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géologique de France, 4a série, IV, p. 787-811, pl. xix, 1905).

Flore fossile du Trias en Lorraine et en Franche-Comté (Bulletin de la Société des sciences de Nancy, série III, t. VI, fasc. 3, 1905; t. VII, fasc. 2, 1906; t. IX, fasc. 2, 1908; t. X, sera terminé en 1909).

Nota sobre algunos vegetales terciarios de Cataluña (Boletin de la Com. del Mapa geol. de España, 2a série, VIII, p. 14, 2 fig., 1 pl., 1906).

Note sur quelques végétaux tertiaires de la Catalogne. In-8, 19. p., 2 fig., 1 pl. (Bull. de la Institut. catalana d'hist. nat., 2e série, t. IV, 1907).

Nouvelle note sur quelques végétaux fossiles de la Catalogne. In-8, 11 p., 2 pl. (Bull. de la Institut, catalana d'hist. nat., 2e série, t. V, 1908).

Note sur quelques empreintes végétales recueillies dans les tufs des environs de Pernes [in F. ROMAN, Le Néogène continental dans la basse vallée du Tage, rive droite], p. 7980. (Comm. du serv. géol. du Portugal, in-4, 1907). Note sur un charbon quaternaire de Châtaignier (Bulletin de la Société botanique de France, LIV, p. 132-136, 1907). Sur une algue fossile du Sinémurien (Comptes rendus de l'Académie des sciences, CXLVIII, p. 210-212, 25 janvier 1909). Sur une fructification de Lycopodinée trouvée dans le Trias (Comptes rendus de l'Académie des sciences, CXLVIII, p. 259-261, 1er février 1909).

ZOOLOGIE ET PALÉONTOLOGIE ANIMALE

(Entomologie)

Note sur l'Orchestes quercus L. Nancy, in-8, 3 p. (Bulletin de la Société des sciences de Nancy, série II, t. IV, p. 44-46, 1878). Sur un insecte fossile trouvé dans le Trias en Lorraine (Comptes

rendus de l'Académie des sciences, XXXII, 11 mars 1901). Un insecte triasique en Lorraine. In-8, 4 pl., 1 fig. (Bulletin de la Société des sciences de Nancy, série III, t. IV, p. 116 à 119, 1903).

BIOGRAPHIES

Étude sur J.-B. Mougeot, sa vie et ses travaux. Discours de réception à l'Académie de Stanislas [séance publique du

20 mai 1880]. In-8, 39 p., 1880 (Mémoires de l'Académie de Stanislas, 4e série, t. XII, p. XXIV à LXII, 1879). Notice sur A.-D. Godron, sa vie et ses travaux (Mémoires de l'Académie de Stanislas, 5o série, t. IV, p. 148 à 232, 1886). Notice sur Auguste Mathieu, sa vie et ses travaux. Nancy, in-8, 48 p., 1 portrait (Mémoires de l'Académie de Stanislas, 5e série, t. IX, p. 1 à 48, 1891).

Emmanuel Briard, botaniste [1845-1895] (Mémoires de l'Académie de Stanislas, 1895, 5a série, t. XIII, p. 32 à 45, 1896). Henri Nanquette. Nancy, in-8, 53 p., 1 portrait (Mémoires de l'Académie de Stanislas, 1901-1902, 5e série, t. XIX, p. 269 à 317, 1902),

Notice sur Gustave Bleicher (Bulletin de la Société géologique de France, 4o série, t. II, p. 230 à 239, 1902).

J.-F. Godfrin, botaniste [1749-1828] (Mémoires de l'Académie de Stanislas, 1903-1904, 6o série, t. I, p. 287 à 299, 1904).

DIVERS

Rapport sur les récompenses à décerner aux préposés forestiers (Société centrale d'Agriculture de Nancy, séance générale du 14 décembre 1874).

Réponse aux récipiendaires. Séance publique de l'Académie de Stanislas, 25 mai 1882. In-8, 16 p. (Mémoires de l'Académie de Stanislas, 1882).

Réponse du président, M. Fliche, aux récipiendaires, MM. Villard et Dr Friot (Mémoires de l'Académie de Stanislas, 1902-1903, 5e série, t. XX, p. cIv-cxvIII, 1903).

LA

MÉNAGERIE HUMAINE

PAR

Le Lieutenant-Colonel LE JOINDRE

Paulo minora canamus, serais-je tenté de dire, si, adaptant à mon sujet l'invocation de Virgile, je nʼinfligeais une entorse à la prosodie. La donnée de ce sujet contraste, en effet, avec les travaux plus graves que l'Académie est accoutumée d'apprécier dans cette enceinte; je suis, hélas ! trop loin de la scolarité pour l'appeler, ainsi qu'il pourrait convenir, un simple exercice de vacances, exercice qui, à défaut de mérites d'un ordre plus élevé, aura, du moins, celui de ne pas retenir longtemps votre attention.

L'homme se considère, à juste titre, comme le roi de la création, sur laquelle il cherche à exercer une souveraineté absolue. Ce n'est toutefois pas sans combattre qu'il peut atteindre son but; dans cette lutte continuelle, il se trouve surtout en contact avec ceux qu'on a souvent appelés ses frères inférieurs, les aniSERIE VI, t. VI, 1908

maux, et il est ainsi amené à constater les analogies physiques et morales qu'ils présentent avec lui. La convention ou la fantaisie aidant, il multiplie même les rapprochements en question, les met en évidence dans la peinture qu'il fait de son propre individu, et la langue vient consacrer cette projection de l'animal sur l'homme.

S'il en résulte une sorte de revanche pour les frères inférieurs dont certains caractères s'imposent ainsi à leur vainqueur, ils sont malheureusement peu à même de la goûter, et de plus, il semble que les caractères, que l'homme leur emprunte d'ordinaire, soient les plus défectueux, comme s'il voulait ainsi les atténuer pour lui-même et excuser ses défauts en en rejetant la responsabilité sur les pauvres animaux. C'est l'action sur le langage, à laquelle je viens de faire allusion, que je me propose d'examiner avec vous.

De tout temps, les fabulistes se sont plu à mettre les animaux en scène, créant des personnages intéressants et amusants, bien faits pour donner du pittoresque à leurs apologues et relever, sous une forme attrayante, l'enseignement qui doit s'en dégager.

Comme le dit La Fontaine, dans la préface de ses Fables, « elles ne sont pas seulement morales, elles donnent encore d'autres connaissances; les propriétés des animaux et leurs divers caractères y sont exprimés, par conséquent les nôtres aussi, puisque nous sommes l'abrégé de ce qu'il y a de bon et de mauvais, dans les créatures irraisonnables ». Et plus loin, parlant de ce que doivent savoir les enfants : « Comme ces derniers sont nouveau-venus dans le monde, ils n'en connais

sent pas encore les habitants; ils ne se connaissent pas eux-mêmes; on ne les doit laisser dans cette ignorance que le moins qu'on peut; il leur faut apprendre ce que c'est qu'un lion, un renard, ainsi du reste, et pourquoi l'on compare quelquefois un homme à ce renard ou à ce lion. C'est à quoi les fables travaillent : les premières notions de ces choses proviennent d'elles. »

Notre grand fabuliste va donc aussi loin que possible dans la voie de l'assimilation, trop loin même, penseront bien des gens qui estimeront aussi que la progression qu'il indique pour arriver à la connaissance de l'homme, est fort discutable. Aujourd'hui cependant, où l'on ne craint de bouleverser ni programmes, ni méthodes, et où tous les procédés trouvent des défenseurs, la thèse de La Fontaine aurait certainement un puissant argument en sa faveur, c'est le charme si pénétrant de l'œuvre immortelle qu'il a laissée. Issus de la fiction en même temps que de l'observation, moins scientifiques assurément que le cours de psychologie animale récemment fondé au Muséum d'histoire naturelle de Paris, ses livres de fables répondent bien à l'objet qu'il se propose. On ne s'étonnera pas qu'ils aient eu une certaine influence au point de vue que nous étudions.

Faut-il exprimer la partialité de nos appréciations,

nous sommes

... lynx envers nos pareils et taupes envers nous.

La mouche du coche ne se confond-elle

pas avec

l'être affairé et encombrant qui pense tout mener et

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