Précis de l'histoire de la littérature française, depuis son origine jusqu'à nos jours |
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... talent . Hé , Diex ! j'en ai appris , K'ançois seroif une tors , Portée à terre de flors , Ke m'en veist recreant , etc. A l'exemple de Thibaut , les poëtes lyriques imitèrent , jusqu'au xvIe siècle , la poésie pro- vençale , et les ...
... talent . Hé , Diex ! j'en ai appris , K'ançois seroif une tors , Portée à terre de flors , Ke m'en veist recreant , etc. A l'exemple de Thibaut , les poëtes lyriques imitèrent , jusqu'au xvIe siècle , la poésie pro- vençale , et les ...
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... talents . Moniot d'Arras , Robert de Reims , composaient des ro- mances dans le goût espagnol ; la dame Doëte de Troye mettait elle - même les siennes en musique . Marie de France traduisait , vers le même temps , les fables d'Ésope ...
... talents . Moniot d'Arras , Robert de Reims , composaient des ro- mances dans le goût espagnol ; la dame Doëte de Troye mettait elle - même les siennes en musique . Marie de France traduisait , vers le même temps , les fables d'Ésope ...
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... talent narratif . C'est une femme qui prend la première place après lui . Christine de Pisan , fille de l'astrologue de Charles VII , élevée à la cour de ce prince , ima- gina d'écrire une histoire de son règne . Il ne lui manqua ni ...
... talent narratif . C'est une femme qui prend la première place après lui . Christine de Pisan , fille de l'astrologue de Charles VII , élevée à la cour de ce prince , ima- gina d'écrire une histoire de son règne . Il ne lui manqua ni ...
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... pouvoient charger en Italie ; car ils sont jaloux et avari- cieux plus qu'autres . » Commines possédait , comme on le voit , au plus haut degré le talent de raisonner en contant , et d'émettre ses juge- ments XIVe ET XVe SIÈCLES . 57.
... pouvoient charger en Italie ; car ils sont jaloux et avari- cieux plus qu'autres . » Commines possédait , comme on le voit , au plus haut degré le talent de raisonner en contant , et d'émettre ses juge- ments XIVe ET XVe SIÈCLES . 57.
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... a fait en cela qu'imiter nombre de modernes qui se déclarent aujourd'hui partisans de ses grands talents poli- tiques et de ses institutions . CHAPITRE II . ÉTAT DES LETTRES FRANÇAISES DEPUIS LE COMMEN- XIVe ET XVe SIÈCLES . 59.
... a fait en cela qu'imiter nombre de modernes qui se déclarent aujourd'hui partisans de ses grands talents poli- tiques et de ses institutions . CHAPITRE II . ÉTAT DES LETTRES FRANÇAISES DEPUIS LE COMMEN- XIVe ET XVe SIÈCLES . 59.
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Précis de l'Histoire de la Littérature Française: Depuis Son Origine Jusqu'à ... Loeve Weimar No preview available - 2018 |
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Popular passages
Page 91 - En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux : Ce qu'ils peuvent n'est rien ; ils sont comme nous sommes Véritablement hommes, Et meurent comme nous.
Page 177 - Ainsi les tableaux, vus de trop loin et de trop près ; et il n'ya qu'un point indivisible qui soit le véritable lieu: les autres sont trop près, trop loin, trop haut ou trop bas. La perspective l'assigne dans l'art de la peinture. Mais dans la vérité et dans la morale, qui l'assignera?
Page 189 - Vous n'aimez point Dieu ; vous ne le craignez même que d'une crainte d'esclave ; c'est l'enfer, et non pas Dieu, que vous craignez. Votre religion ne consiste qu'en superstitions , en petites pratiques superficielles. Vous êtes comme les Juifs, dont Dieu dit : Pendant qu'ils m'honorent des lèvres , leur cœur est loin de moi '. Vous êtes scrupuleux sur des bagatelles, et endurci sur des maux terribles.
Page 123 - Dieu est le poète, et les hommes ne sont que les acteurs. Ces grandes pièces qui se jouent sur la terre ont été composées dans le ciel ; et c'est souvent un faquin qui en doit être l'Atrée ou l'Agamemnon.
Page 165 - Je m'apercois ou du moins je soupçonne Qu'on encense la place autant que la personne, Que c'est au diadème un tribut que l'on rend, Et que le roi qui règne est toujours le plus grand.
Page 189 - Vous êtes né, Sire, avec un cœur droit et équitable ; mais ceux qui vous ont élevé ne vous ont donné pour science de gouverner que la défiance , la jalousie, l'éloignement de la vertu , la crainte de tout mérite éclatant, le goût des hommes souples et rampants, la hauteur et l'attention à votre seul intérêt.
Page 123 - Quand la Providence a quelque dessein, il ne lui importe guère de quels instruments et de quels moyens elle se serve. Entre ses mains tout est foudre, tout est tempête, tout est déluge ; tout est Alexandre, tout est César. Elle peut faire par un enfant, par un nain, par un eunuque, ce qu'elle a fait par les géants et parles héros, par les hommes extraordinaires.
Page 189 - ... comble votre autorité, qui était devenue la leur parce qu'elle était dans leurs mains. On n'a plus parlé de l'État ni des règles ; on n'a parlé que du Roi et de son bon plaisir. On a poussé vos revenus et vos dépenses à l'infini. On vous a élevé jusqu'au ciel, pour avoir effacé, disait-on, la grandeur de tous vos prédécesseurs ensemble, c'est-à-dire pour avoir appauvri la France entière, afin d'introduire à la cour un luxe monstrueux et incurable.
Page 177 - Si on est trop jeune, on ne juge pas bien; trop vieil, de même. Si on n'y songe pas assez, si on y songe trop, on s'entête, et on s'en coiffe.
Page 150 - Mais lui, qui fait ici le régent du Parnasse, N'est qu'un gueux revêtu des dépouilles d'Horace *. Avant lui Juvénal avait dit en latin Qu'on est assis à l'aise aux sermons de Cotin ; L'un et l'autre avant lui s'étaient plaints de la rime.