Œuvres de Clement Marot valet-de-chambre de François I. Roy de France,: Preface historique

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Chez P. Gosse & J. Neaulme., 1731 - French poetry

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Popular passages

Page 414 - Qui voudra donc qu'à aimer je me fonde, II faut premier que l'amour on refonde, Et qu'on la mène ainsi qu'on la menoit Au bon vieux temps.
Page 92 - de cent pas à la ronde, Au demeurant, le meilleur fils du monde...
Page 88 - Encor posé le cas , que l'eusse faict , Au pis aller n'y cherroit, qu'une amende. Prenez le cas, que je la vous demande, Je prens le cas , que vous me la donnez : Et si plaideurs furent onc estonnez Mieulx que ceulx cy, je veulx qu'on me delivre , Et que soudain en ma place on les livre.
Page 272 - Et pource qu'elle est tousjours belle, Mes amours durent en tout temps. Celle dont je dy tout cecy, C'est Vertu, la nymphe éternelle...
Page 322 - Qui pour l'oultrepasse trespasse. Dieu des amans, de mort me garde, Me gardant donne moy bonheur, Et me le donnant prens ta darde, En la prenant navre son cueur; En le navrant me tiendras seur, En seurté suyvray l'accointance ; En l'accointant, ton serviteur En servant aura jouyssance.
Page 92 - Vostre cueur noble en sçauroit bien que dire; « Et moy, chetif, qui ne suis Roy ne rien, L'ay esprouvé. Et vous compteray bien. Si vous voulez, comment vint la besongne. J'avois...
Page 414 - C'estoit donné toute la terre ronde, Car seulement au cueur on se prenoit. Et si, par cas, à, jouyr on venoit, Sçavez-vous bien comme on s'entretenoit? Vingt ans, trente ans : cela duroit un monde Au bon vieulx temps.
Page 94 - Ce Monsieur là (Syre) c'estoit moy mesme, Qui, sans mentir, fuz au matin bien blesme, Quand je me vey sans honneste vesture, Et fort fasché de perdre ma monture; Mais de l'argent que vous m'aviez donné...
Page 94 - Tous les plus beaux, et puis s'en habilla Si justement qu'à le veoir ainsi estre, Vous l'eussiez prins, en plain jour, pour son maistre.
Page 96 - N'est pour vous faire ou requête ou demande : Je ne veux point tant de gens ressembler Qui n'ont souci autre que d'assembler ; Tant qu'ils vivront ils demanderont, eux ; Mais je commence à devenir honteux, Et ne veux plus à vos dons m'arrêter. Je ne dis pas, si voulez rien prêter, Que ne le prenne. Il n'est point de prêteur, . S'il veut prêter, qui ne fasse un debteur. Et savez-vous, Sire, comment je paye...

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