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ELIAERTS, peintre de fruits et fleurs, Paris, r. Poissonnière, 3. A exp. plusieurs tableaux de fleurs, fruits et animaux aux exp. du M. R. qui se sont succédé depuis 1806 jusqu'en 1827, et au Lux., en 1830. Quelques-uns ont été acquis par la S. d. A. d. A.

ÉLIE (Mme. veuve), peintre de portraits à l'huile, r. du Helder, 14, née à Paris, a suivi l'école de Greuse. A exp., en 1814, 1822, 1824, et à la gal. Lebrun, en 1827, plusieurs portraits. Elle tient un atelier pour les jeunes per

sonnes.

ELSHOECHT-VITAL (Jean-Charles), sculpteur, r. Mazarine, 47, né à Dunkerque en 1801. Il commença l'étude des beaux-arts chez son père, sculpteur et peintre dans cette ville, et vint ensuite à Paris, où il fut élève de M. le baron Bosio. Il a exp. au salon, en 1824, et à celui de 1827, plusieurs bustes dont celui de M. le baron Charles Dupin, etc. Ses autres ouvrages sont : Une Psyché, exp: en 1824; Une Vierge, exp. en 1827 1827; L'Innocence; Une frileuse; L'Amour et Psyché; Les quatre Evangélistes; Bas-relief et autres sculptés en bois, pour la chaire d'une des églises de Lille; Le buste de Alfieri Sosteguo, pour l'ambassade du roi de Sardaigne, etc. Il exécute en ce moment, sur l'ordre de M. I., les bustes d'Horace et Quintillien, pour le collége de France, et le buste colossal de Louis XIV, pour la ville de Dunkerque. M. Elshocht a obtenu une méd. d'or au salon de 1824. Il se livre à l'enseignement du dessin et de la sculpture.

ENGELMANN (Godefroy), dessinateur-lithographe, Paris, cité Bergère, 1, né à Mulhausen en 1788. 11 apprit

à Munich l'art de la lithographie, et l'introduisit en France, où, dès 1814, il publia plusieurs dessins qui furent mentionnés par la Société d'encouragement. Deux ans après, cette Société lui décerna une méd. d'argent. Il n'entre pas dans notre cadre de faire connaître M. Engelmann comme éditeur; la tâche serait trop grande; sans détailler donc des médailles qu'il a obtenues aux exp. des produits de l'industrie; nous dirons, qu'élève de Regnault, il a composé beaucoup de dessins qui ont été exposés au salon, en 1817 et 1819, et lui ont valu à cette dernière exposition une méd. d'or de la (M. d. R.). Il a coopéré à la formation du Portefeuille géographique et ethnographique. Il est auteur du Manuel du litographe et d'un Recueil d'essais lithographiques, etc.

EPINAT (Fleury), peintre de paysages, à Lyon, montée des Grillons, 10, né à Montbrison en 1764, él. de David. Il accompagna ce dernier lors de son second voyage à Rome. M. Epinat passa quinze ans en Italie, et de retour en France, il abandonna le genre de peinture d'histoire, pour se livrer entièrement à celui du paysage historique. Ses principaux ouvrages sont : quatre tableaux qui se trouvent à Londres, dans la galerie de lord Ailesbury, 1a Vue de la Valhembrosa (Milton composant son Paradis perdu); 2° La villa d'Est (Le Tasse lisant ses poésies au cardinal d'Est et à sa nièce); 3° Un effet de lune; 4° La grotte de l'Avernia dans le Catino; La grotte de la Balme en Dauphiné; Une éruption du Vésuve; Vue des fonderies de Montbrison; Cléobis et Bitton; Vue du lac de Côme (Italie) prise de l'emplacement de la maison de Pline; La destruction de la ville d'Herculanum, ce dernier tableau a été vu à l'exposition du M. R. en 1822, ct acquis parla (M. d. R.) M. Epinat se livre à l'enseignement public et particulier.

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ESBRAT (Raymond), peintre de paysages, r. de Cléry, 88, né à Paris en 1809, él. de M. Watelet. Les productions de cet artiste ont été exp. à Douai en 1827, et à Bordeaux en 1828. M. Esbrat donne des leçons particulières.

ESMENARD (Mlle. Natalie d'), peintre de fleurs, r.

Caumartin, 12, née à Paris, él. de M. Redouté. A exp. des fleurs à l'aquarelle, en 1822 et 1827.

ESMENARD (Mlle. Inès d'), peintre d'histoire et de portraits, r. Caumartin, 12, née à Paris, él. de MM. Colson et Franque pour la peinture à l'huile, et de M. Hollier pour la miniature. A exp. au M. R., de 1814 à 1817, plusieurs portraits entre autres ceux de Mlle. Mars, Mlle. Duchesnois (galerie de M. Demidoff); Sujet tiré du Château de Kenilworth; Autre tiré du Renégat. Cette artiste a obtenu une méd. au salon de 1819.

ESPERCIEUX (N.), statuaire, Paris, r. du Regard, 14, né à Marseille, n'a pas eu de maître. A exp. en 1802, La statue de la Paix, de 2 mètres de proportion, pour le gouvernement; Buste de grandeur naturelle de M. Redouté. En 1804, Buste du chef de brigade Shulkowsky, pour le gouvernement. En 1806, les bustes de Lebrun, membre de l'Institut, de Molière et de Racine. En 1808, ceux de l'impératrice-mère, de Lethière, directeur de l'école de Rome, de M. Lemercier, et de M. Arnaud, académicien; Statue de Napoléon. En 1810, Statue de Corneille; Les quatre basreliefs de la fontaine St.-Sulpice; La victoire d'Austerlitz, pour l'arc de triomphe du Carrousel. Cet artiste a aussi exécuté pour le Corps législatif un bas-relief de 26 p. représentant les clefs de Vienne, remises à Napoléon. En 1812, Ulysse reconnu par son chien. En 1814, Statue de Voltaire, L'Envie expirant sur le tombeau de Racine. En 1817, Statue de Sully. En 1819, Philoctète en proie à ses douleurs ; Statue en marbre (M. d. R.); Diomède enlevant le Palladium. En 1824, Jeune homme entrant au bain, modèle en plâtre.

ETEX (Tony), sculpteur-peintre, Paris, r. de Furstemberg, 8 ter, né dans cette ville en 1808, él. de MM. Pradier et Ingres. A exp. à la galerie Lebrun, Une étude peinte figure de femme au bain. Il a obtenu en 1828; au concours, deux méd., et a remporté en 1829, le premier deuxième grand prix de sculpture. Le sujet était un Jacinthe mourant

figure de ronde-bosse qui lui a été commandé en marbre pour le cabinet de M. le comte de Turpin.

EVRARD (Jean-Marie), peintre d'histoire et en miniature, r. des Martyrs, 49 (atelier 18), né vers 1780 à Chauny (Aisne), et él. de Regnault. Les miniatures de cet artiste ont paru à presque toutes les expositions du salon depuis 25 ans. Les autres compositions sont : Combat de Télémaque et d'Hippias, 12 p. sur 8, exp. en 1812; Une Conception de la Vierge, 6 p. sur 3, (église de Chauny); L'adoration du Sacré-Cœur, 4 p. sur 3 (église de Compiègne); Un dessin allégorique sur la naissance du duc de Bordeaux, présenté par l'artiste à Mme. la duchesse de Berry, placé dans le cabinet de cette princesse. M. Evrard donne des leçons particulières de dessin et de peinture.

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pour

à

FABRE (François Xavier), peintre d'histoire, Montpellier, né dans cette ville le 1er avril 1766, él. de David. Remporta en 1787 le premier grand prix de peinture décerné par l'Institut. Il alla à Rome à cette époque comme pensionnaire du roi, et ne cessa pas d'habiter l'Italie jusqu'à l'année 1826, où il revint se fixer à Montpellier, sa patrie. C'est à Florence où il fut professeur de l'Académie des Beaux-Arts, que M. Fabre a peint presque tous ses tableaux, et de cette ville il les envoyait en France les expositions des salons où ils ont été vus. Quoique se livrant principalement au genre d'histoire, cet artiste peint aussi le paysage historique et le portrait. Ses principaux ouvrages sont: La mort d'Abel, exp. en 1791 (Musée de Montpellier); Mort de Milon de Crotone, grand. nat.; Philoctète dans l'île de Lemnos; Marius à Minturnes, demi-nat.; Saül poursuivi par l'ombre de Samuel (M. de Montpellier); Une Madeleine pénitente; La sixième églogue de Virgile, ces 2 derniers exp. en 1806; Jugement de Pâris, exp. en 1808; Portrait en pied du duc de Feltre, Idem de la duchesse de Feltre; Un paysage, exp. en 1810; Une Sainte Famille, exp. en 1812, (M. de Montpellier); Mort de Philopémen, (galerie du duc d'Albe à Madrid); OEdipe à Colonne, paysage exp. en 1827, (M. de Montpellier); La mort de Narcisse, paysage, (M. de Montpellier); Portrait de Vittorio Alfieri, (galerie de Florence); Portrait de Canova,(M.de Montpellier), ces deux derniers tableaux ont été gravés, le premier par Taschi, le second par Saunders. Celui du Jugement de Pâris avait valu à l'auteur une médaille d'or au salon de 1898. Depuis son retour, en 1826, M. Fabre a fondé à Montpellier un Musée et une Bibliothèque publique,

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