sium du Val.... M.D.LXXXI. (Bibl. royale.)

Ce titre de Rameae professionis Mathematico est étrange. C'est Maurice Bressieu qui occupait à proprement parler la chaire de mathématiques de Pierre de la Ramée. Il ne mourut qu'en 1608, bien des années après Stade.

Autre édition : Petri Rami Arithmeticae libri duo, a Jo. Stadio recogniti et illustrati. Lugduni Batavorum. Ex officina Christophori Plantini. M.D.LXXXIV. (ville de Bruges, Musée Plantin.)

L'Arithmétique de Pierre de la Ramée ne compte pas parmi les ouvrages qui ont fait la grande réputation de ce savant. Même pour l'époque, ce n'est qu'un manuel insignifiant et les notes de Stade n'en augmentent guère la valeur. Nous la mentionnons ici pour mémoire. Au point de vue de l'art de l'imprimeur cependant, l'édition de Plantin est remarquable par la netteté et la beauté du caractère.

4° L'ouvrage suivant nous montre Stade sous un jour nouveau: L. Iulii

Flori de Gestis Romanorum Historiarum Libr. IIII. Et seorsim in eos Commentarius Ioannis Stad 1, Historiae et Matheseos Lovanii professoris primi. in quo obscura in lucem proferuntur; obmissa supplentur; inversa restituuntur; breviter denique quidquid in Romana historia dignum est observatione, annotatur, una cum variis lectionum et castigationum rationibus.... Antverpiæ, Ex officina Christophori Plantini. CI).I).LXVII. (Bibl. royale, Musée Plantin.) La préface est datée de Louvain, 1566. L'ouvrage, comme le titre l'indique, est composé de deux. parties le texte des quatre livres de 'Histoire Romaine de Florus; un commentaire précédé d'un titre spécial Commentarius 1. Stadii, in L. Iulii Flori de gestis Romanorum, historiarum libri IIII.... Antverpiæ, etc. Les deux parties se rencontrent parfois séparément. Texte et commentaire sont démodés aujourd'hui, mais ils eurent leur moment de vogue, comme le prouvent les nombreuses éditions qu'on en donna. Plusieurs d'entre elles ont de l'intérêt au point de vue typographique. Voici

celles que j'ai vues; à moins d'indications contraires toutes renferment le texte et le commentaire :

Anvers, Christophe Plantin, 1584 (Bibl. royale, Musée Plantin), Anvers, Veuve et Jean Moretus, 1593, texte seul (ville d'Anvers); Anvers, Martin Nutius, 1600 (ville de Mons); Anvers, Martin Nutius, 1607 (ville de Mons); Cologne, Jean Gymnicus, 1579 (Bibl. royale). Cette édition est une mauvaise contrefaçon de l'édition plantinienne originale d'Anvers, 1567. Dans l'édition d'Anvers, 1584, Jérome Stade dénonce ce plagiat. Cologne, Jean Gymnicus, 1592 (Univ. de Louvain); Cologne, Antoine Hierat, 1600 (Collège St-Jean Berchmans, à Bruxelles); Cologne, Antoine Hierat, 1605 (ville de Mons); Cologne, Jean Kinckius, 1635 (Univ. de Gand); Douai, Jean Bogard, 1619, texte seul (ville de Mons); Franeker, Hanson Hagenaar, 1690 (Collège NotreDame, à Anvers). Ce n'est pas là, à proprement parler, une édition indépendante. Elle fait partie du recueil intitulé: Lucii Annaei Flori Historia Romana, ex recensione N (icolai) B (lancardi). Accedunt Claudii Salmasii, aliorumque notae. Franequerae, Ex officina Hansonii Hagenaar, MDCXC. Le Commentaire de Stade occupe les pages 519-579.

Le Catalogue of printed books du British Museum signale en outre des éditions de Lyon, 1594; Ursel, 1619, et Oxford, 1638. Enfin, d'après le Catalogue de la vente de la Bibliothèque Lammens, t. III, Gand, 1840, p. 330, n° 5485, il y aurait une édition d'Anvers, Plantin, 1588. Ce renseignement est admis par C. Ruelens, dans les Annales Plantiniennes (Bruxelles, Heusner, 1865, p. 310), mais sur la seule autorité du catalogue précédent. Il y a là probablement une erreur; l'édition plantinienne d'Anvers, 1588, semble n'avoir jamais existé.

50 La Correspondance de Stade n'est pas riche, mais les quelques lettres dont elle se compose sont intéressantes et assez connues: a) La plus célèbre est celle de Gemma Frisius à Stade, citée ci-dessus, que l'on trouve dans toutes

les éditions des Ephémérides; b) Vient ensuite une longue lettre de Joseph Scaliger, publiée dans les Illustriss. Iosephi Scaligeri... epistolae. Francofurti, Sumptibus Aubiorum et Clementis Schleichii, 1628, p. 52-62; c) Parmi les lettres de Stade lui-même, il faut nommer, en premier lieu, celle qu'il écrivit de Bruges à Anger de Boesbeke, le 19 janvier 1574 (Augeri Gisleni Busbequii... epistolae.... Editio secunda.... Bruxellis, Apud loannem Pepermannum.... 1631, p. 169175); d) Il existe une copie d'une lettre de Stade à Pighius, dans la section des manuscrits de la Bibliothèque royale de Belgique (Ms. 7400, fo 231).

Reste, pour terminer, à signaler une

élégie sur la mort de Stade composée par Ryckius, son petit-fils, et publiée dans les lusti Ryckii Parcae, id est Epitaphiorum a se conscriptorum libri tres.... Gandavie, Typographeio loannis Kerckhovii, Anno CIƆ.IƆC.XXIV, p. 85-89.

Les œuvres de Stade. Foppens, Bibliotheca Belgica (Bruxelles, 1739), t. II, p. 734-735. Contient, hors texte, un beau portrait de Stade, gravé par Lamessin. Quetelet, Histoire des sciences mathématiques et physiques chez les Belges (Bruxelles, 186), p. 102-104. Sedillot, Les professeurs de mathématiques et de physique générale au Collège de France, dans le Bollettino di Bibliografia e di Storia delle scienze matematiche e fisiche de Boncompagni (Rome, 1869), t. II, p. 435437. Le Paige, Notes pour servir à l'histoire des mathématiques dans l'ancien Pays de Liége, dans le Bulletin de l'Institut archéologique Liégeois (Liége, 1881), t. XXI, p. 475-480.