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1823. Maréchal marquis de Lauriston, mort en 1828.

Comte de Villèle, mort en 1854.

1824. Duc de Doudeauville, mort en 1841.

Duc de Damas-Crux, mort en 1846.

Vicomte de Chateaubriand, mort en 1848.
Marquis de Talaru, mort en 1850.

1825. Cardinal duc de Clermont-Tonnerre, mort en 1830. Cardinal duc de Latil, mort en 1830.

Duc d'Uzez, mort en 1849.

Duc de Chevreuse, mort en 1835.
Duc de Brissac, mort en 1848.
Duc de Mortemart.

Duc de Fitz-James, mort en 1846.
Duc de Lorges, mort en 1826.
Duc de Polignac, mort en 1849.
Duc de Maillé, mort en 1837.
Duc de Castries, mort en 1842.

Duc de Narbonne-Pelet, mort en 1855.
Maréchal comte Jourdan, mort en 1833.
Duc de Dalmatie, mort en 1851.

Duc de Trévise, mort en 1835.
Marquis de la Suze, mort en 1833.
Marquis de Dreux-Brézé, mort en 1835.
Marquis de Pastoret, mort en 1840.
Comte de la Ferronnays, mort en 1842.
Vicomte d'Aygoult, mort en 1828.
Marquis d'Autichamp, mort er 1831.
Président Ravez, mort en 1845.
Comte de Noailles, mort en 1846.

Duc de Chartres, (depuis duc d'Orléans), mort en 1842. 1826. Duc de la Trémoille, mort en 1835.

Prince de Solre, mort en 1842.

Prince de Polignac, mort en 1847.
1827. Duc de Saint-Agnan, mort en 1825.
Duc de Tonnerre, mort en 1837.
Maréchal comte Molitor, mort en 1845.
Comte de Peyronnet, mort en 1854.
Comte de Corbière, mort en 1853.

Comte Curial, mort en 1825.

Baron de la Rochefoucauld-Bayers, mort en 1834.
Marquis de Vibraye, mort en 1843.

Comte Guilleminot, mort en 1842.
Comte de Mesnard, mort en 1840.

Comte de Missiessy, mort en 1837.

1828. Comte de Chabrol-Crouzols, mort en 1836. Abbé comte de Frayssinous, mort en 1842.

1829. Duc de Nemours.

1830. Prince de Broglie-Revel, mort en 18...
Comte de Durfort, mort en 1847,
Comte Roy, mort en 1847.

Marquis d'Ecquevilly, mort en 1830.
Comte maréchal Reille, mort en 1860.
Marquis de Verac, mort en 1858.
Marquis de Conflans, mort en 1845.

Comte de Bordesoulle, mort en 1836.

Comte de Brissac, mort en 1857.

Comte de Quélen, archevêque de Paris, mort en 1835.
Cardinal comte de Cheverus, mort en 1836.

Vicomte Dambray, garde des sceaux, 1815, mort en 1825.

Baron de Ballainvilliers, 1825, mort en 1835.

Baron de Balainvilliers, maître des cérémonies en 1826, en remplacement du marquis de Fresne, titulaire depuis 1789, se démit en 1825. pour devenir garde des sceaux de l'ordre.

Vicomte Dambray, 1828, mort en 1869.

Comte de Sèze, grand trésorier, 1815, mort en 1828.

Marquis de Lally-Tollendal, 1825, mort en 1830.

Comte de Sèze, 1830, mort en 1852.

Comte Ferrand, secrétaire, 1816, démis la même année, mort en 1825. Marquis de Villedeuil, 1816, mort en 1854.

Chevalier Cauchy, greffier en chef, 1822, mort en 1847.

Nous avons pris cette liste dans le travail publié chez Aubry, n 1868, par M. Panhard, en y ajoutant quelques corrections. E. DE BARTHÉLEMY.

FABLES

PAR GASTON D...

Un vol. gr. in-8 illustré. Paris, impr. D. Jouaust, 1872.

Voilà le volume d'amateur dans une de ses plus belles expres sions: splendidement fabriqué par l'auteur, non pour le lancer dans

le commerce, mais pour l'offrir à ses amis. Cherchez le nom de l'éditeur... absent! A la place, sobrement et coquettement aussi, le nom de l'imprimeur. Il est vrai que, quand ce nom est « Jouaust », on peut y mettre de la coquetterie.

Nous disons donc que l'édition est fort belle: un grand nombre de bois tirés à part, des têtes de pages, des culs-de-lampes, des caractères ravissants, un papier merveilleux... tout cela pour la partie matérielle. Il faudrait que la partie morale fût bien faible pour n'être pas un peu portée par ces magnifiques éléments.

Et cette partie morale, quelle est-elle ? Des Fables! Encore des fables?... Il y aurait intérêt à rechercher la raison qui détermine pour cette forme tant et tant de poêtes; mais je n'ai point place pour cette dissertation. L'Apologue est populaire. Ceux qui savent le manier y font vibrer toutes les cordes, y mettent tous les tons. Il peut être en même temps simple et élevé, épique et comique.. c'en est plus qu'il n'en faut pour attirer quiconque est observateur et moralisateur.

M. Gaston D... (qu'il ne m'est point interdit de nommer M. G. Deurbrouca) a tenu à figurer parmi ceux-là, et, à maint endroit de son livre, il nous prouve qu'il ne s'est point illusionné. L'idée que P'on se fait de l'auteur, au parfum qui se dégage de son recueil, est celle d'un lettré aimable, écrivant avec son cœur et sans souci de la critique. Aussi bien, que viendrait-elle faire? Elle n'aurait qu'à serrer ses verges devant l'aménité de ces pages.

Le style de notre fabuliste, d'une grande simplicité, n'aura jamais rien à démêler avec celui de nos écoles modernes; le tour de force ne lui va pas, et son vers libre ne participe peut-être pas assez du mouvement lyrique. En revanche, il a le sens droit, le bon sens pour lui: voyez l'Art de plaire ; un reflet de galanterie du commencement du siècle brille assez nettement sur la Ceinture de Vénus; - les Caprices du public sont une anecdote agréablement contée; - la Jeune fille est naïvement gracieuse, et si, dans la Brebis et le Buisson, nous regrettons que le trait ne soit pas un peu plus aiguisé, nous aimons à lire, à la fin de la Liberté,

Que la liberté du coquin

N'est pas celle de l'honnête homme.

A certaines analogies, on voit que La Fontaine est le modèle de M. D..., qui retrouve en lui des échos du maître, soit dans des locutions, soit dans des compositions. Sans qu'il soit besoin de comparer les textes, citons quelques exemples.

Dans le Torrent et le Ruisseau :

Qu'en reste-t-il? Trop souvent rien;

Dans le Cordonnier médecin :

L'homme est de fer pour la raison,
Et de cire pour les sottises.

Cela éveille la mémoire en tout lecteur.

Et maintenant les Deux Arbres sont une refonte politique de le Chêne et le Roseau; la Tasse et la Marmite reproduisent le Pot de terre et le Pot de fer; les Deux Dogues rappellent forcément le Chien et le Loup, etc.

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En lisant l'Homme et la Fortune, nous avons noté ces deux vers:

L'honnête femme enfin ne fait pas ce fracas;

On l'estime en tout lieu, mais on n'en parle pas,

qui sont bien près de cette pensée (de Mabire) : « La femme la mieux louée est celle dont on ne parle pas. »

Nous sommes sûr que chez l'auteur ce n'est pas un système. It aime tellement ce qui est bon, qu'il se reproduit lui-même. Dans le Coq et le Puits :

L'apparence parfois semble la vérité,

et, dans la Déclaration inutile :

La fiction pour nous devient la vérité.

Pourquoi le fabuliste se gênerait-il? et pourquoi le chicanerionsnous? Depuis Malherbe, qui « changeait de place ses porcelaines », jusqu'aux poëtes de nos jours, il y a eu bien des exemples de semblables répétitions... et cela n'empêche pas du tout M. G. Deurbroucq de nous avoir donné un beau livre de plus.

F. FERTIAULT.

TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE

DE

GRAVURE A L'EAU-FORTE, SUR BOIS DE BUIS ET SUR BOIS DE FIL

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Il faut que les bibliographes se tiennent pour bien avertis. M. Victor Bouton, graveur et éditeur d'ouvrages héraldiques dont nous voulons faire connaître ici le Traité élémentaire de gravure, n'est nullement le même que M. Victor Bouton, peintre héraldique, qui a publié en collaboration avec M. de Bizemont le Hérault d'armes, et qui est auteur d'un Traité de blason et d'un écrit intitulé Profils révolutionnaires.

La similitude de noms et de prénoms a dû induire plus d'un lecteur en erreur; aussi avons-nous jugé utile tout d'abord de bien distinguer les deux personnalités.

M. Bouton, celui qui nous occupe dans ce moment, a sucé, on peut dire, la gravure avec le lait. Son père, en effet, a gravé des milliers de bois pour nos journaux illustrés, et le fils continue la même carrière. On lui doit de nombreuses planches gravées pour le Bulle. tin monumental, du vivant de M. de Caumont, et des illustrations soignées pour les publications à figures de la maison Didot, Nonseulement il grave, mais il tient en outre la spécialité des clichés.

Il n'est donc pas surprenant que, praticien consommé, il ait eu l'idée de résumer dans une publication succincte les notions élémentaires de son art pour apprendre à graver sans maître.

Dans un premier chapitre, malheureusement parsemé de fautes d'impression, notre artiste parle de la gravure d'une façon générale ; puis, dans le chapitre second, il résume les procédés de la gravure à l'eau-forte sur laquelle beaucoup de traités plus étendus ont été publiés.

Viennent ensuite les chapitres troisième et quatrième qui traitent d'un sujet moins connu, L'auteur indique la méthode à suivre pour graver sur bois, fait connaître les bois propres à la gravure, apprend comment on se sert des outils. C'est la partie vraiment neuve de cet opuscule, car nous ne connaissons pas de traités complets de l'art de graver sur bois tel qu'on le pratique à présent.

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