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fort rare.

M.-T. C. epistolæ familiares. Venetiis, in ædibus Aldi, mense aprili, 1502, in-8. de 267 ff. et 1 f. blanc.

Édition très-rare: vend., avec les lettres initiales peintes, 1 liv. 16 sh. Pinelli, et jusqu'à 500 fr. MacCarthy; 53 flor. Meermann; 15 liv. 5 sh. Heber; 3 liv. 18 sh. mauvais exempl. Butler; 165 fr. mar. r. Bearzi, et 12 liv. Libri, en 1859. M. Renouard a eu un exempl. impr. sur VĚLIN.

Une édition de 1503, in-8., est citée dans la Serie dell' edizioni aldine, Firenze, 1803, in-8., où le rédacteur de ce catalogue dit avoir vu deux exemplaires de ce livre, qu'il regarde comme plus rare même que le Virgile de 1501, et qu'il estime 500 pauls (275 fr. à peu près). Malgré cela, je crois qu'il y a erreur dans cette annonce, et qu'on a voulu parler de l'édition de 1502, ou de toute autre, avec la date falsifiée.

Epistolæ familiares. (absque nota), pet. in-8. de 1 et 266 ff. non chiffrés.

Édition faite à Lyon à l'instar de celles des Alde. Un exempl. impr. sur VÉLIN: 168 fr. La Valliere; 21 liv. Paris; 151 fr. Mac-Carthy: ce dernier exempl. a été acquis pour la Biblioth. impériale. M. Van Praet l'a décrit dans son Catal. des livres impr. sur VÉLIN, IV, 462, où il a supposé que l'édit. était sortie des mêmes presses que le Cicero de officiis, impr. chez Phil. Junta à Florence, en 1508. Toutefois, en parlant du même livre dans son second Catal., II, n° 553, ce bibliographe l'a donné pour une contrefaçon lyonnaise.

Epistolæ familiaręs. Florentiæ, ex officina Phil. Juntæ, quingentesimo decimo supra mille, in-8.

Cette édition, citée par Maittaire, Index, I, 286, est rare, comme le sont en général tous les classiques impr. par Phil. Junta dans les douze premières années du XVIe siècle.

M.-T. C. Epistolæ familiares accuratius recognitæ .M. D. XII. Index etiam ad inveniendum, quota nam charta habeantur singulæ quæqz epistolæ. (in fine): Venet., apud Aldum, etc., pet. in-8.

Il existe deux éditions aldines de cet ouvrage sous la même date: toutes les deux également rares, et entre lesquelles, selon M. Renouard, il n'y a point de choix à faire. L'une finit par ce mot: declinatioi, et l'autre, impr. avec un caractère plus neuf, par le même mot abrégé de cette manière: declatioi. Le volume a 267 ff. chiffrés; à la fin un index en 7 pp. non chiffrées, et sur une 8e page la souscript., puis un f. bl.; 20 fr. Renouard; 2 liv. 5 sh. avec des notes de Melanchthon, Butler. Une autre édit. de ces lettres, sortie des presses aldines, au mois de juin 1522, in-8. de 267 et 5 ff., est décrite par M. Renouard; vend. 15 sh. et 1 liv. 5 sh. Butler. Un exempl. en mar. noir à compart. avec les devises de Grolier, 995 fr. Coste; un autre exempl. en mar. brun à compart., également avec la devise de Grolier, mais avec le titre restauré dans les marges, 450 fr. Libri en 1847.

- Epistolæ ad familiares cum Jod. Badii interpretationibus. Parisiis, in ædibus Joannis Parvi (impress. per Nicolaum de Pratis M D XV, kal. Julias), pet. in-4. ou gr. in-8. de 4 ff. non chiffrés et 314 ff. chiffr.

Édition peu commune.

- Epistolæ familiares. Bononiæ, per Franciscum de Bononia, 1516, 20 decembr., in-32.

Cette édition, imprimée en lettres cursives, est fort rare: c'est, à ce qu'il paraît, la cinquième et dernière production de François de Bologne, qui mourut en janvier 1517, peu de jours après l'avoir achevée (voy. notre article PANIZZI).

EÆDEM. Florentiæ, per heredes Phil. Juntæ, M. D. XXVI, mense maio, in-8. de 256 ff. Prix médiocre.

- EÆDEM, ex antiquis recentioribusque exemplariis invicem collectæ, dilig. recognitæ. Annotationes in aliquot epistolarum loca obscuriora. Moguntiæ, ex ædib. Joan. Schoefferi, 1528, 3 id. Septembr., in-8. de 629 pp.

EÆDEM, nuper accuratius et recognitæ, et emendatæ, etc. Venetiis, in ædib. hæredum Aldi Manutii et Andreæ soceri, 1533, in-8.

Cette édit. donnée par Paul Manuce, a 4 ff. prél., texte ff. 2 à 267, 2 ff. non chiffrés, 14 ff. de table, plus 1 f. pour la date et un autre pour l'ancre: 1 liv. 10 sh. bel exempl. Butler.

EÆDEM epistolæ. Apud Aldi filios, Venetiis, 1540, in-8. Vend. 10 sh. Butler.

Des exempl. en Gr. Pap. de chacune de ces deux édit., sont indiqués dans le catal. Pinelli; celui de 1540 y est marqué 2 liv. 5 sh. Un semblable, quoique imparfait de 4 ff., a été vendu 204 fr. de Cotte. On en connaît plusieurs autres. Les Alde ont réimpr. ces lettres en 1543, et aussi en 1546, pet. in-8. Cette dernière édition 18 sh. mar. Butler, et en Gr. Pap. mar. 11 liv. le même.

Eædem epistolæ. Venetiis, apud Aldi filios, 1548, in-8.

Cette édition est sans doute rare, mais pas, à beaucoup près, autant qu'on pourrait le croire d'après une note que M. Renouard a conservée dans la seconde édition des Annales des Alde, oubliant qu'il avait ce livre dans sa bibliothèque, et qu'il l'avait même porté à la page 87 du 2e vol. du Catalogue d'un amateur. Cet oubli de M. Renouard (réparé dans la 3a édition des Annales) a été cause qu'un exempl. de l'édit. ci-dessus s'est vendu 240 fr. à Paris, en décembre 1827, quoiqu'il valût à peine 24 fr. (1 liv. 6 sh. Butler.)

Nous indiquerons encore les éditions aldines de 1552 1556, 1560, 1561, 1564, 1565, 1572, 1574, 1575, etc., qui ont quelque prix pour les collecteurs de ces sortes de livres, ainsi qu'on peut le voir par les nos 498 et suiv. du catal. Butler, où un exempl. de l'édition de 1560, incut, est porté à 2 liv. 7 sh. M. Renouard les a toutes décrites, sans en excepter celle de 1561.

M. T. Ciceronis epistolarum familiarium libri XVI, cum commentariis Iod. Badii Ascensii. Venetiis, Aldus, 1550, in-fol. à 2 col.

Cette édition, à la fin de laquelle se lit Venetiis, apud Jo. Gryphium, 1549, n'a en elle-même aucune importance, puisque ce n'est qu'une des nombreuses réimpressions qui existent de ce commentaire, publié pour la première fois à Paris en 1507; mais ce qui donne du prix aux exemplaires qui portent avec la date de 1550 le nom et l'ancre d'Alde, c'est qu'on les annexe à la collection aldine. Le premier exem

A

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- EÆDEM epistolæ; interpretatione et notis illustravit Philibert. Quartier, in usum Delphini. Parisiis, 1685, in-4. 8 à 10 fr. Pour l'édition d'Amsterd., 1677, cum notis variorum, voy. ci-dessus, col. 9.

- Eædem, cum notis, a Joan. Ross editæ. Cantabrigiæ, 1749, 2 vol. in-8.

Édition belle et correcte, avec des notes en anglais. 10 à 12 fr. Il en existe des exemplaires en Gr. Pap., qui sont rares et chers, 5 liv. 7 sh. 6 d. m. r. Williams; 3 liv. 16 sh. Hibbert.

- Epistolæ ad M. Brutum, ad Ciceronis Q. fratrem, ad Octavium, et AD ATTICUM; ex recognitione Jo. Andreæ. Impress. Romæ opus in domo Petri et Franc. de Maximis,... presidentibus Conr. Suueynheym et Arn. Pannartz, M. CCCC. LXX, in-fol. [18676]

Édition précieuse, contenant 199 ff. (ou 198 seulement selon M. Van Praet), à 38 lig. par page. Elle commence au verso du premier f. par l'épître de Jean André à Paul II, dont voici les premiers mots: Carthaginenses ad Romanos legati...

et finit par la souscription :

Impressű Rome opus In domo Petri &
Frācisci de Maxis...

Ce volume n'a été vendu que 111 fr. chez Gaignat; mais un très-bel exempl. a été payé 189 liv. sterl. chez le duc de Roxburghe, à Londres, en 1812, puis revendu 91 liv. Sykes; un autre moins beau, 31 liv. 10 sh. Willett; rel. en mar. par Bauzonnet, 700 fr. Libri; autre, 501 fr. Bearzi.

Ciceronis epistolæ ad Atticum, Brutum, etc. Venetiis, Nic. Jenson, 1470, in-fol. de 181 ff. à 39 lig. par page.

Le volume commence sans intitulé, par cette ligne en capitales:

(C)lodivs Tribv. Ple. designatus

Il y a à la fin huit vers, suivis de la souscription suivante en 2 lignes, dont la prem. est en capitales: Marci T. C. epistolæ ad Atticum Brutum : Et Quintum Fratrem super ipsius Attici uita feliciter Expliciunt

M. CCCC. LXX.

Vend. 540 fr. La Valliere; 400 fr. Mac-Carthy; 299 fr. mar. r. Libri; 9 liv. 19 sh. 6 d. Hibbert; 1 liv. 11 sh. Heber.

Il y a à la Bibliothèque impériale un exempl. de cette édition sur VÉLIN. Un semblable a été vend. 1707 fr. Brienne; 1350 fr. Mac-Carthy, et 80 liv. Hibbert.

Eædem epistolæ, ex recognitione Barthol. Saliceti et Ludov. Regii. Romæ, per Eucharium Silber, 1490, in-fol. de 198 ff.

Édition faite sur celle de Jenson; le consul Smith en avait un exempl. impr. sur VÉLIN, qui a passé au Muséum britannique.

- Epistolarum ad Atticum, ad Brutum, ad Quintum fratrem, libri XX. Venetiis, in ædibus Aldi et Andreæ soc., 1513, in-8. de 16 ff. non chiffrés, et 331 ff. chiffrés, plus 1 f. pour l'ancre.

Édition peu commune: 21 fr. 50 c. m. bl. Chardin; 14 sh. Heber, et 7 sh. Butler; 50 fr. mar. r. Bearzi. Un exempl., impr. sur VÉLIN, provenant de M. de Wlassoff, faisait partie de la collection du prince Mich. Galitzin. Un autre se trouve chez lord Spencer. L'édition sortie des mêmes presses, en 1521, in-8., a le même nombre de ff. que celle de 1513; mais l'index grec y est plus ample: 1 liv. 1 sh. Hibbert; 16 sh. Butler.

Epistolarum ad eosdem libri XX, nuper recogniti; index eorum, etc., cum latina vocabulorum interpretatione, quæ græce scribuntur. Florentiæ, ex offic. Phil. Juntæ, MDXIV, in-8. de 12 et 325 ff., et 1 f. pour le lis.

L'exempl. sur VÉLIN, partagé en 2 vol., qui est indiqué dans le catal. d'Hohendorf, 3o partie, no 1575, a passé dans la Bibliothèque impériale à Vienne. Epistolæ ad eosdem, summa diligentia castigatæ, etc., Pauli Manutii in easdem epistolas scholia. Venetiis, apud Aldi filios, 1540, in-8.

Vend. 13 sh. Butler. Un exempl. sur VÉLIN, 63 flor. Crevenna; un autre en Gr. Pap. rel. en mar. par Capé, et avec des ornements à la Grolier, 44 liv. 10 sh. Libri, en 1859.

Il y a de ce volume une édition de Venise, Paul Manuce, 1544, in-8., dont un exempl. en très Gr. Pap. a été acheté 601 fr. à la vente de Cotte, par M. Renouard; et aussi une édition de 1548, in-8., dont un très-médiocre exempl. en Gr. Pap. fut successivement vend. 62 flor. Rover; 360 fr. d'Ourches.

In epistolas Ciceronis ad Atticum Pauli Manutii commentarius. Venetiis, apud Aldi filios, 1547, in-8.

La collection de M. Renouard renfermait un exemplaire de ce vol. en très Gr. Pap. formé de deux.

Ce commentaire estimé a été réimpr. par les Alde, en 1553, 1557, 1561, et encore depuis. Un exemplaire de l'édition de 1557 (annoncé sous la date de 1558), rel. en m. r. 10 flor. Rover; un autre 5 flor. Meerman; 15 sh. Butler.

On peut placer à côté de ces différentes éditions le Commentaire de Paul Manuce, sous les mêmes dates.

EPISTOLE ad Atticum, ad M. Brutum et ad Quintum fratrem, e bibliotheca P. Victorii. Florentiæ, apud Juntas, 1571, in-8. 4 à 6 fr.

Texte rétabli sur le manuscrit de Florence, dit de Pétrarque. Le vol. a 8 ff. prél. 1 f. pour le Sen. cons.; texte pp. 9 à 656, et 18 ff. pour les interpretationes gr., et 1 f. pour la souscription.

EPISTOLÆ ad Atticum, ex fide vetustiss. codicum emendatæ studio et opera Sim. Bosii, prætoris lemovicensis, additis ejusdem animadversionibus. Ratiasti Lemovicum, apud Hugonem Barbou, 1580, in-8.

Édition peu commune, mais dont le texte a été corrigé d'après des mss. interpolés, et sur des conjectures qui ne sont pas toujours heureuses.

Pour l'édit. de 1684, cum notis varior., voyez cidessus, col. 9.

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été vend. 4 liv. 4 sh. Hibbert, et 1 liv. 7 sh. Butler. Il existe une seconde édition de ce recueil impr. chez Ziletti, en 1564, in-8., sous ce titre: Fragmentorum Ciceronis tomi IIII, cum Andr. Patricii annotationibus, in-8. de 7 ff. prél., 193 ff. et 1 pour la marque; et une autre sous le titre suivant :

OMNIUM Ciceronis operum quæ desiderantur fragmenta, tomis IV, uno volumine collecta, aucta, emendata, et adnotationibus illustrata per Andream Patricium: tertia editio auctior. Venetiis, Franc. Zilettus, 1578, in-4.

Ciceronis [Cæsaris Germanici] in Aratum Cilicium præfatio, in-4.

Première édition, et qui a été faite à Brescia, en 1473, selon le catal. du comte d'Elci, p. 34.

Pour le traité De Republica, voy. ci-dessus, col. 27; et pour les Orationes, publiées par Maï, à la col. 39.

CICERO medicus, hoc est selectos e M.-T. Ciceronis operibus locos vel omnino medicos, etc., in litterarum medicarum cultorum usum congessit A.-M. Birkholz. Lipsiæ, 1806, in-8. 8 fr. [6505]

- Orpheus, sive de adolescente studioso ad Marcum filium nuper inventus et in lucem editus. Venetiis, apud J.-Bapt. Ciottium, 1594, pet. in-8.

Ouvrage publié sous le nom de Cicéron, d'après un manuscrit découvert à Venise dans la bibliothèque de Saint-Marc. On a reconnu depuis que c'était une production de quelque rhéteur du xive ou du xve siècle. (Journal des Savans, 1832, p. 124.) Néanmoins cette édit. de 1594, devenue fort rare, a été vendue 1 liv. 12 sh. Pinelli, et est portée à 11 liv. 10 sh. dans notre exemplaire du catalogue de Butler; nous n'osons pourtant pas assurer que ce dernier prix soit exact. M. Graesse cite une seconde édition de l'Orpheus publiée par Jul. Cæsar Glucianus Scarcia (edente Fred. Monavio), Elbinga, 1643, in-8., et une autre édition faite sur la première par les soins de Jo.-Andre Folierini, Venetiis, 1793, kal. septembr., gr. in-4. tirée à 100 exempl.

MARCI Tullii Ciceronis Orpheus. Editio altera. Florentiæ, in archiepiscopali typographia, 1831, in-16 de viij et 52 pp.

L'éditeur de cet opuscule, M. Étienne Audin, annonce qu'il en a fait tirer seulement 96 exemplaires, y compris 6 sur VÉLIN, gr. in-8., dont 2 ne sont imprimés que sur le recto.

M. TULLII Ciceronis commentarii rerum suarum s. de vita sua. Accesserunt annales ciceroniani in quibus ad suum quæque annum referuntur quæ in his commentariis memorantur, auctore W.-H.-D. Suringar. Leidæ, Brill, 1854, in-8. 18 fr. [30434] Nous parlons ci-après (col. 56) du traité De Consolatione, publié pour la première fois à Venise, en 1583, in-8.

VII.

TRADUCTIONS BES OUVRAGES DE CICÉRON
EN FRANÇAIS.

- OEuvres complètes de Cicéron, traduites en français, avec le texte en regard, édit. publiée par Jos.-Vict. Le Clerc. Paris, Lefèvre, 1821-25, 30 vol. in-8. 150 fr. - Gr. Pap. vél. 200 à 300 fr.

Cette édition, fort remarquable sous tous les rapports, mérite bien le succès qu'elle a obtenu. Le texte présente une nouvelle récension, pour laquelle Péditeur s'est aidé des variantes d'un grand nombre de manuscrits, et des secours que la philologie lui a offerts si abondamment. Des notes latines, placées au-dessous du texte, rendent compte des motifs qui ont fait adopter de préférence telle ou telle leçon. Les traductions des ouvrages de rhétorique, presque toutes nouvelles, sont dues à M. J.V. Le Clerc, Liez, Gaillard et Burnouf. Celles des

discours ont pour auteurs MM. Burnouf, Gueroult, Naudet, Binet, Goubaux et l'abbé Auger: le travail de ce dernier a été revu par l'éditeur, qui a également revu toutes les anciennes traductions recueillies dans sa collection. Pour les lettres familières et les lettres à Atticus, on a conservé les traductions de Prévost et de Mongault; mais celle des lettres à Quintus, à Brutus, etc., est de M. Le Clerc. Dans les ouvrages philosophiques on retrouve les traductions de Regnier Desmarais, de d'Olivet et du prés. Bouhier, ainsi qu'une partie de celles de Morabin, et les Académiques par de Castillon. M. Le Clerc a traduit les traités de la Divination et du Destin; les Lois sont de M. Ch. de Rémusat, et le traité des Devoirs est de la traduction de Gallon-la-Bastide. Tous les fragments nouvellement recueillis, et qui sont ici réunis pour la première fois, ont pour traducteur M. Le Clerc lui-même. En outre, ce savant éditeur a enrichi son édition d'un discours préliminaire, d'une Vie de Cicéron, traduite de Plutarque, et accompagnée de suppléments extraits en partie de Middleton. Dans le 30e vol. se trouvent plusieurs index, composés d'après ceux d'Ernesti. Enfin M. Le Clerc a joint partout, aux ouvrages de Cicéron, des introductions historiques, philologiques ou littéraires, et des notes critiques et explicatives d'un grand intérêt. Nous ne devons pas oublier, non plus, de citer la Notice bibliographique sur les éditions et sur les traductions françaises des OEuvres de Cicéron, par C. Breghot du Lut et A. Péricaud; c'est un morceau curieux, placé à la fin du premier volume. M. Péricaud a publié, comme supplément aux OŒuvres de Cicéron, un petit volume intitulé: Plaidoyer pour Servius Sulpicius, contre L. Murena, composé en latin par Aonius Palearius, et traduit pour la première fois en français par A. Péricaud; Paris, Lefèvre, 1826, in-8. de VIII et 87 pp. 3 fr. Le même littérateur avait déjà donné, conjointement avec M. Breghot du Lut: Ciceroniana, ou recueil des bons mots et apophthegmes de Cicéron, suivi d'anecdotes et de pensées tirées de ses ouvrages, et précédé d'un abrégé de son histoire, avec des notes; Lyon, impr. de Ballanche, 1822, in-8. de 239 pages sans la préface. Ouvrage tiré à 100 exemplaires : quelques-uns seulement portent le nom des auteurs. Vend. 15 fr. Chardin.

LES MÊMES OEUVRES complètes de Cicéron, en latin et en français, publiées par Jos.-Victor Le Clerc; seconde édition. Paris, Lequien (impr. de Crapelet), 1823-27, 36 vol. gr. in-18. 48 à 72 fr., et plus en Gr. Pap. vél.

Édition revue et corrigée par M. Le Clerc, mais où ne se trouvent point les index de la première. La bibliographie cicéronienne y a été améliorée. Le 1er vol., en deux parties, porte la date de 1827. OŒuvres complètes de Cicéron (en latin et en français), traductions nouvelles par MM. Andrieux, Agnant, Bompart, Champollion-Figeac, Charpentier, Chevalier, Delcasso, E. Greslou, de Guerle, de Golbéry, Du Rozoir, Ajasson de Grandsagne, Gueroult, Liez, J. Mangeart, Matter, C.-L.-F. Panckoucke, Péricaud, Pierrot, Stiévenart. Paris, Panckoucke, 1830-37, 36 vol. in-8., à 7 fr. le vol., et plus en pap. vélin.

Quoiqu'elle renferme plusieurs parties bien traduites, cette nouvelle collection n'a point fait tomber le prix de la précédente; mais l'une et l'autre ont entièrement effacé celle que le libraire Ignace Fournier avait précédemment publiée sous le titre sui

vant:

OEUVRES complètes de Cicéron, traduites en françois, le texte en regard, avec la vie de Cicéron. Paris, 1816-18, 29 vol. in-8. Ernesti Clavis ciceroniana. Paris, 1818, 2 vol. in-8.

Cette dernière, dont il existe aussi des exempl. en pap. vél., ne méritait pas le succès qu'elle a momentanément obtenu; car il est maintenant bien reconnu qu'elle présente un texte fort incorrect, que les traductions anciennes qu'on y a recueillies ont été choisies et revues sans beaucoup de discernement, et qu'enfin la plupart des nouvelles traductions manquent à la fois d'exactitude et d'élégance.

Une édition de œuvres de Cicéron, en latin et en français, formant 5 vol. gr. in-8. à 2 col., fait partie de la collection d'auteurs latins publiée par les soins de M. D. Nisard (voy. COLLECTION).

OEUVRES de Cicéron, traduction nouvelle. Paris, 1783-89, 8 vol. in-12.

Cette collection n'a pas été continuée; elle ne contient que les ouvrages de rhétorique, et environ la moitié des discours. Les quatre prem, vol. sont de Desmeuniers, les trois suivants de Clément de Dijon, et les deux frères Gueroult ont donné le huitième. L'édition en 3 vol. in-4., dont il a été tiré des exemplaires en Gr. Pap., ne reproduit que les 6-premiers volumes de l'in-12.

OEUVRES philosophiques. Paris, de l'impr. de Didot jeune, 1795, 10 vol. in-18.

Collection d'anciennes traductions, assez mal imprimée et de peu de valeur, même en pap. vél. Depuis la publication des cinq éditions des œuvres complètes de Cicéron, en lat. et en franç., indiquées ci-dessus, on ne réunit plus les traductions publiées séparément, et dont la collection, jadis fort recherchée, ne forme pas moins d'une soixantaine de vol. in-12. Il est donc inutile de donner ici la liste complète de ces dernières; et nous devons nous borner à celles de ces traductions qui ont conservé leur réputation, ou qui, comme livres rares, ont une certaine valeur dans les ventes.

- Sensuyt ung tres noble et eloquent liure nõme Marcus Tullius Cicero de officiis contenant troys volumes parlant de iustice et iniustice, et des quattre vertuz cardinalles. (au recto du dernier f., en 3 lig.): Sy finist ce present liure intitule Marcus Tullius Cicero..... Imprime a Lyon Lan M. cccc. lxxxxiii. le xi iour de feburier, pet. in-fol. goth. de 65 ff. non chiffrés, à longues lig., au nombre de 42 sur les pages.

Édition fort rare, vend. 13 fr. La Valliere, mais qui serait beaucoup plus chère aujourd'hui. On y voit au verso du titre une grande fig. en bois, laquelle est répétée au commencement de chaque livre.

Le prologue commence ainsi: Pour ce que lumain lignage applicque ses cures et labours en diuerses estudes et adapte sa vie en plusieurs manieres de vivre... Plus loin le traducteur dit qu'il a traduit ce livre a la priere et requeste de Taneguy du chastel seigneur de regenac pour lors grant escuyer de france et de present grant maistre de lostel de bretaigne mon especial seigneur et amy. Ce Tanneguy du Chastel vivait à la fin du xve siècle; ainsi le traducteur ne saurait être Laurent du Premier fait, comme nous l'avons dit anciennement d'après l'abbé de Saint-Léger.

Autre édition sous le même titre: Imprime a Lyon par moi Claude Daygne, le xv iour de ianuier lan de grace mil quatre cens nonante six, pet. in-fol. goth., sur le titre est une vignette gr. en bois représentant Marcus Tullius et Marcus Cicero (M. Péricaud, d'après l'exempl. de la biblioth. de Besançon). L'édition de Lyon, Jean Cleyne, 1496, in-fol., citée par quelques bibliographes, est peutêtre la même que la précédente.

SENSUYT le liure Tulles des offices..., translate en françoys par....... Dauid miffant conseillier gouuerneur de la ville de Dieppe... Paris, Michel le Noir,

1502, in-4. goth. signat. A-PIII. (Catalogue de la Bibliothèque du roi, E, no 90.)

Le dernier feuiilet porte sur le recto la marque de Michel Le Noir que nous avons donnée T. I, col. 1857. Une édition de Paris, Mich. Le Noir, 1509, in-4. goth., est portée dans le catal, de La Valliere, par Nyon, n° 3715.

SENSUYT Tulles des offices, c'est a dire, des operations humaines, vertueuses et honnestes, traduict en francoys, par lequel chascun peult apprendre la vertu de bonnes meurs et dresser sa forme et maniere de viure qui est le souuerin bien et la felicite humaine. Imprime a Paris par maistre Pierre Vidoue pour Galliot du Pre, 1529, pet. in-8. de 127 ff. chiffrés, et 4 ff. pour la table, lettr. rondes. Nous croyons que cette traduction est la même que la précédente.

Citons encore:

LES TROIS LIVRES de Marc Tulle Cicero des offices, ou devoirs de bien vivre, par Loys Maigret. Paris, Chrestien Wechel, 1547, in-4. (Bibliogr. des traductions de Cicéron.)

LES TROIS LIVRES des devoirs de Marc Tulle Ciceron a Marc son fils, trad. en françois par le sieur J. de Maussac, conseiller du roi en sa cour de Parlement. Tolose, Raymond Colomiès (vers 1623), in-12.

Recommandable à cause du nom du traducteur.

Le livre de amytie de Cicero, Träslate de Latin en Francoys: Auecques la table selon lordre de Lalphabete, ou sont declairees plusieurs dictions, motz, fables et hystoires Pour plus facille intelligence du liure, Traduicte en Francoys par I. Collin Licenssier en Loix.... au Pallays... en la boutique de Vincent Sertenas, et... en la boutique de Arnoul et Charles les Angeliers frères, 1537. (à la fin): Nouuellement imprime a Paris le cinquiesme iour de Mars 1537 par Anthoine Boñemere pour Vincent Sertenas et Arnoul Langelier, Libraires. Pet. in-8., signat. A-F.

Au verso du titre de ce volume se trouve la Supplique de Vincent Sertenas à monsieur le Preuost de Paris. On lit au bas: « Il est permis, et deffēses iusques a << trois ans. Fait le XVIII iour de Juillet, Mil cing « centz XXXVI. I. Morin. » Il est donc fort douteux que l'édition de Lyon, Fr. Juste, 1537, in-8., citée par Du Verdier, soit la première de cette traduction et même qu'elle existe sous cette date.

Le liure de l'amitie de Ciceron (trad. par Jehan Collin) nouuellement reueu et corrige oultre la premiere impression. Paris, Jean Real (sans date), pet. in-8. de 44 ff.

L'exemplaire de ce traité qui est porté dans le catal. de Courtois, n° 525, était relié avec trois autres, savoir:

DE L'ESTAT de la vieillesse, translaté du latin en francoys (par Laurens de Premier faict). Paris, Denys Janot, 1540. (Il y a aussi une édition impr. par Jean Real, sans date, in-8. de 60 fl.)

PARADOXES de Ciceron, nouuellement traduictes. Paris, J. Real (sans date), de 19 ff.

SONGE de Scipio, extraict de la Republique de M.-T. Cicero. Paris, Jean Real (sans date), pet. in-8.

Le recueil a été vendu 25 fr., et les Offices, Paris, Arn. et Ch. L'Angelier, 1538, pet. in-8., mar. bl. 16 fr. 50 c. Veinant.

Les œuvres de M. T. Cicero Pere d'eloquence Latine... Les offices. Liures III.

Le liure d'Amitié. - Le liure de Vieillesse. Les Paradoxes. - Le Songe de Scipio. - Le tout diligemmēt reueu, corrigé et amědé selon le Latin, et de noueau imprimé à Paris par Denys Ianot Libraire et Imprimeur. On les ved en la grad Salle du Palais... par Galiot du Pré... 1539, pet. in-8. avec grav. sur bois.

Jolie édition dont les cinq parties annoncées sur le titre ci-dessus ont chacune leur titre particulier avec un gracieux encadrement gravé sur bois et une pagination particulière, savoir:

1o Les OFFICES. 139 ff. chiffrés y compris le titre, 4 ff. non chiffrés pour la table, plus 1 f. blanc dont le verso porte dans un charmant encadrement la marque ci-dessous :

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vises. On trouve au verso du titre le Permys d'imprimer pour les Paradoxes et le Songe de Scipion, lesquelz, y est-il dit, ont esté traduictz de noucau de Latin en Francoys; il est daté du 24 janv. 1538.

5° LE SONGE DE SCIPIO. 14 ff. chiffrés. Au verso du dernier 10 vers adressés au lecteur et suivis de la souscription.

Vend. 19 fr. 50 c. mar. r. Heber, et se payerait plus cher aujourd'hui.

Cette traduction a été réimpr. à Paris, D. Janot, 1541, in-8. Paris, J. Ruelle, 1550, et Maur. Mesnier, 1552, in-16, aussi à Lyon, Fr. Gaillard, 1567, in-16. ajousté dé nouveau la demande du consulat de Q. Cicero, avec le livre de l'université. Paris, G. Buon, 1583, in-16.

Les questions tusculanes de M. Т. Сіceron; nouuellement traduites du latin en francoys par Estienne Dolet, natif d'Orleans. A Lyon, chez Est. Dolet, 1543, pet. in-8.

Cette édition peu connue est portée sous le n° 1258 du catal. de la ville de Dôle, par M. Pallu, où on lui donne 224 pages, en ajoutant que l'exemplaire contient les trois premiers livres seulement, et qu'il se pourrait que les deux autres y inanquassent; cependant, comme l'édition de 1549, ci-dessous, n'a que ce même nombre de pages, il faut croire que Dolet n'en a pas donné davantage.

LES QUESTIONS tusculanes de Marc-Tulle Ciceron, nouuellement traduites de lat. en franç. par Estienne Dolet. Paris, J. Ruelle, 1544, in-16 de 133 ff. chiffrés et une table des sommaires.

Recherché et peu commun: 12 fr. m. bl. La Valliere; et avec les épîtres familières, 11 fr. Heber.

LES MÈMES questions Tusculanes, trad. par Dolet. Lyon, chez Sulpice Sabon, pour Antoine Constantin, 1549, in-8. de 8 ff. et 224 pp. 17 fr. mar. r. Coste.

Le titre porte cette marque:

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avec ces devises: à gauche, PATERE AVT AB || STINE, et à droite, NVL NE | SI FROT || TE.

3o DE LESTAT DE VIEILLESSE. 60 ff. y compris le titre. Au verso du dernier feuillet, la marque précédente, mais sans devises.

4° LES PARADOXES... 21 ff. chiffrés, plus 1 f. blanc portant au verso la marque précédente avec les de

La traduction des Tusculanes, par J. de Besse, Paris, Denys Moreau, in-12, est de 1634 et non pas de 1534, comme on l'a impr. dans la Bibliographie des traduct. de Cicéron, où, par suite de cette erreur, elle est placée avant la traduction de Dolet.

TUSCULANES, trad. par Bouhier et d'Olivet, avec des remarques. Paris, 1747 ou 1766, 2 vol. in-12. La première édition, Paris, 1737, est en 3 vol.; les remarques y sont placées à la fin de chaque livre, et on trouve, à la suite du premier, la traduction du Songe de Scipion, qui n'est pas dans les autres

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