Précis de l'histoire de la littérature française, depuis son origine jusqu'à nos jours |
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... traits d'une gaieté inépuisable , d'une philo- sophie moqueuse et accablante ; il a porté au plus haut degré le génie de la satire dirigé contre les institutions ; et pour trouver un esprit de cette trempe , il faut traverser toute la ...
... traits d'une gaieté inépuisable , d'une philo- sophie moqueuse et accablante ; il a porté au plus haut degré le génie de la satire dirigé contre les institutions ; et pour trouver un esprit de cette trempe , il faut traverser toute la ...
Page 121
... trait énergique , les sons heurtés , les tournures vives et hasardées de Salluste , l'expression rapide et profonde , la force et l'éclat de Pline l'ancien . Souvent aussi , donnant à sa prose toutes les richesses de la poésie , il s ...
... trait énergique , les sons heurtés , les tournures vives et hasardées de Salluste , l'expression rapide et profonde , la force et l'éclat de Pline l'ancien . Souvent aussi , donnant à sa prose toutes les richesses de la poésie , il s ...
Page 138
... trait le plus pur a tracé la tête la plus noble . Les autres poésies de Racine sont loin de s'élever à la hau- teur de ses poésies dramatiques . Ce sont des odes et des vers louangeurs , la plupart fruits de sa jeunesse . Ses écrits en ...
... trait le plus pur a tracé la tête la plus noble . Les autres poésies de Racine sont loin de s'élever à la hau- teur de ses poésies dramatiques . Ce sont des odes et des vers louangeurs , la plupart fruits de sa jeunesse . Ses écrits en ...
Page 140
... traits aux courtisans qui n'osaient se fâcher de cette adroite audace . Quant à lui , il sut toujours se défendre de l'orgueil et de l'ambition qui cho- quèrent sans cesse ses regards , et il refusa con- stamment d'abandonner le théâtre ...
... traits aux courtisans qui n'osaient se fâcher de cette adroite audace . Quant à lui , il sut toujours se défendre de l'orgueil et de l'ambition qui cho- quèrent sans cesse ses regards , et il refusa con- stamment d'abandonner le théâtre ...
Page 141
... traits épars d'un vice affreux , et qu'il en a développé les effets dans toute leur étendue , sans jamais sortir des bornes de la vraisemblance . « Molière , dit M. Étienne dans son excellente Notice sur cet ouvrage , Molière avait jeté ...
... traits épars d'un vice affreux , et qu'il en a développé les effets dans toute leur étendue , sans jamais sortir des bornes de la vraisemblance . « Molière , dit M. Étienne dans son excellente Notice sur cet ouvrage , Molière avait jeté ...
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Précis de l'Histoire de la Littérature Française: Depuis Son Origine Jusqu'à ... Loeve Weimar No preview available - 2018 |
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 91 - En vain pour satisfaire à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies A souffrir des mépris et ployer les genoux : Ce qu'ils peuvent n'est rien ; ils sont comme nous sommes Véritablement hommes, Et meurent comme nous.
Page 177 - Ainsi les tableaux, vus de trop loin et de trop près ; et il n'ya qu'un point indivisible qui soit le véritable lieu: les autres sont trop près, trop loin, trop haut ou trop bas. La perspective l'assigne dans l'art de la peinture. Mais dans la vérité et dans la morale, qui l'assignera?
Page 189 - Vous n'aimez point Dieu ; vous ne le craignez même que d'une crainte d'esclave ; c'est l'enfer, et non pas Dieu, que vous craignez. Votre religion ne consiste qu'en superstitions , en petites pratiques superficielles. Vous êtes comme les Juifs, dont Dieu dit : Pendant qu'ils m'honorent des lèvres , leur cœur est loin de moi '. Vous êtes scrupuleux sur des bagatelles, et endurci sur des maux terribles.
Page 123 - Dieu est le poète, et les hommes ne sont que les acteurs. Ces grandes pièces qui se jouent sur la terre ont été composées dans le ciel ; et c'est souvent un faquin qui en doit être l'Atrée ou l'Agamemnon.
Page 165 - Je m'apercois ou du moins je soupçonne Qu'on encense la place autant que la personne, Que c'est au diadème un tribut que l'on rend, Et que le roi qui règne est toujours le plus grand.
Page 189 - Vous êtes né, Sire, avec un cœur droit et équitable ; mais ceux qui vous ont élevé ne vous ont donné pour science de gouverner que la défiance , la jalousie, l'éloignement de la vertu , la crainte de tout mérite éclatant, le goût des hommes souples et rampants, la hauteur et l'attention à votre seul intérêt.
Page 123 - Quand la Providence a quelque dessein, il ne lui importe guère de quels instruments et de quels moyens elle se serve. Entre ses mains tout est foudre, tout est tempête, tout est déluge ; tout est Alexandre, tout est César. Elle peut faire par un enfant, par un nain, par un eunuque, ce qu'elle a fait par les géants et parles héros, par les hommes extraordinaires.
Page 189 - ... comble votre autorité, qui était devenue la leur parce qu'elle était dans leurs mains. On n'a plus parlé de l'État ni des règles ; on n'a parlé que du Roi et de son bon plaisir. On a poussé vos revenus et vos dépenses à l'infini. On vous a élevé jusqu'au ciel, pour avoir effacé, disait-on, la grandeur de tous vos prédécesseurs ensemble, c'est-à-dire pour avoir appauvri la France entière, afin d'introduire à la cour un luxe monstrueux et incurable.
Page 177 - Si on est trop jeune, on ne juge pas bien; trop vieil, de même. Si on n'y songe pas assez, si on y songe trop, on s'entête, et on s'en coiffe.
Page 150 - Mais lui, qui fait ici le régent du Parnasse, N'est qu'un gueux revêtu des dépouilles d'Horace *. Avant lui Juvénal avait dit en latin Qu'on est assis à l'aise aux sermons de Cotin ; L'un et l'autre avant lui s'étaient plaints de la rime.