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SOUSCRIPTIO N..

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Par une ordonnance royale M. C. E. F. Pankouke, à Paris, a obtenu Ja permission de faire faire une seconde édition de cet ouvrage magnifique, afin

de le rendre accessible à toutes les fortunes par un prix modique et par la publication par livraisons.

Cette édition paraîtra en 25 volumes in 8. Les cinq premiers volumes contiendront la description des anciennes villes de l'Egypte, avec leurs monumens; les cinq autres suivans renfermeront les traités d'archéologie; les volumes à 18 traite ont de l'état actuel de ce pays, ainsi que de la Nubie ; les volumes 19 à 28 auront pour objet la zoologie, le 2me. la botanique, le 24me. la minéralogie, et le 25me. contiendra l'explication des planches. Le prix de chaque volume de texte est de 7 fr., et franc de port de 9 fr.

Les mêmes planches originales qui ont été gravées aux frais du gouvernemeat pour l'édition format atlantique, feront partie de cette nouvelle édition. N'ayant servi que très- peu, ces planches ne sont aucunement fatiguées, et comme elles ne seront tirées que sur du beau papier vélin, pareil à celui de l'édition de luxe, les épreuves ne le cé eront en rien

en beauté à celles de cette dernière.

Ces planches, au nombre de col, sont de format atlantique; elles ont 26 pouces de large, quelques-unes en ont 40, et d'autres, du plus grand format, en ont 50. Jusqu'ici il n'avait pas encore été fabriqué de papier de cette dimen

sion. La hauteur de ces trois formats, étant cependant la même, c'est à-dire de 20 pouces, les plus grandes planches peuvent être pliées et jointes à l'atlas. antiquités, 170 à l'état actuel de l'Egyp429 de ces planches sont destinées aux te, 250 à l'histoire naturelle, et 52 à la géographie. Chaque livraison en contiendra 5, dont 2 à 3 appartien dront à la première partie; 1 à 2 à la seconde, et à la troisième ou quatrième. Les plus grandes planches compteront pour deux.

Le prix de souscription de chacune de ces livraisons ne sera que de 10 francs, et les deux dernières seules seront payées d'avance. Les souscripteurs auront par conséquent à un prix très-modique des gravures faites par les principaux artistes de la France, et parmi lesquelles grand nombre est estimé à 30 et 40 fr., d'autres, de grand format, à 60 et 80 fr., et dont plusieurs même ont été payés 100 à 150 fr.

un

Deux des premières livraisons viennent de paraître, les autres ne tarderont pas à être publiées, attendu que toutes les planches existent déjà gravées. Le tout sera achevé d'ici à deux ans, ou deux ans et demi.

Outre le nombre de planches ci-dessus, on fournira gratis 28 autres qui entrent dans le texte.

On souscrit pour cet ouvrage chez l'éditeur, ainsi que dans les librairies de Treuttel et Würtz, à Paris, rue de Bouron, no. 17, à Strasbourg rue des Serruriers,, no. 3o, et à Londres, 30, Soho-square; on peut s'y procurer un prospectus plus détaillé, et voir les livraisons déjà publiées. La liste finale des souscripteurs sera imprimée à la fin de l'ouvrage, sous le titre de Souscripteurs associés et fondateurs de cette édi

tion.

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DE LA

LITTÉRATURE DE FRANCE.

DEUXIÈME CAHIER, 1821.

Prix

pour douze cahiers, 15 francs.

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Les doubles prix, séparés par un tiret cottés aux articles annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux.

PREMIÈRE CLASSE.

HISTOIRE NATURELLE.

Histoire naturelle des Lépidoptères, ou papillons diurnes des environs de Paris, par M. E. R. Génouville, docteur en médecine. 7mė. livraison. Crévot

Galerie des oiseaux du Cabinet d'histoire naturelle du Jardin du Roi, dessinée d'après nature par Paul Oudart. 4e. et 5e. livraisons. (Voyez pour les prix et l'adresse le onzième cahier de ce Journal 1820

Les oiseaux décrits dans le quatrième cahier, sont le Toukan du Para, l'Ara-. mâle et femelle. Ces trois genres d'oicari Azara, l'Aracari à bec tacheté seaux appartiennent exclusivement aux régions méridionales de l'Amérique. Ils sont remarquables par la longueur et la grosseur de leur bec, qui est énormément disproportionné avec les dimensions du reste du corps.

Le cinquième cahier nous fait connaître, 10, la Grue couronnée, ou l'Oiseau royal, 2o, l'Agami, ou l'Oiseau trompette, 3°. la Grue caronculée Cette espèce est très-rare; elle habite la partia méridionale de l'Afrique ; 4°. la Demoi selle de Numidie.

Journal général de la littérature de France, 1821,

N°. 2.

C

Y

Buffoni et Daubantoni, figurarum Plantes de la France naturalisées et

avium coloratorum nomina systematica collegit H. Kull. Addidit, præfatione et codicibus auxit Theod. Van-Swinderen, Academiæ Groninganæ professor ordinarius. ( En français) Noms systématiques, imposés par Buffon et d'Aubenton aux figures d'oiseaux coloriées, recueillis par H. Kull, et enrichis d'une préface et d'index, par Théodore Van-Swinderen, professeur ordinaire dans l'Académie de Groningue en 1820. in-4. se trouve à Paris chez Dufour, quai Voltaire, no. 11. Prix 3 fr. 50 c.

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Herbier général de la nature, contenant la description, l'histoire, la propriété et la culture des végétaux utiles et agréables, par Mordant Delaunay, continuée par M. Loyseleur de Longchamp, avec des figures peintes d'après nature par M. Bessa, peintre d'histoire naturelle. Cinquante-deuxième et cinquante-troisième livraisons, avec figures coloriées. Prix de chaque livraison 9 fr.

Les Roses, par Redouté, etc... 19e. livraison. Petit in-folio. Chez Treuttel et Wurtz. 25 fr.

Les rosiers décrits dans cette livraivraison, sont 1o. le rosier de Cumberland, 20. la pimprenelle aux cent écus, 3. le rosier de France à pommes de Grenade, 4°. le rosier des haies à fleurs semi-doubles, 5°. le rosier d'Hudson à tiges grimpantes, 5o. le rosier des Alpes

communes,

1

cultivées en France, décrites et peintes d'après nature par Jaume Saint-Hilaire. 23e., 24e. et 25e. livraisons, grand in-8. Chez Treuttel et Wurtz. Prix de chaque livraison in-8 sur papier ordinaire 8 fr. sur papier vélia in-4. 15 fr.

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PHYSIQUE.

Traité des molécules premières ou parties simples des corps: ouvrage qui renferme, avec les principes les plus certains que l'on puisse établir concernant ces molécules, différentes applications de ces principes, parmi lesquelles se trouve une réfutation péremptoire du matérialisme. Par M. Martillet, membre de la Société d'encouragement des belles-lettres, sciences et arts de Clermont Ferrand, et correspondant de la Société phy lotechnique de Paris 1 vol. in-8. avec deux planches. A Clermont chez P. Landriot. A Paris chez Treuttel et Wurtz. 2 fr. 50 c.

Dans l'avant-propos de cet ouvrage, l'auteur expose en peu de mots l'objet qu'il s'y est proposé : « Existe t-il des « parties simples dans les corps? Ces

parties ont elles de l'étendue ? Quelle « est leur figure? Quelles sont les lois

que suivent leur attraction mutuelle « et les actions qu'elles exer ent les unes « sur les autres dans leurs chocs? Telles sont les questions auxquelles l'auteur s'est proposé de satisfaire dans la première partie de son ouvrage : la seconde présente l'application des principes établis dans la première à la théorie de divers effets naturels, ainsi qu'à la solution de différentes questions de philosophie rationelle. On pense bien

que

les sens

n'ont pu être d'aucun secours dans les recherches dont cet ouvrage présente les résultats: tout y est du ressort du raisonnement; mais si c'était là un motif suffisant pour révoquer sans examen ou du moins pour laisser en doute ces résultats, il faudrait aussi révoquer sans examen, ou du moins laisser en doute les théorêmes de géométrie; car l'auteur présente la plupart de ses rai sonnemens sous la forme de démonstrations mathématiques : c'est au lecteur à décider s'ils en ont la réalité aussi bien que la forme tout ce que nous croyons pouvoir affirmer ici avec confiance, c'est que l'objection qu'oppose l'auteur au matérialisme mé ite la qualification de péremptoire qu'il lui a donnée. Parmi les applications de ces prin cipes on remarquera surtout la théorie qu'il a exposée d'un phénomène auquel les philosophes ne paraissent pas jusques ici avoir fait attention, celui de la géné ration des forces dans la nature. En développant cette théorie, l'auteur a eu occasion d'établir, au sujet de la manière de mesurer les terres, une opinion qui diffère à la fois de celle de Leibnitz et de celle qui est généralement adoptée par les physiciens

Nous croyons devoir observer que cet ouvrage est l'un de ceux qu'il ne faut pas se borner à parcourir; il faut l'étudier et l'approfondir. Les définitions élémentaires de la haute physique et les apperçus donnés comme principes, y sont analysés les opinions des philosophes des deux derniers siècles y sont discutées; et l'on y fait voir, avec cette modération qui est le cacher de la saine raison, la vanité de leurs idées sur la nature de la

matière.

Essai analytique sur le Newtonianisme; par le même auteur. 1 vol. in-8., avec une planche. Aur mêmes adresses et au même prix que le précédent ouvrage.

Dans ce second ouvrage, l'auteur se montre, comme dans le précédent, un penseur profond, très-accoutumé à l'analyse des productions philosophiques; il les examine, abstraction faite du sédui sant prestige d'une adoption presque générale. Sans balancer, il remet en question tout ce qui n'est pas appuyé d'une démonstration rigoureuse et mathéma tique. Si le pronostic de M. Duhameldu-Monceau sur l'instabilité du système Neuwtonien, tel que ses partisans le présentent, se vérifie, l'on devra à M. de Martillac le double service d'avoir indiqué la méthode à suivre dans l'examen des phénomènes de la nature, et d'avoir enhardi, dans la recherche de ces phé nomènes, ceux qu'intimide le ton de la prétention_exclusive au progrès des sciences. En effet, quoique modeste, comme elles, dans ses expressions, il n'en a pas moins attaqué victorieusement plusieurs points que les partisans du Newtoniauisine regardaient comme inattaquables.

ANATOMIE. PHYSIOLOGIE. MEDECINE. CHIRURGIE. PHARMACIE.

Le Magnétisme éclairé, etc. par M. le baron Hénin de Cuvillers; etc. (Voyez pour le développement du titre et l'adresse le précédent cahier de ce Journal,)

En exposant les phénomènes qu'offre le magnétisme animal, l'auteur ne se livre point, comme les partisans outrés de ces phénomènes, à un ridicule enthousiasme. I es apprécie à leur juste valeur ; et cette appréciation est beaucoup plus propre sans doute que l'exagération à inspirer de la confiance. Nous ne doutons pas que cette marche ne ramène beaucoup d'adversaires du magnétisme à en reconnaître l'existence, éclairé, comme il l'est, par les observations impartiales de l'auteur,

Traité des maladies scrophuleuses, traduit de l'allemand d'Hufeland, médecin du roi de Prusse, par S. B. Bousquet, membre de la Société de médecine de Paris. 1 vol. in-8. Boillière. 6 fr.

Manuel médico-chirurgical, ou Elémens de médecine et de chirurgie pratiques. Par S. P. Anthenac, docteur en médecine. Deuxième édition, augmentée d'un tableau de médicamens. 2 vol. in-8. Béchet jeune. 12 fr.

par

Abrégé pratique des maladies de la peau classées d'après le système nosologique du docteur Wallée, dans lequel sont exposés avec précision le diagnostic, les symptômes et le traitement de ces maladies, Thomas Batteman : traduit de l'an. glais sur la cinquième édition, par Guillaume Bertrand. Deuxième édition, considérablement augmentée, vol. in-8. Gabon. 6 fr. figures coloriées. 7 fr.

Nouveau Traité de la Rage, etc. par J. F. Trolliet, etc. (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, les huitième et dixième cahiers de ce Journal. 1820.)

Article troisième et dernier.

Dans le onzième cahier de ce journal 1820, nous avons donné l'historique des divers écrits publiés sur la rage; et dans le premier cahier de ce Journal 1821, le somwaire des sujets traités dans l'ouvrage : ce troisième et dernier article va être consacré aux propositions apho

que

ristiques que l'auteur a déduites de ses observations et de ses études sur la rage. I La salive n'est point le véhicule du virus de la rage. II. Les glandes salivaires ne présentent ni douleur dans le cours de la maladie, ni traces d'altération après la mort. III. La bave écumeuse est étrangère à la salive; elle vient des voies aériennes. IV. La membrane muqueuse des bronches est le siége d'une inflammation spécifique; elle produit le virus de la rage, comme la membrane mu queuse de l'urethre produit le virus de la blinorrhagie syphyllitique. V Le sang des enragés est, après la mort, noir, trèsfluide, abondant dans les régions supérieures, comme dans l'asphixie; quelquefois il contient des bulles d'air. VI. La coloration du sang dans les poumons peut être empêchée par la phelmasie muqueuse de ces organes, par l'extrême douleur qu'elle cause et par le spasme de la poitrine pendant l'agonie. VII. Aucune fonction n'est plus troublée la respiration pendant le cours de la rage. VIII. La surface du cerveau offre constament des traces d'inflammation, principalement vers l'origine des nerfs pneumo-gastriques (huitième paire ), qui jouent un si grand rôle dans cette maladie. IX. Dans l'homme la rage est toujours communiquée par la morsure d'un animal qui en est atteint. X. La rage spontanée et la rage produite par une ragé, sont des nevroses ou des phleg morsure autre que celle d'un animal en. masies acccompagnées d'hydrophobie non contagieuse. XI. La rage ne se développe point dans la première semaine qui suit la morsure: toute observation contraire doit être sérieusement analysée; elle doit au moins inspirer des doutes XII. La période d'inoculation n'a point de limites fixes; les observations dans lesquelles elle a été de plusieurs années, doivent encore inspirer des doutes. XIII. Les premiers symptômes de la rage sont communs à plusieurs maladies. XIV. Dans la rage déclarée, il

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