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GOD

bus ex contractu et quasi contractu,
Argent., 4601, in-4°.

XXVI. Conclusiones de emptione
et venditione, Argent., 4604, in-4o.
XXVII. Dissertatio de novi operis
nunciatione, 1602, in-4o.

XXVIII. Dissertatio de Jurisdictione, 1603, in-4°.

XXIX. Controversiæ de pactis et
fæderibus, Argent., 4603, in-4°.

XXX. Disputationes ad Digestum
Justiniani, Argent., 1604, in-4°.

XXXI. Quæstiones selectæ,4604,4°.
XXXII. Cujacis paratitla in aliquot
libros Codicis, à D. Gothofredo aucta,
Francof., 4605, in-4°.

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XXXIII. De tutelis electoralibus testamentariis legitimas excludentibus libri septem, adversùs Synopsim Zach. Fridenrichi, Heidelb., 1614, in-4°. Les deux publications suivantes, se rattachent à la précédente: Metator contrà Fridenreichium et Prodromus Fridenreichio missus.

XXXIV. Statuta regni Galliæ juxta Francorum, Burgundorum, Gothorum, Anglorum, gentium Germanicarum, in ea dominantium, Consuetudines, cum Jure communi collata, et Commentariis illustrata, Francof., 4614, in-fol.

XXXV. Prodromi adversùs Zeschlini Vindicias tutelares, Heidelb., 4614, in-4°. « L'on ha trouvé bon qu'il leur [Zeschlin et. Fridenrich] fut respondu de même qu'ilz ont escript, c'està-dire rudement. »

XXXVI. Fragmen ta XII Tabularum, suis nunc, etc. Heid elb., 4616, in-4°. — Ouvrage de son fils, qui lui est à tort attribué.

XXXVII. J. Kahl, aliàs Calvini Lexicon juridicum, cum præfatione D. Gothofredi et Herm. Vulteii, 4619, selon Sénebier, et Gen., 4640, in-fol., selou Camus. - Cet ouvrage, qui avait déjà en au moins deux éditions antérieures à celle que nous indiquons, a été, depuis, réimprimé un grand nombre de fois. Camus ne compte pas moins de dix éditions nouvelles jusqu'en 1759. XXXVIII. Institutiones, Theophilo

antecessore græco interprete. Para-
titla et notæ ad eumdem Theophilum
græcum latinumque, Dion. Gotho-
fredo auctore. Accesserunt Theophili
benè dictorum et perperam ab eodem
admissorum libri IV, Geneva, 1620,
in-4°. Ouvrage cité par Camus. Dans
cette édition se trouvent le texte grec de
Théophile avec la traduction latine par
Curtius, et le texte latin de Justinien.

-

Sénebier complète cette liste par un
certain nombre d'ouvrages dont il igno-
rait l'année et le lieu d'impression, mais
dont plusieurs nous semblent faire dou-
ble emploi. XXXIX. De Jure Paga-
norum. Ne serait-ce pas le traité De
statu Paganorum de Jacques Godefroy?
- XL, De personis sui juris in tuto-
rispotestate constitutis.-XLI. Libri
octo Basilicorum, cum præfatione.
- XLII. Commentaria in Accursii
- XLIII. Com-
Corpus juris civilis.
mentaria in Dies geniales Alexandri
ab Alexandro; réimpr. Lugd Batav.,
4673, 2 vol. in-8°, avec les Comment.
d'André Tiraqueau, Jean-Christ. Coler
et Nicolas Mercier. —XLIV. Compen-
dium juris civilis.-XLV. Disputatio-
nes de arbitris.-XLVI. Disputatio-
nes de dote.-XLVII. Disputationes
de legibus et consuetudinibus.
XLVIII. Diatyposes jurisprudentiæ.
-XLIX. Conciliatio legum.-L. In-
stitutiones in Novellas.-LI. Dispu-
tatio de regalibus imperatoriis.
LII. Disputatio de usurpationibus et
prescriptionibus. Ajoutons qu'on
conserve au British Museum (Mss.
Lansdown, N° 367.44-13 et No 364,
91, 92) quelques lettres de Denis Gode-
froy. Quant aux Commentaria ad
Constitutiones Normanniæ, ne faut-
il pas le restituer à Jacques Godefroy,
sieur de La Commune, avocat en la vi-
comté de Carentan, comme on l'a déjà fait
pour les Commentaires sur la coustume
réformée du pays et duché de Norman-
die, Rouen, 4626? C'est aussi à tort,
nous apprend M. Weiss, que l'on a
attribué à notre Denis Godefroy l'Avis
pour réduire les monnaies à leur juste
puisque l'auteur
prix et valeur, etc., «<

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prend le titre d'avocat, ci-devant procureur du roi aux monnaies, » fonctions qu'il n'a jamais exercées.-L'Éloge de Denis Godefroy par son ami Bernegger, qui parut en placard à Strasbourg, le 10 sept. 1622, jour de son enterrement, a été réimprimé dans les Opuscules de Loisel. On a réuni en un volume, qui parut en Allemagne, les pièces de vers composées sur sa mort.

Fils cadet de Denis, JACQUES Godefroy, né à Genève, sur la fin de l'année 4587, marcha dignement sur les traces de son père. A son exemple, il continua l'œuvre commencée par les Du Moulin et les Cujas; comme lui, il fut un des oracles de la science. Sous la date du 9 juin 1619, le Conseil de Genève lui fit espérer une chaire de droit, à condition qu'il ferait gratuitement un cours à l'Académie pendant deux ou trois mois. Il accepta cette sorte d'épreuve et fut pourvu de la place. Mais, à peu de temps de là, soit pénurie de la république, soit pour tout autre motif que le baron de Grenus, dans ses Extraits des registres du Conseil d'État, ne nous fait pas connaître, on supprima son traitement. Cependant, sur les représentations de la Compagnie des pasteurs, le Conseil, à la date du 16 octobre 1621, consentit à le lui rendre, surtout « pour ne pas donner ce chagrin à M. Godefroy, son père, à son arrivée. » Il paraît que l'intention de Denis Godefroy, en fuyant du Palatinat, avait été de se rendre auprès de son fils, à Genève; mais l'empressement de ses amis le retint à Strasbourg. Une des considérations qui décidèrent le Conseil à cet acte de justice mérite bien d'être rapportée : c'est que « le sieur Godefroy appartenait à des gens de qualité comme, entr'autres, à M. de Brederode, agent de MM. les États-Généraux.» On voit par là que les Protestants ne sacrifiaient pas moins que les Catholiques aux préjugés du temps. Ce M. de Brederode, alors en mission auprès des Ligues Suisses, descendait sans doute « du sieur de Brederode, grand seigneur du pays et grand hom

me d'Estat, au rapport de Brantôme, qui fut le principal autheur de ces révoltez, qu'on nomma les Gueux. » Cependant il paraît que l'année suivante le Conseil revint sur sa décision. A la date du 44 octobre est consignée sur les registres du Conseil d'Etat une nouvelle représentation des pasteurs, pour se plaindre « de ce que le Conseil refusait de continuer les gages de quelques professeurs et en particulier de spectable Jacq. Godefroy, personnage grandement utile au public pour les qualités dont il est doué et la bonne littérature qu'il a, ajoutant que ci-devant ils avaient parlé de lui en termes d'honneur et de faveur, mais que maintenant ils en parlaient en termes de justice et d'équité, surtout depuis qu'il avait eu le malheur de perdre quatre mille écus par la calamité arrivée à Heidelberg.» Ces remontrances eurent sans doute pour effet de faire régulariser définitivement la position de notre savant professeur. Il vint même un temps où les ministres qui l'avaient si chaudement protégé, redoutèrent son influence.

Dans la même année de 1622, Godefroy fut élu au Conseil des LX, et, en 1629, il fut appelé au Petit-Conseil. Les pasteurs craignant alors que, par son autorité et son crédit comme conseiller d'Etat, il n'entraînât les suffrages des autres membres de leur Compagnie, demandèrent au Conseil, à la date du 46 février 1631, qu'il n'eût pas voix délibérative dans l'élection qu'ils avaient à faire d'un professeur. Mais le Conseil repoussa, avec raison, cette demande d'ostracisme. Sur la fin de 1634, étant allé complimenter, au nom de la république, le prince de Condé, qui se trouvait à Gex, ce prince chercha à « le persuader à accepter une profession en droit dans quelque université de France, avec une pension considérable, mais il refusa, vu, dit-il, son attachement pour sa patrie, où il avait tous les avantages qu'il pouvait souhaiter.» En effet, Godefroy jouissait, dans sa patrie d'adoption, de la plus légitime considération.

Après avoir exercé pendant cinq ans les fonctions de secrétaire d'Etat, il fut élevé, au mois de février 4637, à la charge de syndic, la plus haute magistrature de la république; et, depuis, à trois reprises différentes, en 1644,4645 et 4649, il fut de nouveau revêtu de cette haute dignité. Les affaires du gouvernement ne l'empêchaient pas de continuer ses leçons. En 1638, l'université de Leyde lui fit offrir la chaire de droit que la mort de P. Cunæus avait laissée vacante. Mais il ne vit dans cette offre qu'un témoignage d'estime; la reconnaissance lui faisait un devoir de servir sa patrie d'adoption. Dans le cours de sa carrière, Godefroy fut plusieurs fois honoré de missions importantes, entr'autres, en 1643, auprès du gouvernement de Louis XIII. La maladie du monarque ayant retardé la conclusion de la négociation, il se trouvait encore à Paris lors de sa mort, et fut chargé par son gouvernement de complimenter le nouveau souverain. Il prononça, à cette occasion, un de ces discours pleins d'adulation, par lesquels Protestants et Catholiques s'empressaient, à l'envi, d'ouvrir un chemin fleuri au despotisme. Après avoir exalté Louis-le-Juste, « dont la ravissante gloire a rempli tout l'univers, nonseulement d'étonnement, mais aussi d'un véritable amour, » Godefroy annonce au petit roi, son successeur, qu'il possédera, à lui tout seul, les vertus qui valurent à ses prédécesseurs du nom de Louis les surnoms de Saint, de Débonnaire, de Père du peuple, de Juste, « vertus qui lui acquerront, quelque jour, comme il l'ose pronostiquer, le véritable nom d'Auguste, vertus qui, comme quatre roues, élèveront sa gloire par toute la terre, comme sur un char triomphal que la république de Genève accompagnera de ses acclamations et réjouissances. Plaise à la bonté divine faire que le trône de S. M. soit établi en justice et soit comme la rosée sur l'herbe qui fait germer et verdir la paix au-dedans de la France et en ses avant-murs.»> Pendant ce discours,écrivit Godefroy au Con

seil, le petit roi « badinait des jambes.» Cela était bien permis à un roi de son âge; mais la reine lui fit cesser ce jeu et imposa silence à quelques courtisans qui causaient. Quant à elle, elle écouta jusqu'au bout et parut très- satisfaite. Remarquons cependant, pour disculper Godefroy de ses basses adulations, qu'il parlait au nom d'un petit Etat, et que la politique des petits Etats a été, presque en tout temps, de se rendre méprisable aux yeux des grands, pour ne pas tenter leur ambition. Quoi qu'il en soit, ce discours eut le meilleur effet possible, puisque, à la suite, Godefroy obtint sans difficulté l'objet de sa mission. Les dernières années de la vie de notre savant jurisconsulte s'écoulèrent paisiblement au milieu de ses études et de ses travaux; il mourut le 24 juin 1652, laissant inédits un grand nombre d'ouvrages, dont plusieurs ont été publiés par ses amis. Il avait composé lui-même son épitaphe; mais le Conseil, par un arrêté du 25 juin, ne permit pas qu'elle fût placée sur sa tombe. La voici, telle que Spon la rapporte, en ajoutant, dans un assez mauvais style, que quelquesuns la trouvent « de la beauté et de la force des antiques. » On y remarquera une faute que l'annotateur de Spon a déjà relevée: Godefroy n'a été que quatre fois syndic. Jacobi Gothofredi JC., V Cos., quinto supra LX ætatis anno defuncti, exuviæ hic jacent, unà que jacent quæ Patriæ, Ecclesiæ, Orbi literato proximè destinabat compluria, à vulgi erroribus, ab offuciis nonnullorum, à præpostera demum quorumdam ambitione vindicata. Dolenda jactura, sed non ideo lugendus ipse, qui Cœlesti patriæ redditus, Cœlitum [in] albo adscriptus, Dei Opt. Max. adspectu, propriâ nunc felicitate fruitur: quam tot inter animi mærores, corporis languores, studiorum labores, negotiorum molem, spei plenus, fidei certus, Christi charitate circumamictus, animo semper præcepit vivus, vivus et ipse sibi H. T. P. [hunc tumulum posuit].-Quoique marié deux fois, la première, en 1648, avec Marie Graffard, et la seconde, en

1640, avec Susanne de Croso, il ne laissa point d'enfants. Sénebier n'aurait pas dû l'ignorer.

On a de Jacq. Godefroy les ouvrages

suivants :

I. De statu Paganorum sub imperatoribus christianis, Commentarius ad tit. X, lib. XVI Codicis Theodosiani, Lipsiæ, 1616, in-4.

II. Fragmenta XII Tabularum, suis nunc primùm tabulis restituta, probationibus, notis et indice munita, Heidelb., 4616, in-4°.-« Chef-d'œuvre d'érudition, dit M. Pillet (Biogr. univ.), qui a servi de base aux éditions plus complètes qu'on en a données depuis.» Reimpr. avec d'autres fragments sous le titre Fontes IV juris civilis. Voy. No XVIII.

IlI. M. Tullii Ciceronis Opera, cum notis Lambini et Gothofredi, Col. Allobr., 1616, in-fol.

IV. Fragmenta legum Julie et Papiæ, collecta et notis illustrata à D. G., Geneva, 1617, in-4°. Réimpr. dans le N° XVIII.

V. Conjectura de suburbicariis regionibus et ecclesiis, seu depræfecturæ et episcopi urbis Romæ diœcesi, Francof., 4618, in-4°. Attaqué par le P. Sirmond, cet ouvrage, qui avait paru anonyme, fut défendu par Saumaise, ce qui le fit attribuer à ce dernier. Par contre, le Catal. de la Bibl. Roy. attribue à Godefroy: Vindicia pro conjecturâ de suburbicariis regionibus et ecclesiis adversùs censuram Jac. Sirmondi S. J., Gen., Petr. de La Rovière, 4619, in-4°.

VI. Dissertatiunculæ duæ de Tutelâ et Curâ, Geu., 1625, in-4°.

VII. Note in Tertulliani ad Nationes libros II ineditos, Aurelianopoli, 4625, in-4°.

VIII. Le Mercure Jésuite, ou Recueil de pièces concernant les progrès des Jésuites depuis 1620 à 4626, Genève, P. Aubert, 1626, in-8°; édit. augm., 1631, 2 vol. in-8°. trouve des pièces antérieures à 4620. IX. Diatriba de jure præcedentiæ, de notis seu signis præcedentiæ, de

On y

curematicis seu cautelis in controversiis præcedentiæ, edita à Colladone, Gen., 1664, in-4°; réimpr. dans les Oper. minor. - La première édition, beaucoup moins ample, fut donnée par Godefroy, Gen., 4627, in4°. Le Catal. de la Bibl. de Lausanne indique une édit. de Gen., 1654, sous le titre Diatriba de jure proëdriæ.

X. Animadversiones juris civilis pro vero nonnullarum legum intellectu et genuinâ earumdem lectione, Gen., 1628, in-4°.

XI. Vetus orbis descriptio græci scriptoris sub Constantio et Constante imper., græcè nunc primùm edita cum veteri versione, et novâ è regione, notisque Jac. Gothofredi, Gen., 1628, in-4°.. << Il ne restait, lit-on dans la Biogr. univ., de cette ancienne géographie, composée originairement en grec, vers l'an 347, et attribuée mal à propos à Alypius, favori de Julien l'Apostat, qu'une traduction latine tout-à-fait barbare. Au moyen de cette version hérissée d'hellénismes, Godefroi rétablit le texte grec et l'accompagna d'une bonne version latine avec de savantes notes. >> Godefroy avait reçu en don ce msc. de Saumaise. Selon Bæcler, l'auteur n'a pas été heureux dans ce travail, parum feliciter se gessit.

XII. Orationes IV Libanii sophistæ, primùm veste latina donate, cum notis, græcè et lat., Gen., 1631, in-4°.

XIII. Discursus historicus ad leg. Quisquis, Cod. ad leg. Juliam Majestatis, Gen., 1633, in-4°.

XIV. Libanii Antiocheni pro templis Gentilium non exscindendis, ad Theodosium M. Imp. Oratio: ante M. CCC. ferme annos conscripta: nunc primùm edita à Jac. Gothofredo, gr. lat., notisq. illustrata, Olivier des Estienne, 1634, in-4°.

XV. Orationes politice tres: UIpianus, seu de Majestate principis legibus soluta; Julianus, seu de arcanis Juliani imperatoris artibus ad religionem christianam profligan

dam; Achaica, seu de causis interitas reipublicæ Achæorum, 1634, in4o. C'est vraisemblablement cette

dernière oraison qui fut trad. en anglais par H. Stubbe sous le titre : History of Achaia, Lond., 1673, in-4°, ouvrage que Rob. Watt attribue à Jacq. Godefroy.

XVI. Diatriba de Cenotaphio, deque diversis super illius religione Marciani et Ulpiani sententiis, 1634, in-4. D'après M. Renouard, cette dissertation, ainsi que la précédente, serait sortie des presses de Robert Estienne III.

XVII. De dominio seu imperio maris, deque jure naufragii colligendi úлóμνnua, lege Rhodia, Gen., 1637, in-4, et dans les Oper. minor.

XVIII. Fontes IV juris civilis, putà legis XII Tabb. et legis Julia et Papia fragmenta, cum notis et glossario; nec non Edicti perpetui, ut et; Sabinianorum librorum ordo seriesque, Gen., 4638, in-4°; 1653, in-4°; réimpr. dans les Oper. minor., avec une préface d'Esaïe Colladon.

XIX. Philostorgii Cappadocis Historiæ ecclesiasticæ à Constantino M. Ariique initiis usque ad Theodosium juniorem, libri XII., nunc primùm editi, unà cum versione, supplementis nonnullis et prolixioribus dissertationibus, Gen., 1642 (1643, dans la Bibl. Telleriana), in-4°, græcè et lat. Le msc dont s'est servi Godefroy, provenait de la bibl. de Bongars. Etienne Le Clerc a amèrement critiqué la trad. de Godefroy; mais elle n'a pas laissé d'être estimée, dit Nicéron, jusqu'à ce que M. de Valois en eût donné une meilleure. La cause de la mauvaise humeur de Le Clerc provenait, d'après Baillet, de ce que Godefroy, lors de sa candidature à la chaire de grec, lui avait préféré Morus. Les rancunes des savants sont terribles.

Allez, petit grimaud, barbouilleur de papier!

XX. Dissertationes duæ juridica: * De nuptiis consobrinorum; 2° De testamento tempore pestis condito, 4642, in-4°.. Sénebier n'indique que

--

cette dernière, sous la date de Genève, 1643.

XXI. Opuscula historica, politica, juridica, Gen., Chouet, 4645 [4644, Biogr. univ.], in-4°; réimpr. dans les Oper. minor. Ce recueil contient les ouvrages compris sous les N XI, XII, XIII, XIV, XV, XVI, XVII.

XXII.Dissertationes quinque: 1° De mutatione et augmento monetæ aurcæ; 2° De functione et æqualitate in mutuo; 3° De electione magistratûs incapacis, seu inhabilis, per errorem facta; 4° De velandis mulieribus, deque exuvia capitis; 5° De interdictâ Christianorum cum Gentilibus communione, deque Pontificatu maximo, num Christiani Imperatores eum aliquando gesserint, 1645, in-8°.—— Ce recueil, cité dans le Catal. impr. de la Bibl. Royale, était inconnu à Sénebier, qui mentionne ces divers traités comme ayant été publiés séparément par les amis de l'auteur, les deux premiers en 4653, et les trois autres en 4654, Genèv., in-4°, dans les Opusc. varia. Le dernier de ces traités est cité par Barbier sous le titre : Jacobi Pacidii vel Placidii [Jac. Gothofredi] Epistola ad celeberrimum V. D. Andream Rivetum de interdictâ, etc.

XXIII. Exercitationes sacræ de Ecclesia, deque Incarnatione Christi in I Tim. III, 45, 46. Gen., Pet. Chouet, 1649, in-8°; réimpr. dans les Critici sacri, Lond., 1660.

XXIV. De fide jussoribus et famosis latronibus investigandis, Gen., 4652, in-4°, et dans les Oper. minor.

XXV. Commentarius in tit. Pandect. de diversis Regulis juris antiqui, Gen., Chouet, 4653, in-4°, publié par Esate Colladon dans les Oper. minor.-Au jugement de Denis Simon, « il y a dans ce commentaire beaucoup d'érudition, quoiqu'il n'y ait pas tant de belles lettres que dans le commentaire sur le code Théodosien, la matière n'y étant pas si disposée.

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XXVI. Opuscula varia, juridicà, politica, historica, critica, Gen., 1654, in-4°, avec le portrait de Go

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