Soutenez bien ce nom que vous fites connaître, Pour qui peut s'en parer! Du vainqueur de Vurtchen vous possédez l'estime ; Espérez. Rien n'échappe à son regard sublime, Etait devant ses yeux.. Ah que ce doux soleil sur l'horizon se lève ! Alors je veux redire aux rivaux de la France: Rien ne peut d'un grand homme ébranler la constance, Grand, s'il ne tombe pas, plus grand's'il se relève, Il n'est pas abattu. Les exploits de Lutzen sont dans votre mémoire, Aux lauriers de Vurtchen refuse encor de croire ; Son front est couronné. J. B. BARJAUD, officier au 37e régiment d'infanterie légère et chevalier de l'ordre impérial de la Réunion. (2) La croix d'officier de la Légion-d'Honneur, ÉLÉGIE SUR LA MORT D'AUGUSTE CH....D, ་ Enlevé à vingt-deux ans à l'amitié et aux arts. IL s'asseyait à peine au banquet de la vie Et par les vœux qu'exprimait ma douleur, De l'ami, que toujours regrettera mon cœur; Il eût avec légéreté Contre les sots lancé le ridicule, Ou guidé l'amour sur les par pas de Tibule, Chanté comme lui la beauté. Ah! je rêvais sa gloire... et la fièvre brûlante A porté la mort dans son cœur Le poison des chagrins avec elle y fermente, Pour s'opposer à ces ravages, Tous les secours de l'art deviennent impuissans, Comme un jeune arbrisseau battu par les orages. Contre le mal affreux qui dévore ses jours. En vain je les appelle.... Hélas sa voix mourante Il veut presser ma main de sa main défaillante, Pour lui cette heure est la dernière... Qui liait mon cœur à son cœur, Je sens pour moi qu'il n'est plus de bonheur, Et qu'à me consoler je dois en vain prétendre. O mon ami, les yeux baignés de pleurs, LOGOGRIPHE J'ACCOMPAGNE toujours les habitans des mers; V. B. (d'Agen.) CHARADE. POUR mon premier je le laisse à la gamme, S..... ! Mots de l'ENIGME, du LOGOGRIPHE et de la CHARADE insérés dans le dernier Numéro. Le mot de l'Enigme est Palais (château) et palais (de la bouche.) Celui du Logogriphe est Samos, dans lequel on trouve : amo. Celui de la Charade est Carnage. LITTÉRATURE ET BEAUX-ARTS. MÉDÉZ; roman mythologique; par M. NÉE DE LA ROCHELLE, juge-de-paix à la Charité-sur-Loire. Quatre vol. in-12, fig.Prix, 12 fr., et 15 fr. frane de port. A Paris, chez Arthus-Bertrand, libraire, rue Hautefeuille, no 23. Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée, dit le proverbe. Combien de fois Médée, chez les morts, malgré l'honneur qu'y eut son ombre de contracter une ombre de mariage avec l'ombre d'Achille, put elle reconnaître et proclamer la vérité de cet adage, si toutefois elle recevait aux Champs-Elysées des nouvelles de ce bas monde ; si les nouveaux venus lui apprenaient de quelles couleurs elle était peinte par les gazetiers du tems et par les poëtes de la Grèce? Combien de fois aussi a-t-elle dû regretter de n'avoir pas mieux su, avec toute sa magie et sa Toison d'Or, se soumettre les régulateurs de l'opinion, protéger, encourager les talens des distributeurs de la renommée, et mériter les chants de leur reconnaissance. Aujourd'hui une femme aussi supérieure que l'était Médée, saurait bien, avec moitié moins de charmes, et n'eût elle que celui de l'éclat d'un trône, savourer par avant-goût le nectar poétique de ces éloges précurseurs de ceux de la postérité; elle verrait une facile indulgence diviniser ses aimables faiblesses; elle étendrait à son gré sur d'autres écarts un peu moins anacreontiques les vastes replis du manteau de la politique; elle pourrait même, de son vivant, si cela était son bon plaisir, ordonner les apprêts, jouir de la pompe de son apothéose,... Oh! décidément, cette pauvre Médée fut bien mal servie par ses contemporains: elle eut des secrets pour dompter ou endormir les plus furienses bêtes et elle ne sut pas plier à son gré la complaisance du plus petit poëte: elle connut des sime |