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pêchent d'ouvrir les fenêtres (1) il en résulte une diminution de sa capacité respiratoire, une prédisposition aux maladies de l'appareil pulmonaire, notamment à la tuberculose, bref un affaiblissement de l'individu et un étiolement de la race.

Aussi, moi qui ai si souvent parlé à mes compatriotes des avantages de l'eau pure, serais-je heureux s'ils veulent bien prêter attention aux conclusions à tirer de cette modeste notice, et la regarder comme un plaidoyer pour l'air pur.

(1) Il y a une autre cause aussi qui empêche d'ouvrir les fenêtres, c'est le bruit de la rue, bruit qui sur certaines artères très fréquentées est continu et assourdissant. Il faut donc faire le possible aussi pour le diminuer, ce qui s'obtient principalement par un revêtement bien uni des chaussées, notamment au moyen de l'asphalte et du pavé de bois.

LES

PAREMENTS D'UN TOMBEAU

DU XVI SIÈCLE

A GÉNISSAC (GIRONDE)

PAR

M. Léon GERMAIN DE MAIDY

La Société archéologique de Bordeaux a publié, il y a cinq ans, un intéressant article de M. Émilien Piganeau intitulé le Devant d'autel de la chapelle de Gćnissac (1), accompagné d'une planche lithographique double (pl. XVI) qui représente les membres du monument (2). Il s'agit de quatre parements de pierre (3), tous de même hauteur, offrant, encadrée de trumeaux

(1) Canton de Branne, arr. Libourne, Gironde.

(2) Société archéologique de Bordeaux, t. XXV, 2e fasc., 1904, p. 177-195.

(3) C'est à tort, évidemment, que le dessinateur a représenté les deux grands parements comme ne faisant qu'un seul mor

ceau.

ou pilastres, une série de compartiments rectangulaires, dans chacun desquels est figuré en fort relief un personnage debout (1); les têtes sont appuyées sur une grande coquille de Saint-Jacques, qui contribue à la simulation d'une niche. Des quatre morceaux, les deux plus grands, égaux entre eux, abritent chacun quatre personnages; les deux autres, plus petits et également égaux, n'en renferment chacun que deux; il y a donc en tout douze personnages, outre ceux, de moindre dimension, qui ne figurent qu'à titre accessoire.

Les trumeaux sont ornés, au milieu, d'une circonférence inscrivant une boule ou un cercle légèrement convexe; une demi-boule inscrite dans une demicirconférence décore chacune des extrémités. Les boules des deux petits parements offrent chacune un écusson héraldique. Il en est de même pour deux des trumeaux situés aux extrémités opposées des deux grands parements.

Quant aux dimensions principales, l'auteur dit : « Ces quatre blocs, réunis bout à bout, dont les deux extrêmes forment retrait d'équerre, mesurent 3m 68 de développement; hauteur: 64 centimètres; épaisseur 20 centimètres. »

L'examen de ce monument provoque trois questions :

1o Quelle en est l'origine; tout au moins d'où provient-il? car la recherche de l'atelier auquel il est dû

(1) L'auteur se sert de l'expression « statuettes » qui, ce me semble, doit être réservée aux images traitées en ronde-bosse et complètement détachées du fond.

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