Histoire des classes laborieuses en France: depuis la conquête de la Gaule par Jules César jusqu'à nos jours

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Didier, 1860 - France - 479 pages
 

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Popular passages

Page 312 - Il n'ya plus de corporations dans l'Etat ; il n'ya plus que l'intérêt particulier de chaque individu et l'intérêt général. Il n'est permis à personne d'inspirer aux citoyens un intérêt intermédiaire, de les séparer de la chose publique par un esprit de corporation.
Page 312 - Il faut donc remonter au principe, que c'est aux conventions libres, d'individu à individu, à fixer la journée pour chaque ouvrier ; c'est ensuite à l'ouvrier à maintenir la convention qu'il a faite avec celui qui l'occupe.
Page 434 - Agri pro numero cultorum ab universis in vices occupantur, quos mox inter se secundum dignationem partiuntur : facilitatem partiendi camporum spatia praestant. Arva per annos mutant : et superest ager...
Page 311 - Il doit sans doute être permis à tous les citoyens de s'assembler; mais il ne doit pas être permis aux citoyens de certaines professions de s'assembler pour leurs prétendus intérêts communs. Il n'ya plus de corporations dans l'État; il n'ya plus que l'intérêt particulier de chaque individu et l'intérêt général.
Page 434 - Neque quisquam agri modum certum aut fines habet proprios; sed magistratus ac principes in annos singulos gentibus cognationibusque hominum, qui una coierunt, quantum et quo loco visum est agri attribuunt atque anno post alio transire cogunt.
Page 312 - ... ce que je dis là est extrêmement vrai, car dans une nation libre les salaires doivent être assez considérables pour que celui qui les reçoit soit hors de cette dépendance absolue que produit la privation des besoins de première nécessité, et qui est presque celle de l'esclavage ; c'est ainsi que les ouvriers anglais sont payés davantage que les français.
Page 57 - Car li uns des sers sunt si souget à lor segneurs, que lor sires pot penre quanqu'il ont, à mort et à vie, et lor cors tenir en prison toutes les fois qu'il lor plest, soit à tort, soit à droit, qu'il n'en est tenus à respondre fors à Dieu.
Page 61 - ... ont acoustumées à paier por lor servitutes. Et quant il se muèrent, ou quant il se marient en franques femes, quanques il ont esquiet à lor srgneurs, muebles et héritages ; car cil qui se formarient, il convient qu'il finenl à le volenté de lor signeurs.
Page 25 - Tout homme qui exerçait un métier fut , même contre son gré , incorporé au collége de sa profession , et ses enfants furent d'avance destinés à lui succéder. L'homme libre, sans état déterminé, fut, ainsi que le vagabond , poursuivi par la loi et obligé de choisir un métier, s'il ne voulait pas être embrigadé parmi les esclaves publics chargés des travaux les plus pénibles de la cité. Les obligations de l'ouvrier devinrent en même temps beaucoup plus rigoureuses. La discipline...
Page 434 - Viri quantas pecunias ab uxoribus dolis nomine acceperunt, tantas ex suis bonis, œstimatione facta, cum dotibus communicant. Hujus omnis pecuniœ conjunctim ratio habetur, fructusque servantur.

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