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d'une femme de 64 ans des tumeurs cancéreuses, dans les poumons, dans le foie, au rein gauche et à la partie supérieure de l'utérus.

Pupilles artificielles. M. Faure présente à la section 3 chats sur lesquels il a pratiqué des pupilles artificielles. De ces opérations l'auteur conclut que l'iris n'exerce pas ses mouvemens par deux genres de fibres musculaires, ni par l'afflux d'un fluide dans un tissu spongieux érectile, mais par des fibres orbiculaires agissant sur un tissu élastique.

Bourrelets.

Mme. Fournier, couturière, présente à la section, des bourrelets formés d'un réseau de baleine, qui ont le double avantage d'être très-légers et de permettre à l'air de circuler autour de la tête.

ACADÉMIE RÉéunie. Sur Séance du 6 juin. — Fièvre jaune. la demande du ministre de l'intérieur, on nomme une commission pour examiner les documens que M. le Dr. Chervin a réunis sur la fièvre jaune. Cette commission est composée de M. Coutanceau, Double, Bon. Dubois, Husson, Laubert, Renauldin, Orfila, Thillaye et Vauquelin.

M. Virey fait, aux noms de MM. Marc, Yvan et au sien, un rapport sur un projet d'organisation médicale, soumis à l'Académie par M. Hannequin, médecin à Reims. M. Virey regrette que l'Académie n'ait pas été consultée par le ministère lors de la présentation des projets de lois qui ont été soumis aux Chambres en 1825 et 1826, relativement à l'organisation et à l'exercice de la médecine en France. Les vues de M. Hannequin sont sages; mais l'Académie ne saurait discuter le mémoire de ce médecin, puisqu'elle ne peut, en pareille matière, prendre l'initiative.

Rapport sur une épidémie d'angine membraneuse. (Voyez dans le cahier précédent l'art. 82.) — M. Moreau présente un foetus acéphale. (Voyez dans le cahier précédent l'art. 74.)

SECTION DE MÉDECINE. Séance du 13 juin. Médication endermique. M. Lambert, élève interne à l'hôpital de la Pitié, réclame la priorité des idées émises par M. Lesueur sur la médication endermique. (Voyez ci-dessus la séance du 23 mai.)— Autre lettre de M. Lesueur, qui reconnaît que l'idée de ce mode de médication est commune à M. Lambert et à lui; mais le mémoire qu'il représente à la section est son œuvre propre.

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207. « LA COMMISSION MÉDICALE du dispensaire de Lyon vient de faire placarder sur nos murs une série de conseils hygiéni– ques propres à défendre la santé de notre population contre les maladies, résultat ordinaire des grandes chaleurs. Nous regrettons que la longueur de cette ordonnance nous empêche de la transcrire. On y remarque surtout une formule pour faire à très-peu de frais de la petite bière, boisson extrêmement saine et qui peut très-bien remplacer, dans les ménages de nos ouvriers, le vin dont l'élévation des droits d'entrée les empêche d'avoir une provision.

>> Cette instructión se vend au bénéfice des pauvres du dispensaire, chez Perrin, imprimeur; prix, 25 cent. »(L'Indépendant, journ. gen. de Lyon; 4 août 1826.)

208. SOCIÉTÉ MÉDICALE DE CALCUTTA. ( Oriental Magazine; mai,

1825.)

Cette société, récemment formée, invite par une circulaire ses membres, sans prétendre limiter ses travaux, à s'occuper spécialement des objets suivans : 1o. météorologie et topographie médicale des divers districts de l'Inde, et les particularités des habitans par rapport à leur constitution physique; 2o maladies du pays, tant des Européeus que des indigènes, et leur traitement; 50. maladies particulières aux indigènes, et traitement adopté par les médecins de la nation; 4°. description, d'instrumens chirurgicaux, et le mode d'opération employé chez les indigènes; 5o. matière médicale de l'Hindostan, c'est àdire les productions animales, végétales ou minérales et les composés artificiels employés par les praticiens indigènes, avec leur analyse chimique; 6o. histoire de la science médicale dans l'Est; 7°. description de plantes inconnues à la botanique d'Europe; 8°. description d'animaux inconnus ou mal décrits par les zoologistes d'Europe; 9o. notice sur les maladies des animaux, tels que chevaux, chameaux et autres ; 10o. anatomie des diverses espèces d'animaux. Si les moyens de la société le permettent, elle fera imprimer pour les membres les procès verbaux de ses séances et le recueil de ses mémoires.

209. A NEW-YORK, ville qui contient 140,000 habitans, il est mort en 1824,4,541 individus, dont 394 par suite de la variole. (Journ. der prakt. Heilkunde; oct. 1825.)

210. FÊTE JENNÉRIENNE, célébrée par les médecins de Berlin le 14 mai 1825, pour anniversaire de la première vaccination en Prusse. Tableau du nombre des sujets vaccinés dans les états prussiens pendant l'année 1824. Ce nombre s'élève à 378,804, résultat très-satisfaisant. (Journ. der prakt. Heilkunde. juin 1825.)

211. PRIX SUR LA FIÈVRE Jaune.

M. Matthais, médecin à Verdun près de Brême, a remporté le prix sur la question de la fièvre jaune, proposé par le duc d'Oldenbourg, et qui a été adjugé par la faculté de Berlin. Les membres de cette faculté, et M. Matthais, lui-même, n'ont jamais observé la fièvre jaune; mais on assure que M. Matthais a travaillé avec succès en rassemblant les observations des praticiens qui ont étudié cette maladie.

212, IRRUPTION DE LA FIÈVRE JAUNE DANS LES ANTILLES. M. Moreau de Jonnès (dans la séance de l'Académie des sciences du 31 juillet 1826), chargé de présenter un ouvrage du Dr. Robert, intitulé Guide sanitaire des gouvernemens européens, a donné de nouveaux renseignemens sur les ravages exercés par la fièvre jaune dans les Antilles. Il annonce que cette terrible mala- . die a paru à la Basse-Terre de la Guadeloupe, dès les premiers jours du printemps, par une température très-modérée, et après plusieurs mois d'un froid rigoureux. Elle a fait périr plusieurs personnes dès le quatrième jour de son invasion, et n'a pas même respecté quelques-unes des personnes acclimatées depuis nombre d'années. La ville où la fièvre jaune exerce ainsi ses ravages est située sur une berme de roches volcaniques, loin de tout marécage, et de ce qu'on a désigné sous le nom de foyer d'infection. Un mois après son apparition, elle n'avait pas encore gagné la ville de la Pointe-à-Pitre, qui, d'après l'idéo qu'on s'est faite des causes de la maladie, semblerait devoir y être bien autrement exposée que la Basse-Terre, puisqu'elle est environnée de paletuviers dont l'ombrage épais couvre des vases noires, profondes et fétides.

Le même phénomène s'est reproduit à la Martinique le 15 juin dernier; la fièvre jaune n'y avait pas encore envahi la ville da Fort-Royal, située cependant autour du bassin du carénage, signalé comme ayant donné naissance à ce fléau en 1690, tandis que le port de Saint-Pierre, qui n'est soumis à l'influence

d'aucune cause locale d'insalubrité, était infecté depuis le 10 juin. M. Moreau de Jonnès termine en annonçant qu'on vient de chasser du port un bâtiment de guerre qu'on assure y avoir introduit la contagion, mesure qui, suivant lui, n'est fondée sur aucune idée rationnelle et dont les plus tristes expériences ont montré les dangers. Il prend occasion de là pour faire remarquer la nullité de nos progrès dans la connaissance des causes de la fièvre jaune. ( Le Globe; 2 août 1826.)

213. MOUCHES VENIMEUSES. M. Franck, conseiller provincial et premier bourgmestre de Magdebourg, a fait paraître, le 23 août, la publication suivante: D'après un avis communiqué par un médecin de cette ville, un ouvrier est mort avant-hier, dans un village voisin situé hors de mon arrondissement, par suite d'une piqûre de mouche qu'il avait reçue au dos de la main gauche quelques jours auparavant. Lorsqu'on appela un homme de l'art, le bras du blessé était déjà attaqué de la gangrène, et le malade avait le tétanos. Un habitant de mon arrondissement a été piqué de la même manière, à la main droite, par un insecte. Le bras est gangrené jusqu'à la jointure du coude, et il est vraisemblable qu'on ne pourra pas sauver le blessé. On peut regarder à peu près comme certain que les mouches qui ont piqué ces deux individus, avaient pris le venin qu'elles ont communiqué d'un animal mort ou malade de l'inflammation de la rate. La régence de cette ville a déjà, par une publication du 11 octobre 1812, appelé l'attention générale sur les suites funestes qui peuvent résulter pour la santé des hommes et des animaux, du venin provenant d'une inflammation de la rate traitée sans précaution dans les animaux qui en sont attaqués, et il me suffit de renvoyer à cette publication. On peut ajouter encore à ces exemples que, d'après un rapport de la régence de Postdam, plusieurs propriétaires ont pris malheureusement la gangrène après avoir touché la bouche ou la plaie dorsale d'un animal ainsi infecté. On a encore d'autres exemples de bergers qui sont morts pour avoir saigné des vaches qui se trouvaient dans ce cas. On a ouvert leurs cadavres, et on en a trouvé l'intérieur gangrené et la rate dissoute. Une femme a également péri à Spandau pour avoir bu du lait d'une vache infectée. Enfin on a vu périr des chiens et des cochons vingt-quatre heures après avoir mangé

Table des principaux articles.

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de la chair d'animaux morts de la gangrène de la rate. Les
peaux de ceux-ci communiquent égalentent le mal, et la ré-
gence
de Koenigsberg a défendu qu'on les écorchât. » ( Journ.
des débats; 10 septemb. 1826.)

214 OBSERVATION CLINIQUE, précédée et suivie de quelques ré-
flexions sur la véritable situation de la médecine, ou nouvel
examen des doctrin es médicales; par F. GALLÉ, médecin de
l'état civil et du bureau de Charité du onzième arrondissem.

In-80., prix, fr. Paris, 1826; chez l'auteur, rue des Grands-

Augustins, n. 7.

215. NÉCROLOGIE.-Nous avons la douleur d'annoncer la mort
de notre vénérable maître Pinel, membre de l'Académie des
sciences, professeur honoraire de la Faculté de médecine de
Paris, médecin en chef de la Salpêtrière.

-

La mort de Scarpa, que nous avions annoncée sur la foi
des journaux quotidiens, se trouve heureusement controuvée.

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Anatomie.

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Analecta ad variolarum origines spectantia, Sachs; 224. — Épidé-
mie de variole des années 1823 et 24, Hufeland; 225.
mie de variole observée par le Dr. J. Urban; 226. — Influence

Epidé-

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