin. Et, en effet, je ne trouve pas qu'il ait fait aucune concession importante, tandis que les jésuites lui en faisaient d'étonnantes. »

de Paul Ferri messin, où sous la douce diversité de ses conceptions se rencontrent les honestes libertez d'une jeunesse, Montaub., 4640; ré– imp. la même année, à Lyon, in-8°. A part quelques beautés, ces poésies trahissent la jeunesse de l'auteur, qui n'avait alors que 49 ans. Le recueil comprend 16 sonnets latins et français, les uns de Ferry, les autres de Gasc, de L'Escole, David Yver, F. Durieu et d'autres de ses amis; des stances, une ode à l'honneur de Ferry par Bauldoyn de Saint-Jean-d'Angély, des chansons, des épigrammes et une pastorale en six chants intitulée Isabelle ou le dédain de l'amour.

II. Scholastici orthodoxi specimen, hoc est, salutis nostræ methodus analytica, ex ipsis scholasticorum veterum et recentiorum intimis juxtà normam Scripturarum adornata et instructa, Gotstadii [Gen.], L. Lambert, 4616, in-8°; 2° édit., Leyde, 1630, in-8°; trad. en franç., sous ce titre Le scholastique orthodoxe, c'est-à-dire, un traité méthodique de nostre salut fourny et recherché des plus profonds des scholastiques, tant anciens que modernes, le tout selon la règle de l'Ecriture sainte, par Paul Ferry, messin, ministre de la Parole de Dieu, mis en francoys par Claude de Xonot, seigneur de Maiserey, gentilhomme lorrain, msc. autog., in-fol. qui faisait partie de la collection d'Emmery, ainsi que la première ébauche du travail de Ferry, sous ce titre: Analysis theologica et scholastica, et la copie autographe qui avait servià l'impression de la première édit. de ce livre de controverse. -Le but de l'auteur est de montrer que la doctrine des Protestants sur la grâce a été enseignée par les scolastiques. Le vol. contient un grand nombre de pièces de vers à l'éloge de Ferry et de son livre, par Simon Lahière, membre du Conscil, Jacques Couet Du Vivier, P. Contault, J. de Vigneulles, avocat au parlement de Paris, Théophile Coulon, pasteur à Metz, Jean Braconnier, mé

[ocr errors]

decin. Ajoutons que le pasteur de Metz dédia à l'électeur palatin cet ouvrage qui le mit en relation avec Du PlessisMornay.

Ill. Le dernier désespoir de la tradition contre l'Ecriture, où est amplement refuté le livre du P. Francois Veron jésuite, par lequel il prétend enseigner à toute personne, quoique non versée en théologie, un brief et facile moyen de rejetter la Parole de Dieu et convaincre les églises réformées d'abus et d'erreur en tous et un chacun poinct de leurs doctrines, Sedan, J. Jannon, 4648, in-8° de 812 pp. sans la table et les pièces prélim.

IV. Refutation des calomnies semées nouvellement contre certain endroit d'un livre publié il y a plusieurs années et intitulé Le dernier désespoir, etc. Sedan, Hubert Raoult, 4624.

Publié sous le voile de l'anonyme, comme le suivant.

V. Remarques d'histoires sur le discours de la vie et de la mort de saint Livier, et le récit de ses mira cles, 4624.

VI. Vindicia pro scholastico orthodoxo adv. Leon. Perinum jesuitam, justæ, plenæ, amicæ, in quibus agitur de prædestinatione et annexis, de gratiâ et libero arbitrio, de causâ peccati et justificatione, Lugd. Bat., 4630, in-8°.

VII. Lettre aux ministres de Genève, publ. dans le T. II de la Biblioth. anglaise. Ecrite en faveur du malheureux Anthoine (Voy. I, p. 443).

VIII. Quatre sermons prononcés en divers lieux et sur différens sujets, La Ferté-au-Col, François Chayer, 4646, in-12. Le 1er fut prononcé à Charenton, le 8 oct. 1634; le 2 a pour titre Le mariage spirituel; le 3o est un sermon sur la mort de Louis XIII, et le 4o, un sermon de jour de jeûne. Ces quatre sermons, les seuls qu'il ait publiés, ne suffisaient pas assurément pour conquérir à Ferry, hors de son étroite sphère d'activité, la répu tation d'un éloquent prédicateur.

IX. Catéchisme général de la rẻformation de la religion, Sedau, F. Chayer, 4654, in-8°; 2° édit., Gen., P. Chouet, 4656, in-8°. Instruction prêchée dans le temple de Metz, le 17 mai 1654. Ferry se propose de prouver 4" qu'il n'y a de salut à espérer que dans l'Eglise chrétienne; 2° que l'Eglise réformée est la véritable Eglise telle que Jésus et ses Apôtres l'ont instituée; 3° que la Réformation était nécessaire, et que ceux qui avaient reconnu cette nécessité ne pouvaient se sauver qu'en s'y rangeant; enfin 4° que ceux d'entre nos ancêtres, qui avaient été élus de Dieu, ont été sauvés dans l'Eglise romaine, mais que nous ne pourrions aujourd'hui y rentrer avec l'espoir d'y faire notre salut, parce qu'il ne nous serait plus permis d'y mourir en nous fiant aux seuls mérites de Jésus-Christ. Bossuet, alors grand archidiacre de l'église de Metz, se chargea de réfuter ce catéchisme, mais il se fit vraiment la partie trop belle. Laissant de côté les deux premières propositions, et se contentant, en quelque sorte, d'affirmer, contre la troisième, que la Réformation a été pernicieuse, il s'attache particulièrement à démontrer (c'était le côté faible de son adversaire) que si l'on a pu se sauver en la communion de l'Eglise romaine avant la prétendue Réforme, on y peut encore faire son salut, rien n'ayant changé ni dans ses dogmes, ni dans ses rites, ni dans sa discipline. Les Catholiques regardent cette réponse comme victorieuse; cependant Ferry ne se tint nullement pour battu, et il prépara une réponse qui n'a point été imprimée, quoiqu'il « prétendit, Dieu aidant, la continuer et achever bientost. ».

Indépendamment de ces ouvrages imprimés, Paul Ferry a laissé une trèsgrande quantité de mss., que l'on peut diviser en cinq classes.

4 Sermons en nombre vraiment prodigieux: 96 sur Gen. I-III; 30 sur Ruth; 6 sur Ps. XC; 45 sur Ps. XCI; 7 sur Ps. CXXX; 25 sur Esaïe XXXVIII;

440 sur Jean XII et suiv.; 30 sur Apoc. XII; 24 sur Act. XVI; 300 sur Philipp.; 4400 sur Hébr.; 36 sur la passion; 75 sur la résurrection; 70 prononcés les jours de Cène; 40 à l'occasion de la réception de membres du consistoire; une centaine sur les dimanches du catéchisme; 424 sur divers textes; l'oraison funèbre de Louis XIII; celle d'Anne d'Autriche; 4 vol. in-4° de sermons sur divers textes; un sermon pour la dédicace du temple du Retranchement (4), etc.

2° Histoire de Metz. « Ferry, dit M. Begin, dans sa Biographie de la Moselle, se proposait d'écrire l'histoire civile et ecclésiastique de sa patrie, en réfutant les fausses allégations de Martin Meurisse. Il n'a point exécuté ce projet et l'on doit le regretter d'autant plus qu'une histoire composée avec l'esprit de critique dont ce savant ministre était doué, eût été un monument précieux. » M. Begin nous semble attribuer à Ferry un plan beaucoup plus vaste qu'il ne l'avait conçu. Chargé de répondre à l'Hist. de la naissance et de la décadence de l'hérésie dans la ville de Metz, Ferry avait entrepris une Hist. de la réformation au pays Messin, voilà tout; et il avait recueilli et préparé, à cet effet, de riches matériaux, tels que extraits ou copies des Annales de Simon Lahière, des chroniques de Guérin, de celles de Jean Le Goulon, etc.; Observations séculaires sur l'histoire de Metz, de la province et des pays voisins, 3 vol. infol., recueil d'extraits, d'actes publics, de notes historiques et littéraires, entièrement de la main de l'auteur, cons. aujourd'hui à la Biblioth. de Metz; Plusieurs particularites relatives à

(1) Une ordonnance du 20 mars 1633 ayant interdit le temple de Chambière, les protestants de Metz mirent un zèle extraordinaire a élever une autre église sur l'emplacement qui leur avait été assigné. Elle fut bàtic en huit jours comme par enchantement. Ferry en rosa la première pierre le 14 juillet; mais les chicanes du parlement, du bureau des finances, de l'intendant, en retardèrent la dédicace jusqu'au 26 mars suivant.

-

-

Annales

l'hist. de Metz, in-fol.; Metenses, commençant un siècle avant J.-Ch. et contin. jusqu'à l'année 1649, aujourd'hui à la Biblioth. d'Epinal; - Chroniques de Metz, depuis l'an 4646 à 1663; Droits de l'évêque de Metz, in-fol.; Catalogue des ministres originaires de Metz, selon l'ordre de leur réception; De l'adjonction de l'église de Metz avec celle de France; Création de la justice de Metz depuis l'an 1557 jusques et y compris 4644. Recogneu sur les registres du consistoire, in-fol.; Mémoire de ce qui s'est passé avec ceux de la religion à Metz lors de l'arrivée du roy, le 4 déc. 4634; Ordonnances de l'évêché de Metz; Histoire des évêques de Metz;· nealogies de plusieurs familles de la Lorraine et une foule de pièces détachées.

-

[blocks in formation]

--

M. Ferry, soulchier de l'évêché de Metz, ancien de l'église que Dieu a recueillie à ladite ville, Vehen, 4606, msc. in-8°; Les lamentations de Jérémie, mises en vers, in-4°;- Hymne de la Nativité, jour de Noël, 4606; - Les Flames chrestiennes;-Paraphrase de la prière de Jonas, XIII dixains, Paris, 4634; imp., à ce qu'il parait, sous le titre : Le cantique de Jonas, paraphrase, XIV dizains, in-8°; Mélanges poétiques latins français, La Rochelle, 4608, msc. in4°; Pièce de vers latins, adressée à son cousin David Friart.

5° Mélanges, formant des recueils si considérables que nous devons nous borner à indiquer les principaux : Dictionnaire universel, par ordre alphabétique, in-fol.; Discours abrégé de la maladie et de la mort de damoiselle Elisabeth Ferry, ma trèschère et vertueuse sæur; - La douce et glorieuse issue de damoiselle Esther de Vigneulles, ma très-chère et très-regrettée moitié; - Recueil de plusieurs allégories, allusions, comparaisons et autres pensées servant à la prédication, 2 vol. in-4;Journal de son séjour à Montauban,

in-8°; Réponse à la déclaration de Gaspard Lalouette (conseiller au parlement de Metz qui avait abjuré la religion protestante), in-4;-Réponse impartiale à un avertissement donné à l'église réformée de Metz, in-fol.;

Observations sur les 55 dimanches

[ocr errors]

du catéchisme; Observations sur la prédestination; —Prières et Méditations; Commentaire sur l'Apocalypse, in-fol.; Miscellanea in ecclesiarum gallicarum catechismum, in-fol.

4° Poésies. Le Cat. de la Biblioth. du comte Emmery mentionne : Poésies chrestiennes dédiées à maistre Pierre Joly, conseiller du roy et son procu reur général à Metz, Toul et Verdun, Metz, 4606; - Mélanges chrestiens dédiés à madame et mère Elisabeth Joly, Vehen, 4606, msc. in-8°; Saincts enthousiasmes dédiés à

Lettres en très-grand nom

bre et à toutes sortes de personnages, traitant une foule de sujets et en particulier la question de la réunion des deux communions protestantes; - Prières pour la santé du roi, 1643, in-4o;Notes sur l'histoire et la religion, in-fol.; Réponse faite au nom du consistoire à une requête présentée au grand prieur de Toulouse par les gouverneurs de la maladrerie de Longeaux aux fins d'exclure l'usage de ladite maladrerie à ceux de la R. P. R., 4629, in-fol., etc. etc.

Paul Ferry avait été marié deux fois. Le 24 avril 1643, il épousa Esther de Vigneulles, fille de Philippe de Vigneulles, sieur de Mont-lès-Pange et d'Araincourt, qui lui donna dix enfants. Resté veuf en 4636, il se remaria, le 22 fév. 1637, avec Susanne Lespin gal, veuve de Jérémie Le Goulon, ca

« PreviousContinue »