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collection of antique basso-relievos, bustos, statues and gems; with views of places in the levant taken on the spot in the years, 1785--86 and 1787 (by Richard Worsley ). London, (printed by Bulmer), 1794, in-fol. max. fig., tom. Ier.

Ouvrage très-beau, tiré à CINQUANTE exemplaires. On le regarde comme le pendant des pierres gravées de Marlboroug, dont nous avons parlé plus haut. A la fin du vol. se trouve une lettre de remercîment adressée par l'Académie de Cambridge à l'auteur; elle est imprimée sur un feuillet de VÉLIN. Ce premier vol. a été vendu 400 fr. à Paris en 1805, on ignore si le second a été publié.

YORKE. Philippe Yorke's and Charles Yorke's athenian letters or the epistolary correspondence, of an agent of the king of Persia, residing at athens during the Peloponesian war. London, 1741, in-8°.

Ces lettres furent composées en 1739 et 1740, par une société d'amis qui achevaient leurs études à l'université de Cambridge; en 1741 ils les firent imprimer in-8o, et n'en tirèrent que DOUZE exemplaires. Dans une seconde édition, faite à Londres en 1781, gr. in-4°, ils en tirèrent un nombre un peu plus considérable. Ces deux éditions n'ont jamais servi qu'à l'usage de leurs auteurs. Cette note est extraite du 3e Mémoire sur la vie de J. J. Barthelemy, qui possédait un exemplaire de 1781, vendu 89 1. à sa mort, en 1801; l'édition anglaise de Londres, Cadell, 1798, 2 vol. in-4°, est la première rendue publique. Elle est enrichie de cartes et portraits, et a été vendue 62 1. chez M. Bailly en 1800. Il en existe une traduction française en 4 vol. in-12, avec portraits.

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FIN.

NOTICE

BIBLIOGRAPHIQUE

DE QUELQUES LIVRES

DONT ON A TIRÉ DES EXEMPLAIRES

SUR PAPIER DE COULEUR.

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LA couleur la plus naturelle de la matière subjective de

l'écriture chez les anciens et les modernes, c'est-à-dire, du parchemin, du papyrus et du papier, a toujours été le blanc, et celle des caractères ou lettres a été le noir; parce que l'opposition de ces deux couleurs rendait et rend encore l'écriture plus saillante, et par conséquent plus facile à lire. Cependant il faut avouer que cette règle générale a souffert des exceptions, même dans les tems les plus reculés. Ces deux couleurs ont éprouvé des variations qui tenaient au luxe, à la coutume ou au goût du scribe. Hérodote et Diodore de Sicile font mention de peaux de mouton, de veau, de bouc qui étaient en pourpre, en jaune, et sur lesquelles on écrivait en lettres d'or et d'argent avec des roseaux. Les Romains avaient leurs tablettes en bois ou en ivoire, enduites de cire verte; leurs tessères étaient dans le même genre. Ils se servaient aussi de cinabre pour les capitales et les titres des livres, ainsi que les Grecs; Ovide (1), Martial et Juvénal en ont parlé. Cette Couleur a passé à d'autres peuples de l'Orient; on l'a

(1) Ovide se plaint dans une de ses élégies:

Nec titulus minio nec cedro charta notetur.

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