Le comte Lucanor, apologues et fabliaux tr. et précédés d'une notice par A. de PuibusqueAmyot, 1854 |
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Page 10
... n'avait plus de père ; qu'il fut élevé par les soins de son cousin , don Sanche le Brave ; que tous deux vécurent dans une intimité fraternelle ; que leurs maisons étaient réunies , et · qu'il dut à la libéralité de son royal ami la ...
... n'avait plus de père ; qu'il fut élevé par les soins de son cousin , don Sanche le Brave ; que tous deux vécurent dans une intimité fraternelle ; que leurs maisons étaient réunies , et · qu'il dut à la libéralité de son royal ami la ...
Page 13
... n'avait pris aucune part à l'ar- rangement qui venait de constituer la tutelle en triumvirat . Un conflit d'intérêts privés le mit en lutte avec l'infant don Pedro . Diverses places lui avaient été AUTEUR DU COMTE LUCANOR . 13.
... n'avait pris aucune part à l'ar- rangement qui venait de constituer la tutelle en triumvirat . Un conflit d'intérêts privés le mit en lutte avec l'infant don Pedro . Diverses places lui avaient été AUTEUR DU COMTE LUCANOR . 13.
Page 19
... n'avait point , en accep- tant un combat , soit de un contre un ou de cent contre cent , et après quelques vaines fanfaronades , l'infant battit en retraite . Cette agression , qui rappelait celle de don Pedro , était une faute dont les ...
... n'avait point , en accep- tant un combat , soit de un contre un ou de cent contre cent , et après quelques vaines fanfaronades , l'infant battit en retraite . Cette agression , qui rappelait celle de don Pedro , était une faute dont les ...
Page 25
... n'avait re- connu aucun des prétendants , les plus forts mettaient la main sur les revenus royaux et entretenaient des bandes de brigands qui les rendaient maîtres de tout . Par contre , des troupes d'artisans , soulevées et armées sous ...
... n'avait re- connu aucun des prétendants , les plus forts mettaient la main sur les revenus royaux et entretenaient des bandes de brigands qui les rendaient maîtres de tout . Par contre , des troupes d'artisans , soulevées et armées sous ...
Page 26
... n'avait voulu céder à au- ' Voir à l'Appendix , note I , pour l'éclaircissement des er- reurs commises par Villazan et les autres historiens qui ont souvent confondu don Juan Manuel avec don Juan le Borgne . cun de ses rivaux , le ...
... n'avait voulu céder à au- ' Voir à l'Appendix , note I , pour l'éclaircissement des er- reurs commises par Villazan et les autres historiens qui ont souvent confondu don Juan Manuel avec don Juan le Borgne . cun de ses rivaux , le ...
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Common terms and phrases
ADVINT Alphonse Alvar Nuñez apologue arabe Argote de Molina avez bon à retenir c'était Capoue castillan Castille chevalier chose comte Fernan Gonzalez comte goûta comte Lucanor goûta comte Lucanor s'entretenait conseil de Patronio contes corbeau Cordoue d'Alphonse demanda devait Dieu disent dit-il don Alvar Fañez don Illan don Juan Manuel DON LORENZO SUAREZ don Martin don Pedro dona Constanza Éléonore de Guzman Ésope espagnole EXEMPLE fables femme Fernan Gonzalez fils fit écrire homme j'ai jeune Juan le Borgne Juan Ruiz l'apologue l'autre l'Espagne l'exemple était bon l'exemple était utile l'infant don laisser latin lion livre maître ment mieux monde Mores n'avait Peñafiel pensée père Péro Portugal pouvait prince raison renard répondit Patronio rien royaume de Murcie s'en trouva s'entretenait un jour Saladin Sanche savait seigneur comte Lucanor serait seul Séville siècle sorte soudan suivit et s'en tion Tolède traduit Truhana utile à retenir Valladolid vassaux version Villazan
Popular passages
Page 170 - L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes.
Page 170 - Tous les jours nos auteurs y font des découvertes. Je t'en veux dire un trait assez bien inventé ; Autrefois à Racan Malherbe l'a conté. Ces deux rivaux d'Horace, héritiers de sa lyre...
Page 16 - ... de leurs oppresseurs. Les choses en étaient venues au point que, dans la crainte des voleurs, grands et petits ne circulaient sur les routes qu'armés jusqu'aux dents et par nombreuses compagnies. Personne n'osait habiter les lieux ouverts, et dans les places fermées, on ne vivait plus que d'extorsions et de larcins. Beaucoup de gens, voyant que la justice n'était plus rendue selon le bon droit en aucune partie du royaume, avaient fui en Aragon, d'autres en Portugal; enfin il se commettait...
Page 170 - Je suis âne, il est vrai, j'en conviens, je l'avoue; Mais que dorénavant on me blâme , on me loue , Qu'on dise quelque chose, ou qu'on ne dise rien, J'en veux faire à ma tête.
Page 90 - Le vieux chevalier répond point par point, et ses enseignements portent de tels fruits, que le disciple est bientôt digne du maître. A peine le jeune écuyer s'est-il fait entendre à la cour, que tous les suffrages sont pour lui ; il obtient jusqu'aux éloges du Roi. Encouragé par ce succès, il revient chez l'ermite, dès qu'on l'a fait chevalier, et lui soumet de nouvelles questions pour achever de s'instruire. Il ne se borne plus aux devoirs de la chevalerie, il étudie le monde moral et...
Page 190 - ... morale est recousue tant bien que mal au sujet du poème, par ce quatrain final : Non es cosa segura creer dulce lisonja, De aqueste dulzor suene venir amarga lonja, Pecar en tal manera non conviene a monja, Religiosa non casta est perdida toronja. Il est dangereux de croire aux propos...
Page 234 - Le comte goûta beaucoup ce conseil; il le suivit et s'en trouva bien. Don Juan Manuel, estimant aussi que la leçon était utile à retenir, la fit écrire dans ce livre, et composa des vers qui disent ceci...
Page 75 - Eléonora de Guzman, que son père avait tant aimée, et meurt égorgé par son frère, Henry de Transtamare, qui s'asseoit tranquillement à sa place. Dans la vie des peuples, comme dans celle des individus, il ya des heures oisives ou mal occupées que dissipe une agitation fébrile.
Page 245 - Mais si nous voulons n'avoir nul souci de bien vivre, faire beaucoup pour nous défendre, et porter haut notre honneur, on dira de nous, après notre mort : L'homme mourut, mais non sa renommée. Puisqu'un jour nous devons passer de vie à trépas, bons ou mauvais, m'est avis qu'il ne serait pas bien...
Page 244 - Patronio, lui dit-il, vous savez bien que je ne suis plus très jeune, et vous n'ignorez pas que j'ai eu beaucoup de soucis et de peines dans ma vie : eh bien ! je vous avoue que je voudrais maintenant me donner du bon temps, chasser à loisir, sans plus me soucier de travaux ni de fatigues ; et, comme je sais que vous me donnerez toujours le meilleur conseil, dites-moi, je vous prie, ce qu'il vous semble que je dois faire.