Page images
PDF
EPUB
[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][merged small][ocr errors][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors]

jusqu'au temps de Heli. Il fut enterré à Gabaath, lieu appartenant à Phinées, son fils (Voy. Josué, c. 34). —ELÉAZAR, fils d'Abinadab, qui fut sanctifié pour être gardien de l'arche du seigneur (Rois, l. 1, c. 7 ). — EléaZAR, fils d'Ahod, un des trois braves de David qui traversèrent le camp des Philistins pour aller chercher à ce prince, épuisé par la fatigue des combats, de l'eau de la citerne de Béthléem. Dans une bataille livrée aux Philistins par les Israélites, ces derniers, effrayés, prirent la fuite de toutes parts: Eléazar seul soutint le choc des ennemis, et en fit un si grand carnage, « que sa main, dit l'Ecriture, >> demeura collée à son épée (Voyez Rois, I. 2, c. 23, et paralip., c. 2). »

fondre sur ces antropophages et délivrer Eldad. I suivit les vainqueurs dans leur pays. Ceux-ci ne mangeaient point les hommes, et étaient adonnés à la pyrolâtrie. Après l'avoir gardé quatre ans avec eux, ils le conduisirent dans la terre d'Atzin, où un juif l'acheta. Eldad navigua quelque temps, débarqua, puis tomba dans la tribu d'Issacher, établie en la montagne d'Abyssi, où elle vivait indépendante, quoique la montagne fit partie de l'empire des Mèdes et des Perses. Nous ne pousserons pas plus loin l'analyse de cette lettre, que Bartolocci ( Bibl. Rabbin. tom. I, pag. 100 et suiv.) a réfutée dans tous ses points. Elle fut sans doute écrite par un imposteur qui aura pris le nom d'Eldad, et l'aura composée pour accroître parmi les siens les récits fabuleux de quelques rabbins touchant le fleuve Sabbation et les tribus, et augmenter l'espoir de leur délivrance. Cette lettre fat imprimée pour la première fois à Constantinople, en 1518, in-4°. Depuis il en a été fait plusieurs réimpressions à Venise, 1544 et 1605, in-8°. Genebrard l'a traduite peu fidèlement en latin, et l'a publiée sous ce titre : Eldad Danius de Judæis clausis, eorumque in Ethiopia imperio, Paris, 1563; cette traduction, dont Bartolocci a relevé les erreurs, a été réimprimée dans la Chronographia hebræorum, du même Genebrard. Enfin il a paru une nouvelle édition du texte hébreu, à Isny, en 1722, in 12. Eldad vivait vers le commenJ-N. cement du 12. siècle.

ELEAZAR, en hébreu ELHAZAR (auxilium Dei). L'Ecriture et Josephe signalent un grand nombre de juifs de ce nom; nous allons faire connaître les principaux d'entre eux. ELEAZAR, fils d'Aaron, et son succcesseur au pontificat, qui resta dans sa famille

[ocr errors]

ELEAZAR, fils de Saura, surnommé Abaron, ou Auran, de la famille des Machabées. Judas, livrant bataille à Antiochus Eupator, Eleazar apperçut dans l'armée de ce dernier, un éléphant plus grand et plus richement enharnaché que les autres; il crut que cet éléphant portait le roi, et se faisant jour à travers les ennemis, il parvint jusqu'à l'animal, lui ouvrit le ventre avec son glaive, et périt écrasé (Voy. Machab., l. 1, c. 6). — ELÉaZAR, autre contemporain des Machabées, souffrit le martyre sous Antiochus Ephiphane. En vain ce prince voulut le faire renoncer à son culte, et lui donner à manger de la viande de porc. Il aima mieux périr que de violer la loi de Dieu. - ELEAZAR, d'Onias I., et frère de Simon dit le Juste, succéda à ce dernier dans la grande sacrificature, qu'il exerça pendant dix-neuf ans. On prétend que ce fut lui qui envoya à Ptolémée - Philadelphe les soixante-douze interprêtes qui firent la version des livres sacrés, connue sous le nom de Version des Septante, environ 277 ans avant J.C.

fils

[graphic][subsumed][merged small]
[ocr errors]
« PreviousContinue »