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Iconographie

§ I. -ESTAMPES, GRAVURES, IMPRIMÉS

45. Plan du château de Crozant, par M. de Beaufort. — Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. XXVI (op. loc. cit.). 46. Ruines du château de Crozant, ancienne maison royale. Limoges, imp. Tripon.

47. Ruines du château de Crozant. Album historique et pittoresque de la Creuse, par Langlade. Aubusson, Ve Bouyet, 1847 (op. loc. cit.).

48. Ruines du château de Crozant. Barbant. del., Géographie de la Creuse, de A. Joanne. Paris, Hachette, 1882 (op. loc. cit.).

49. Ruines du château de Crozant. Vue prise de la rivière, par G. Vuillier, Géographie de la Creuse, de A. Joanne. - Paris, Hachette, 1894 (op. loc. cit.).

50. Vue du château de Crozant, par M. Jules Tixier. Le Limousin, Limoges, Ve Ducourtieux, 1890 (op. loc. cit.).

51. Ruines du château de Crozant, à M. le comte de la Marche. Grand Dictionnaire de la Haute-Marche, par Ambroise Tardieu (op. loc. cit.).

52. Château de Crozant (4 croquis). Petit Guide d'excursions sur les bords de la Creuse, par E. Mesmard (op. loc. cit.).

53. Crozant (2 dessins). Etudes de paysages, par Ernest Hareux (op. loc. cit.).

54. Portrait de la Vierge, trouvé dans le château des Places (dans le haut de la gravure, à gauche, on voit une petite vue perspective du château des Places). Notes historiques sur le culte de la sainte Vierge dans le diocèse de Limoges, par l'abbé Roy-Pierrefitte. Limoges, Chapoulaud (op. loc. cit).

53. Les bords de la Sedelle à Crozant, par P. Gallerne. Catalogue illustré du Salon 1887.- Paris, Baschet, 1887.

56. Bords de la Sedelle à Crozant, gravure anglaise sans origine connue, marquée dans le bas, à droite, W+.

57. Bords de la Sedelle à Crozant, réduction au de la gravure anglaise ci-dessus.

58. Château de Crozant (affiches de la Cie d'Orléans), par F. Hugo d'Alési. Paris, A. Bellier et Cie, 1894.

59. Château de Crozant (réduction de l'affiche ci-dessus), le Petit Journal, no 195, 13 août 1894, Supplément illustré.

60. Ruines du château de Crozant, près d'Argenton (côté de la Creuse). Livret Guide officiel de la Compagnie d'Orléans, 1894. 61. Forteresse de Crozant, par Vuillier (le Monde illustré, 21 mars 1892, n° 1826).

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62. Ruines du château de Crozant (xvme siècle). Croquis à la plume, cité dans l'Inventaire des Archives départementales, E. 15, registre in-folio. Paris, Paul Dupont, 1885.

63. Château de Crozant en 1801, dessin signé Parmentier. Cabinet de M. Martinet, président de la Société des Sciences naturelles et archéologiques de la Creuse (1).

64. Château de Crozant (vers 1830), dessin au crayon, rehaussé d'aquarelle (non signé). Cabinet de M. Georges Berthomier.

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Salons 1883. Un Orage dans la Creuse (environs de Crozant). Cette toile obtint une médaille de 3o classe.

1885. Bords de la Creuse à Crozant.

Nuit d'automne bords de la Sedelle.

Ces deux derniers tableaux valurent à leur auteur la médaille de 2o classe.

1887. Le pacage des Perchereau à Crozant.

1888. Le pont de la Folie à Crozant (effet de nuit).

Le binage des pommes terre au mois de juin à Crozant. 1891. Nuit d'août à Crozant. Ce tableau est au Musée du Luxembourg, et figure au catalogue sous le n° 146.

1893. Le calme de la nuit à Crozant.

(1) Pendant la composition du présent bulletin ce dessin a été publié en phototypie dans les Mémoires de la Société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse pour l'année 1894.

Galerne (Prosper)

Salons 1887. Les bords de la Sedelle à Crozant. Cette toile fut admise à l'Exposition universelle de 1889 et obtint une mention honorable.

1888. Le moulin Brigand sur la Sedelle à Crozant.

Vuillier (Gaston)

-

1887. Le gouffre noir à Crozant.

Les landes de Crozant.

Lajaumont (Marc de)

1890. La Creuse au pont de Crozant.

Bergeron (Marie-Jean-Eugène)

1895. Le Moulin-Brigaud à Crozant (Creuse).

Lemoine (Paul)

1888. Château de Crozant (état actuel et restauration).

OBSERVATIONS CRITIQUES

A M. l'abbé Duchesne

SUR LES ORIGINES CHRÉTIENNES DE LA GAULE

ET SUR L'APOSTOTAT DE SAINT MARTIAL

M. l'abbé Duchesne, dans son Mémoire sur les diocèses épiscopaux de l'ancienne Gaule, publié dans le Bulletin des Antiquaires de France (1), et reproduit, avec quelques retouches, dans les Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule (2), a émis sur les origines de nos Eglises des assertions fort étranges. Nous les avons combattues dans divers articles des journaux l'Univers et la Vérité. Le savant membre de l'Institut, nous prenant directement à partie, a publié dans les Annales du Midi, un Mémoire sur saint Martial de Limoges (3), dans lequel il a entrepris de réfuter nos conclusions sur l'époque de la mission de l'apôtre de l'Aquitaine; nous lui avons répondu dans divers articles qui ont paru dans la Vérité et la Semaine religieuse de Limoges. Plusieurs savants, qui s'intéressent à la question de nos origines chrétiennes, nous ont demandé ces articles, qu'il est fort difficile de se procurer aujourd'hui; et sur le désir qui nous en a été exprimé, nous allons les réunir en fascicule, en y ajoutant d'autres articles que nous avons préparés sur la question, et qui n'ont pas encore vu le jour.

ARTICLE PREMIER

Valeur traditionnelle des légendes

M. l'abbé Duchesne refuse toute valeur, même traditionnelle, aux légendes des saints qui, les premiers, ont prêché l'Evangile dans notre pays. Citons ses propres paroles :

(1) Bulletin des Antiquaires de France, 1890, p. 337-416.

(2) T. I (seul paru), 1894, p. 1-59.

(3) Annales du Midi, juillet 1892, p. 289-330.

« Les légendes offraient un ensemble plus imposant. Leur nombre, leur concordance apparente-apparente seulement - ne laissaient pas de faire impression sur les personnes qui, pour une raison ou pour une autre, n'étaient pas en situation de se rendre compte de leur véritable valeur traditionnelle.

» Aujourd'hui, il est manifeste que cette valeur traditionnelle est entièrement nulle; que toutes les compositions dont il s'agit sont postérieures, et quelques-unes de beaucoup, à l'avènement de Charlemagne; qu'elles s'inspirent, non de souvenirs antérieurs, mais de prétentions présentes et d'intérêts de clocher. Elles n'ont pas même ce degré inférieur d'autorité qui s'attache aux traditions populaires à quelque distance des événements. Ce ne sont que des conjectures artificielles, des fictions de lettrés. En tenir compte, c'est aller contre les règles les plus essentielles de la méthode scientifique ; il n'y a pas même à discuter avec les personnes qui s'autorisent, dans la question présente, à de semblables documents (1). x

Nous avons été fort étonné de lire, au bas des lignes qui précèdent, la signature de l'éminent professeur d'histoire ecclésiastique à l'Institut catholique de Paris. Il nous a semblé que, tenir un pareil langage, c'était manquer de mesure, et, qui plus est, manquer de critique. C'est là ce que nous allons essayer de prouver.

M. l'abbé Duchesne dit, en parlant de la valeur traditionnelle des légendes « aujourd'hui il est manifeste que cette valeur traditionnelle est entièrement nulle ».

Nous ne voyons pas qu'aujourd'hui on ait prouvé la nullité de cette valeur traditionnelle, et nous ne connaissons personne qui est fait cette démonstration. Bien au contraire, on a démontré aujourd'hui la valeur traditionnelle de quelques-unes de ces légendes, et nous-même nous avons consacré un article à ce sujet dans nos Documents inédits sur l'apostolat de saint Martial.

En refusant aux légendes de nos premiers évêques toute valeur traditionnelle, M. l'abbé Duchesne se montre critique plus exigeant qu'un académicien peu suspect du dernier siècle, nous voulons parler de Fréret, secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres : « Les anciennes histoires, dit-il, celles mêmes qui n'étaient fondées que sur la simple tradition, ont, à ce que je crois, un certain degré de certitude, moins fort, à la vérité, que celui des histoires contemporaines, mais tel cependant que, malgré l'éloignement des temps et des lieux, qui nous cache une partie des

(1) Bulletin des Antiquaires de France, t. X, 1890, p. 338. La dernière phrase a été supprimée dans l'édition des Fastes épiscopaux.

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