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OCH (Georges), peintre de paysages, quai de la Mégisserie, 50, né à Paris en 1798, él. de M. Cicéri. On lui doit, entre autres tableaux : Le panorama voyageur; et Une vue de Paris, prise du haut des tours de Notre-Dame.

ODEVAERE (Joseph-Denis), peintre d'histoire, né à Bruges le 2 octobre 1778, d'abord él. de l'Académie de peinture de cette ville. Après avoir obtenu plusieurs médailles, il remporta le 1er prix en 1796. Il vint alors à Paris sous les auspices de son compatriote le peintre Suvée, et devint l'élève de David, sous lequel il travailla jusqu'en 1802. Il remporta en 1804 le 1er gr. prix de peinture; son tableau était La mort de Phocion. Il a exp. au M. R. en 1804, Un portrait en buste. Il envoya de Rome, en 1810, Le couronnement de Charlemagne, et Léon III; ces deux tableaux furent admis à l'exp. de cette année. M. Odevaere laissa à Rome des monumens précieux de son séjour, parmi lesquels on cite les deux grandes fresques du palais Quirinal (Monte-Cavallo); Romulus remportant les dépouilles opimes; et Les Grecs et les Troyens se disputant le corps de Patrocle. De retour à Paris, il fut présenté à Napoléon, qui lui fit un accueil distingué et lui donna la grande médaille de son couronnement. En 1812, il exp. Le roi de Rome au Capitole; Un Christ mort sur les genoux de la Vierge, avec St. Jean et la Madeleine, fig. gr. comme nature, tabl. d'autel ; L'arrivée d'Iphigénie en Aulide; ces tableaux ont été exécutés à Rome. Après les événemens de 1814, il se rendit dans sa patrie, et fut nommé premier peintre du roi Guillaume Ier en 1815; il peignit à cette époque L'union d'Utrecht en 1579, et la Bataille de Nieuport. On cite encore, parmi ses ouvrages prin

cipaux, Le Martyre de St, Laurent; Raphaël présenté au pape Jules II par le Bramante ; Quelques grands tab. d'église, etc. En 1827, il a exp. au M. R., Les derniers défenseurs de Missolonghi préférant la mort à la servitude. Cet artiste obtint une méd. à l'exp. de 1812. Il est auteur d'un ouvrage sur les arts en Italie, depuis leur naissance jusqu'à Raphaël, et d'une traduction de la vie de ce peintre.

OHMACHT (Landelin), sculpteur-statuaire, à Strasbourg, né à Rothweil en 1760, él. de Melchior, célèbre sculpteur allemand. Après avoir fait un voyage à Rome, il vint se fixer à Strasbourg. Ses principaux ouvrages sont : Le monument élevé à Desaix par l'armée du Rhin, près Strasbourg; Les six muses qui décorent la façade du théâtre de cette ville; et Les monumens élevés à la mémoire des Blessig, des Kock, des Oberlin, des Emmerich, dans le temple neuf et dans celui où s'élève le tombeau du maréchal de Saxe; Un crucifix et les statues de la Religion et de la Charité, dans le temple de Carlsruhe; Une Flore, dans un château près Reims; Le jugement de Pâris; Quatre statues de gr. nat., dans les jardins du roi de Bavière, à Nymphembourg; Le tombeau de l'empereur Adolphe de Nassau, dans l'église cathédrale de Spire. Il a exp. en 1822, Une Hébé et Un buste de Klopstock à l'âge de 73 ans. Plusieurs autres ouvrages de cet artiste sont répandus en Allemagne, en Suisse et en France.

OLAGNON (Pierre-Victor), peintre de genre et de portraits, r. du Cadran, 10, né à Paris en 1786, él. de M. le baron Regnault. Ses productions ont été admises au M. R., savoir: En 1810, Une vieille femme enseignant à marquer à une petite fille. En 1812, Portrait en pied de M. le baron de Roujoux ; Offrande à la Vierge ; La jeune ménagère. En 1819, Un laboratoire de sœurs hospitalières. En 1822, Une scène mâconnaise pendant les vendanges, tous deux (M. d. R.) et placés au château de Versailles. En 1827, Le chapelet de la grand'mère; Intérieur villageois mâconnais; La toilette dans la mansarde, gravé par Reynolds. Cet artiste a fait des études qui ont été gravées par Noël Bertrand, et plusieurs des

sins, d'après les grands maîtres, gravés par divers artistes, pour le Musée Filhol. M. Olagnon a été professeur de dessin au collège et à l'école publique de Mâcon. Il donne des leçons particulières.

OLIVIER (Jean-Joseph), graveur dessinateur, place St.Michel, 12, né à Castres (Tarn). S'applique surtout à ce qui concerne la mécanique et l'architecture. On trouve un grand nombre de planches dues à cet artiste, dans les ouvrages suivans: Édifices de Rome moderne, par Letacouilly; Choix d'édifices publics, etc.; Dictionnaire technologique; etc.

OLLIVIER (Émile-Edmond), graveur d'architecture, r. de Seine-St.-Germ., 53, né à Versailles en 1800, n'a pas eu de maître. On lui doit quelques planches intéressantes dans l'ouvrage de MM. Hittorf et Zanith, notamment la coupe de l'église de Montréal, et dans celui de M. Blouet, sur la restauration des thermes de Caracalla. Il a exposé au salon de 1827 plusieurs planches d'architecture moderne de la Sicile, gravées au trait.

OLRY, fils, peintre de genre et d'intérieurs, Paris, r. St.-Lazare, 33. Il a exp. en 1824, Intérieur de l'église de St.-Prix, vallée de Montmorency, Une cour de ferme; Un petit mendiant. En 1827, Intérieur de l'église de Taverny, près Paris; Vue du port de Saint-Malo à la marée basse; Deux brigands corses, ce tableau avait été exposé l'année précédente à la galerie Lebrun. M. Olry a obtenu une méd. en 1824.

OMMÉGANCK (N.), peintre de paysages et d'animaux, surnommé le Racine des moutons, né à Anvers. Il a exp. en 1802, Un paysage orné d'animaux et fig. ce tab. est un prix d'encouragement. En 1808, 1810, 1812 et 1817, Vue des environs de Liége; Plusieurs paysages; L'Intérieur d'une étable avec animaux. En 1814, Vue des environs de Spa, soleil levant; Paysage avec animaux, (M. le docteur Bourdois). Il a aussi exp. à la gal. Lebrun, Un paysage avec animaux, (M. J. Laffitte). M. Omméganck avait obtenu au salon de 1808 une méd. de re classe. Cet artiste est mort, il était chevalier

de l'ordre du Lion belgique, et membre de l'Institut royal des Pays-Bas.

OORTMAN, graveur. Il a exp. en 1812, Champ de bataille d'Eylau, d'après M. Gros; L'empereur Napoléon honorant le courage, d'après M. Debret; Un concert, d'après Valentin; Un guerrier, d'après Rembrandt. En 1814, Les soldats du 76° régiment de ligne retrouvant leurs drapeaux dans l'arsenal d'Inspruck, d'après Meynier. En 1817, Deux sujets de la Lusiade du Camoëns; Portrait d'un général. Cet artiste est mort.

ORSEL (Victor), peintre d'histoire, né à Lyon. Il a exp. en 1322, un tab. représentant la Charité, destiné pour l'hospice de la Charité à Lyon. En 1824, Adam et Eve auprès du corps d'Abel. En 1827, Une Madeleine. Cet artiste a terminé en 1830, à Rome, Moïse sauvé des eaux, tab. de gr. dimension qui a figuré à la dernière exp. au Capitole et qui avait été commandé en 1823 pour la ville de Lyon. M. Orsel a obtenu une méd. en 1822. Il s'est fixé à Rome, où il réside depuis long-temps.

OUDART (Paul-Louis), peintre de fleurs et d'histoire naturelle à l'aquarelle, dessinateur et lithographe, r. St.André-des-Arcs, 30, né à Paris en 1796, él. de G. Vanspaendonck. Ila exp. au M. R. en 1819, Le coucou piyae du Brésil, et le geai bleu d'Amérique, la perruche de Pennant de la Nouvelle-Hollande. A lithographié les planches de la Galerie des oiseaux du Jardin du roi, 2 vol. in-4o, sur carré, pu→ blié par Carpentier-Méricourt; a fait les dessins à l'aquarelle des oiseaux et de partie des poissons, reptiles et crustacés du Voyage autour du monde, entrepris par le capitaine Fressinet, gravés par Coutant, ouvrage in-fol. sur grand raisin; Les planches lithographiées de tous les oiseaux de l'édition in-4° sur carré, du Buffon, publié par Verdière et Ladrange; les planches lithographiées in-8° de l'édition de Lacépède, publié par les mêmes ; les planches lithographiées d'après nature de l'Ornithologie française, in-4° sur grand raisin, publ. par S.-S. Meslin; 40 planches d'animaux, représentant chacune

un site du pays habité par l'animal, avec fond de paysages; lithographies publiées par Henri Gaugain; Douze bouquets de fleurs exotiques, lithographies publ. par Engelmann; Les planches lithographiées pour les Lettres sur la botanique, par J.-J. Rousseau, publ. par le même. Cet artiste donne des leçons particulières de peinture à l'aquarelle, de fleurs, d'animaux, et d'histoire naturelle en général, chez lui et audehors.

OUDET (Joseph-Théodore), architecte à Bar-le-Duc, né à Paris en 1793, él. de feu Couvers, architecte. Depuis le mois de janvier 1825, époque à laquelle il a été nommé architecte en chef du département de la Meuse, le nombre d'édifices et constructions publiques qu'il a fait élever pour le compte du gouvernement s'élève à plus de soixante : Le grand seminaire de Verdun; Un hôpital militaire à St.-Mihiel; Une paroisse à Stenay; Huit églises; Trois portails; Une chapelle des prisons; Sept presbytères; Deux cimetières; Deux colonnes crucifères ; Quatre mairies; Un pressoir communal; Six fontaines; Huit lavoirs publics; Deux abreuvoirs; Quatre ponts à plusieurs arches; Sept ponts à une seule arche; Trois chemins. L'on doit surtout citer de cet architecte une colonne crucifère qu'il a fait élever à Rupt en Woëvre et un portail d'architecture gothique à Murvaux, frontière des Pays-Bas. En 1816, M. Oudet a été nommé inspecteur des bâtimens du dépôt de mendicité de Villers-Cotterets; en 1823, architecte ingénieur du duc d'Orléans pour ses domaines dans le Valais; en 1825, architecte en chef du département de la Meuse et membre de la commission des bâtimens civils du même département.

OUVRIÉ (Justin), peintre lithographe d'histoire et de paysages, r.de Bondi, 46, né à Paris en 1806, él. de MM. Taylor et Abel de Pujol. Ses productions sont : Un portrait du roi en pied, pour la ville de Dôle; Un portrait du roi, buste, pour la ville de Villefranche. Ces deux portraits exécutés d'après Gérard, ont été peints en 1827 et 1829. Un grand nombre de paysages à l'aquarelle et à la seppia, que l'on voit

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