Page images
PDF
EPUB

forte, à l'aqua-tinta et à la manière anglaise. Il tient chez lui atelier d'élèves.

CRESPY LEPRINCE, Voyez LEPRINCE.

CRIGNIER (Louis), peintre d'histoire et portraits, Paris, r. des Grés, 10, né à Sarcus (Oise), él. de David et Gros. On a de cet artiste, Milon de Crotone, exp. en 1819; Jeanne d'Arc en prison, exp. en 1824; Raphaël, à l'âge de 12 ans, présenté par son père au Pérugin au milieu de ses élèves (Musée de Douai), et exp. en 1830 au Lux.; Plusieurs tableaux de la Vierge pour différentes villes.

CRINON (Pierre-Médard), peintre en miniature, Paris, r. du Faubourg St.-Martin, 75, né à Vez (Oise) le 25 novembre 1770, él. de M. Vincent, membre de l'ancienne Académie.

CROY (Raoul de), peintre de paysages, chevalier de l'Ordre de Malte, r. de la Bienfaisance-du-Roule, 21, né à Amiens en 1797, él. de Valenciennes, Vafflard et autres. Ses paysages ont figuré aux exp. du Louvre, en 1822 et 1824, et à toutes celles de la S. d. A. d. A. à Douai, Cambray, etc. Nous citerons Les vues d'après nature d'Allevard en Dauphiné, exp. en 1824; Des vues d'Auvergne; Une série de vues du littoral de l'Océan depuis Rochefort jusqu'au bassin d'Anachou; Ruines de Missolonghi; Mort du pêcheur. On doit au crayon de cet amateur plusieurs lithographies De la Promenade dans les départemens de Seine-et-Marne, de l'Oise et de l'Aisne, ouvrage dont il a rédigé le texte. Plusieurs de ses dessins ont aussi été lithographiés pour l'ouvrage de MM. Schweighouser et de Golberg Sur les antiquités d'Alsace. M. de Croy a publié quelques écrits sur les beaux-arts dans les journaux qui traitent de cette matière.

CRUCY (Mathurin), architecte à Nantes, né dans cette ville vers 1750. Sa patrie lui doit le grand Théâtre qu'il bâtit en 1786, et qui, détruit par un incendie, fut reconstruit en 1810; Le bâtiment de la Bourse terminé en 1812, etc.; Ses plans du Dépôt de mendicité pour la même ville, quoique adoptés par le Conseil des bâtimens civils à cette épo

que, n'ont pas été mis à exécution. M. Crucy, d'abord architecte-voyer de la ville de Nantes, puis architecte général du département de la Loire-Inférieure, en porte encore aujourd'hui le titre d'architecte honoraire. Il est membre de l'Académie de Nantes et correspondant de celle des BeauxArts de l'Institut.

CUNY (Léon), peintre d'histoire, Paris, r. de Furstemberg, 8 bis, né dans cette ville en 1802, él. de Lethière. Ses principaux ouvrages sont : Aristomène fait prisonnier par des Crétois, délivré par une jeune fille, exp. en 1824; L’enfant prodigue; Lecture d'une sentence de mort; Femme romaine tirant les cartes, exp. au Lux. en 1830.

CYPIERRE (Casimir de), peintre de paysages, Paris, Boulevard Montmartre, 10, né à Paris en 1783, auteur de plusieurs paysages qui ont figuré au salon, parmi lesquels on cite : Cascade de Stanbach dans la vallée de Lauterbrünn ; Vue prise au pied du grand Schedec (Suisse), exp. en 1822; Vue des environs de Lucerne ; Vue de la vallée du Sichon, près Vichy, exp. en 1824. M. de Cypierre possède un cabinet composé de tab. des maîtres modernes les plus célèbres: Girodet, Greuse, Scheffer, Isabey, Prud'hon, etc., etc.

[graphic][subsumed]

DABOS (Laurent), peintre d'histoire, de portraits et de genre, Paris, r. Meslay, 58, né à Toulouse en 1762, él. de M. Vincent. On doit à cet artiste Louis XVI écrivant son testament, tableau fait au Temple pendant la captivité de la famille royale, et le portrait de Louis XVII d'après nature; ces deux tableaux ont été acquis par la duchesse d'Angoulême. Il a en outre exposé, en 1800, L'Infortune; Une Marchande de poissons. En 1802, La Promenade interrompue; Une Jeune Femme surprise par un orage. En 1804, La Crainte de la saignée. En 1806, Portrait du cardinal de Belloy; Intérieur d'une Galerie; Le Lever. En 1808, Le Retour de la Grande Armée. En 1810, Allégorie sur le Mariage de Napoléon; Portrait de la Fille de la grande-duchesse de Toscane; Le Grand Corneille revenant de la cour et se trouvant dans un moment d'inspiration. En 1812, Le cardinal Maury; La Cuisinière en défaut; Installation de la Cour impériale de Rouen, exquisse; Portrait de Potier dans le Petit Chaperon Rouge. En 1814, La Famille indigente; Site égyptien, effet de lune. En 1817, L'Inauguration des BeauxArts en France; La Fête de St. Louis; Marie d'Angleterre, reine de France, déplorant la mort de son époux. En 1822, Le Journal annnonçant la naissance du Duc de Bordeaux. En 1824, Petite Fille revenant de la provision. Toutes ces productions ont valu à l'auteur un grand nombre de médailles et des marques de bienveillance de la part de plusieurs souverains de l'Europe.

DABOS (Mme. Jeanne-Bernard), peintre, r. Meslay, 58, née à Lunéville, él. de Mme. Guiard, peintre du roi. Cette dame a exp., en 1802, Petite Fille se cachant derrière

un rideau. En 1804, La Paresseuse, tab. acquis par le prince primat. En 1806, Deux Jeunes Personnes regardant au travers d'un télescope; Une Baigneuse. En 1808, Voltaire et Belle et Bonne; J.-J. Rousseau et Thérèse. En 1810, Première Leçon de Dessin d'une mère à son fils. En 1812, Une Vestale; Jeune Fille faisant sa prière. En 1814, Les Lys ou la Sortie du Te Deum; Une Partie de masques. En 1817 Milton soigné par sa Fille; Le Rameau. En 1819, Le Billet doux; L'Attente. En 1822, Portrait de Philippe dans le Vampire; La rose et le cyprès. En 1824, Deux jeunes feinmes chez un pâtissier; Une Jeune Personne couronnée au Conservatoire. Elle a obtenu une méd. d'or de la reine d'Étrurie.

DACOSTA (Jaac-Franco), musicien-compositeur, r. de Louvois, 2, né à Bordeaux en 1778, él. de X. Lefèvre. Il a publié chez divers éditeurs cinq Airs variés, quatre Concertos pour clarinette et un Duo concertant pour piano et clarinette. M. Dacosta est 1re clarinette de l'Académie royale de musique. Il donne des leçons de cet instrument.

DAGNAN (Isidore), peintre de paysages, Paris, quai de la Cité, 23, né à Marseille. Ses principales productions ont été exp. au M. R., savoir: En 1819, Deux Jeunes Filles écoutant un Berger jouer de la guitarre. En 1822, deux tab. (M. d. R.) pour le château de Fontainebleau, l'un, Vue du Lac de Genève ; l'autre, Vue de Lausane prise du bois de Montmelian; Vue des Sources de Royat en Auvergne; Vue du Château de Voltaire à Ferney; et en 1827, Intérieur de la Forêt de Fontainebleau, et Deux Vues prises dans le Dauphiné et acquises par le roi. Il tient atelier, et fait pendant l'hiver un cours de perspective appliquée au paysage.

DAGUERRE (Louis-Jacques-Mandé), peintre-décorateur au Diorama, Paris, r. des Marais-du-Temple, 5, né à Cormeilles en 1788, él. de Degotti, décorateur de l'Opéra. Outre plusieurs tab. qui ont été vus aux exp. du M. R., il a peint un grand nombre de décorations théâtrales, entre autres, celle du Songe au th. de l'Ambigu-Comique, et, en so

ciété avec M. Ciceri, celles de La Lampe Merveilleuse, à l'Opéra. M. Daguerre est l'inventeur du Diorama, qui a été construit d'après ses dessins, et pour lequel il a exécuté plusieurs tableaux: La Vallée de Sarnem, en Suisse; La Chapelle d'Holyrood; L'Abbaye de Roslyn, dont l'esquisse a été exp. en 1824; Un effet de brouillard et de neige; Le village d'Untersen; L'incendie d'Édimbourg; Le pont de Thiers; Le Saint-Gothard; Le déluge, etc. En 1824, à l'occasion de son tab. des ruines de la chapelle d'Holyrood, M. Daguerre a été nommé chevalier de la Légion-d'Honneur.

DALAYRAC (Nicolas), compositeur, né à Muret, en Comminges, le 13 juin 1753, et mort à Paris le 27 novembre 1809, a mis en musique cinquante-six opéras. C'est à Langlé qu'il dut les premières leçons d'harmonie et de composition musicale. Ses premières productions furent des Quatuors pour le violon, qu'il publia sous un nom supposé. En 1781, il donna à la cour deux opéras: Le petit Souper, et Le Chevalier à la mode; puis au Théâtre Italien, en 1782, L'Eclipse totale; et successivement, soit au théâtre Favart, soit à Feydeau, Le Corsaire, 1783; Les deux Tuteurs, 1784; L'Amant statue, 1785; La Dot, 1785; Nina ou la Folle par amour, 1786. En 1787, Azémia ou les Sauvages; Renaud d'Ast. En 1788, Sargine; Les deux Sérénades; Fanchette. En 1789, Les deux petits Savoyards; Raoul de Créqui. En 1790, La Soirée orageuse; Vert-Vert; Le Chêne patriotique. En 1791, Camille; Philippe et Georgette; Agnès et Olivier. En 1793, Ambroise ou Voilà ma journée; Roméo et Juliette; Arnill ou le Prisonnier américain; Urgande et Merlin. En 1794, La prise de Toulon; L'enfance de J.-J. Rousseau; Les Détenus. En 1795, La pauvre Femme; Adèle et Dorsan. En 1796, Marianne; La Famille américaine. En 1797, La Maison isolée; Gulnare; La Leçon ou La tasse de glace. En 1798; Alexis ou L'erreur d'un père; Léon ou Le château de Monténéro; Primerose. En 1799, Adolphe et Clara; Laure ou L'Actrice chez elle. En 1800, Maison à vendre; Le rocher de Leucade; Une matinée de Catinat. En

« PreviousContinue »